Pas de laxisme
Charlotte Gainsbourg sur son enfance : "Je rêvais qu’on me fixe des règles"
La fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin explique, dans un entretien au Figaro Madame, qu'elle mentait à ses amis pour leur faire croire qu'elle avait une vie normale.
Dans une interview au Figaro Madame, l'actrice Charlotte Gainsbourg fait quelques confidences sur son enfance. Et être la fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin n'a pas été facile. "Je rêvais qu’on me fixe des règles, que mes parents m’imposent des horaires de coucher, qu’ils me demandent si j’avais fait mes devoirs", témoigne l'actrice, qui ajoute : "Je mentais (à mes amis) pour faire croire que j’avais une vie de famille normale. Tous les enfants rêvent d’avoir une vie normale, non ? Chez nous, ce n’était pas tout à fait normal !".
Elle revient sur un épisode en particulier : le baccalauréat. "Mon père me répétait : « Passe ton bac ! » Mais c’était une blague. Moi, j’avais mis un point d’honneur à le passer", explique-t-elle. "Et puis, aller à l’école toute l’année, cela me donnait une excuse pour ne pas faire de promotion pour les films que j’aimais tourner pendant les vacances."
Mère de trois enfants, elle essaye de leur donner aujourd'hui une culture familiale forte, sans commettre les mêmes erreurs que ses propres parents.
"J’ai été beaucoup photographiée enfant avec mes parents, je m’en fichais, c’était normal, et puis, quand ils se sont séparés, ç’a été un cauchemar. Tout s’est retourné contre eux, contre nous, on nous l’a fait payer avec des paparazzis cachés devant chez nous en permanence", explique-t-elle.
Par conséquent, "je me suis dit que ma vie privée était à préserver coûte que coûte. Donc, quand les enfants sont nés, avec Yvan [Attal], on a tout fait pour les cacher. J’ai déjà tourné avec mon fils, mais c’était presque clandestin. Alice, elle, en avait envie. On en a parlé."
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !