Gérard Depardieu : "je préfère les beaux nanars américains avec Bruce Willis, les films avec moi, ça me fait chier"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Gérard Depardieu : "je préfère les beaux nanars américains avec Bruce Willis, les films avec moi, ça me fait chier"
©Reuters

Direct

A l'occasion de la sortie de Valley of Love, l'acteur s'est confié notamment à Metronews et encense Isabelle Huppert, sa partenaire dans le film.

Gérard Depardieu est à l'affiche cette semaine dans Valley of Love. Coup de coeur à Cannes, le film devrait connaître un beau succès au cinéma. En attendant, l'acteur enchaîne les interviews de promotion. Et comme toujours, il se confie sans détours. Ainsi dans Metronews, il a expliqué n'avoir "jamais été vraiment acteur". 

"Je l'étais au début. Quand j'étais jeune. Lorsque j'étais prétentieux. On croît connaître des choses parce qu'on a lu des textes. Sauf qu'on ne les a pas écrits. On se laisse emporter par les mots comme Christian dans Cyrano. Mais à l'arrivée on reste tout seul avec son long nez" lance-t-il.

S'il reconnaît que ce métier l'a élevé "socialement", il explique l'une des conséquences de ce métier. "Les gens vous regardent un peu comme si on était les personnages. Et moi j'en ai fait beaucoup ! C'est lourd parfois à porter, un peu comme un paquet de casseroles qu'on traîne" raconte Depardieu avant de faiore part de sa lassitude. "Hier, j'étais dans les montagnes, dans un coin où personne ou presque ne me connaissait. Et là je reviens à Paris et on se jette sur moi... parfois ça me fatigue un peu. Après ça fait plaisir, je peux comprendre que les gens m'associent à tel ou tel film. Sauf que je les oublie pour la plupart. D'abord parce que je les revoie très peu. Ils passent parfois à la télé mais je ne les regarde pas trop. Je préfère les beaux nanars américains avec Bruce Willis, vous voyez ? Les films avec moi, ça me fait chier..." dit-il encore.

Puis l'acteur encense Isabelle Huppert, sa partenaire dans le film. "Isabelle est remarquable. Il y avait plein de choses de l'Isabelle du Loulou de Pialat (en 1980 – ndlr) qui traînait dans le film. Sauf que ce n'est plus la même qu'à l'époque. Je rappelle que je l'ai dépucelée dans Les Valseuses. C'était Jacqueline, avec sa petite culotte ! (rires) Aujourd'hui c'est une actrice dont j'admire la façon de travailler, de penser ses rôles..." énonce-t-il.

Enfin, Gérard Depardieu revient sur le fameux épisode de l'avion. "Peut-être qu'on pense que je cherche à provoquer... même si j'ai tout fait pour. Comme pisser dans un avion. Sauf que tu ne pisses pas dans un avion pour faire un scandale. C'est ça ou ton rein explose ! Et puis une conne s'en mêle et là tout à coup tout le monde en parle. Je fais des conneries, c'est vrai. Mais je sais quand je dépasse les bornes avec les gens que j'aime. C'est difficile de s'arranger avec ses défauts. Il faut essayer de les arrondir. Mais ils seront toujours là. Et moi j'en ai un tas !" conclut-il.

Lu sur Metronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !