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Interpol veut sauver les tigres
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The eye of the tiger

La disparition du félin influencerait non seulement la biodiversité, mais aussi la stabilité économique et la sécurité des pays où il vit.

La biodiversité ça n'a pas de prix. Pour sauver les tigres, Interpol a décidé de sortir l'artillerie lourde. L'organisation policière internationale a lancé mercredi 2 novembre le projet "Prédateur". Il aura pour but de coordonner les polices, douanes et organes de protection de la faune dans les pays où l'animal vit encore (Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Népal, Russie, Thaïlande et Vietnam).

Selon David Higgins, le directeur d'Interpol pour les crimes contre l'environnement, la disparition du félin influencerait non seulement la biodiversité, mais aussi "la stabilité économique et la sécurité" des treize pays concernés. "Le trafic d'organes et de produits issus du tigre prolifère à travers les frontières internationales, rendant très difficile l'application de la loi", insiste Interpol dans un communiqué.

A cause de la chasse et de la destruction de son habitat naturel, la population mondiale des tigres est passée de 100 000 en 1900 à moins de 3 500 aujourd'hui. Des tigres sont souvent tués pour leur fourrure et certains de leurs organes aux vertus prétendument médicinales.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que l'espèce pourrait disparaître en 2020 s'ils ne sont pas protégés.

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