Pas de pandas pour cause de G20

C'est une conséquence bien inattendue de la crise grecque. Les derniers rebondissements du feuilleton "crise de la Grèce" a considérablement bousculé l'ordre du jour du G20. Et par effet de ricochet, il a aussi eu pour effet de retarder le prêt de deux pandas par la Chine au zoo de Beauval en France, a indiqué lundi 7 novembre la ministre française de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Actuellement en visite en Chine, la ministre a indiqué que "la crise grecque, la crise de la dette souveraine, les urgences du G20 n'ont pas permis d'avoir la dernière discussion qui était nécessaire entre le président Hu Jintao et le président Sarkozy". "J'espère qu'on pourra finaliser les choses par lettre dans les semaines qui viennent", a-t-elle ajouté en précisant que "le couple est identifié". En Chine le panda est un animal tellement symbolique qu’un prêt de ce type nécessite un accord du plus haut niveau, a expliqué la ministre.

"L'espace d'accueil est construit. Les Chinois l'ont visité et d'après le témoignage que j'ai entendu, ont dit que c'était le plus bel espace d'accueil qu'ils avaient vu en dehors de celui de Chengdu (ndlr : où se trouve le principal centre d'élevage des pandas géants en Chine) Ils ont donc validé le projet", a détaillé Nathalie Kosciusko-Morizet

Il ne reste plus que 1 600 pandas en liberté dans le monde et quelque 300 en captivité, essentiellement en Chine.