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Des drones pourraient aider à percer les secrets des pyramides d'Egypte
©Reuters

On n'arrête pas le progrès

Des scientifiques et des architectes originaires d’Egypte, de France, du Canada et du Japon, vont utiliser la technologie infrarouge et des détecteurs sophistiqués pour cartographier des pyramides.

Un mystère pourrait bien être enfin dévoilé, et pas n'importe lequel. Pour tenter de lever le voile sur une énigme vieille de 4.500 ans, des scientifiques et des architectes originaires d’Egypte, de France, du Canada et du Japon, vont utiliser la technologie infrarouge et des détecteurs sophistiqués pour cartographier les pyramides de Khéops et de Khéphren, ainsi que deux des pyramides de Dahchour, au sud du Caire.

La décision a été annoncée, ce dimanche 25 octobre, au Caire par Mamdouh el Damatti, ministre égyptien des antiquités, pour comprendre "comment les pyramides ont été construites et ce qu’elles que cachent". Et ce dernier de poser les questions suivantes :  "Y a-t-il une rampe circulaire intérieure pour faciliter l’acheminement des blocs de pierre ? Existe-t-il des chambres restées secrètes ?"

Une association française à but non lucratif, HIP Institut (Héritage, Innovation, Préservation), a été chargée de piloter la mission scientifique "Scan Pyramids" qu’elle a initiée, conçue et coordonnée en collaboration avec la Faculté des ingénieurs de l’Université du Caire.

A lire aussi : La tombe de Toutankhamon pourrait receler des pièces secrètes dont la tombe de Néfertiti

Des technologies innovantes, non invasives, utilisées par Scan Pyramids, vont permettre de sonder le moindre orifice, le cœur des plus hautes pyramides d’Egypte et les mieux conservées, monuments funéraires des pharaons, datant de 4 500 ans. Hany Helal, professeur qui représente la Faculté des ingénieurs du Caire, précise que "l’objectif est d’utiliser des techniques qui donnent des résultats concrets. Ensuite, ajoute l’ingénieur, ce sera aux égyptologues de les interpréter". Et qui sait, les détecteurs infrarouges qui vont explorer les quatre pyramides pourraient être également utiles pour sonder la tombe de Toutankhamon et vérifier la théorie de l’archéologue britannique Nicholas Reeves, qui prétend que la reine Néfertiti y est enterrée dans une chambre secrète.

La mission internationale commencera début novembre et s'arrêtera fin 2016. Elle portera sur quatre chefs d’œuvre de la IVe dynastie pharaonique ayant régné entre 2575 et 2465 avant J.-C. Celles du pharaon Snefrou, le père, de Khéops, le fils, et de Knéfren, le petit-fils. L’opération commencera à 60 kilomètres au sud du Caire, sur le site de Dahchour, dans le désert bordant la vallée du Nil, par les deux pyramides bâties par Snefrou (2575 – 2551 av. J.-C.).

Lu sur 20 Minutes

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