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Australie : un préservatif ultra-résistant pour se sentir aussi bien que sans protection est en préparation
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Le plastique c'est fantastique

Une équipe de chercheurs travaille sur la conception d'un contraceptif composé d'hydrogel et plus de latex. Ces scientifiques espèrent ainsi encourager son utilisation, indispensable à la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles.

Des chercheurs de l'Université de Wollongong en Australie travaillent sur une nouvelle génération de préservatifs qui devraient permettre une meilleure sensation. Selon eux, finies donc les allergies au latex et la gêne ressentie ! En outre, ces contraceptifs offrent un avantage supplémentaire : ils pourraient s'auto-lubrifier. Composé d’eau à 95 %, l'hydrogel est biodégradable, et très résistant.

Ces scientifiques de l'Université de Wollongong en Australie étudient donc ce matériau pour remplacer le latex. Cet hydrogel considéré comme une véritable "seconde peau" puisque le tissu est flexible. Des tests biométriques sont actuellement réalisés en collaboration avec la Swinburne University de Melbourne pour finaliser le projet. 

Ils racontent au Daily Mail : "Nous allons pouvoir examiner l'activité du cerveau pour voir s'il trouve ça vraiment mieux que le latex. Plus vous rendez les préservatifs agréables, plus les gens auront envie de les utiliser. Nous espérons que cela pourra arrêter la propagation des maladies." Et en 2015, les derniers chiffres sur le SIDA démontrent que la maldie ne recule pas... Ainsi, par exemple, en France, chaque année, 6000 personnes découvrent leur séropositivité au VIH. Cette avancée scientifique pourrait sûrement aider à l'utilisation plus systématique du préservatif.

Cette recherche a pu avancer grâce au mécène Bill Gates qui a investi 100 000 dollars, par le biais de sa fondation Bill et Melinda Gates Foundation, en 2014.

L'hydrogel est la nouvelle matière utilisée en médecine, notamment dans la bio-ingénierie, les hydrogels sont exploités dans la création de muscles artificiels. Les explications de Robert Gorkin, l'ingénieur biomédical à la tête de ce projet, dans la vidéo ci-dessous (en anglais), permettent de mieux comprendre le processus :

Lu sur Daily Mail

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