Une mystérieuse explosion d'étoile survenue au 17e siècle enfin résolue<!-- --> | Atlantico.fr
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La Nova Vulpeculae 1670, dans la Constellation du Cygne, résulterait d'une rare collision entre deux étoiles
La Nova Vulpeculae 1670, dans la Constellation du Cygne, résulterait d'une rare collision entre deux étoiles
©ESO/T. Kamiński

L'étoile mystérieuse

En 1670, des astronomes ont pu observer un étrange nouveau point lumineux dans le ciel. Aujourd'hui, les scientifiques ont découvert qu'il s'agissait en fait d'une collision entre deux étoiles.

Le mystérieux phénomène lumineux observé dans le ciel il y a 340 ans a enfin trouvé son explication : il s'agit d'une rare et violente collision stellaire. Grâce à de nouvelles observations effectuées au moyen d'APEX et de deux autres télescopes, les scientifiques du Max Planck Institute de Bonn, en Allemagne,  ont publié le 23 mars leur verdict dans la revue Nature.

C'est dans la célèbre constellation du Cygne, au Nord de la Voie Lactée, que l'étoile nommée Nova Vul 1670 est apparue. Aisément observable à l'œil nu, le point lumineux a duré trois ans avant de disparaître. Les astronomes ont d'abord pensé qu'il s'agissait d'une nova classique, c'est-à-dire de deux étoiles jumelles en train d'exploser, dont l'éclat augmente fortement et subitement. Une théorie qui ne cadrait toutefois pas avec les observations, puisqu'une nova dure généralement de quelques heures à quelques jours seulement.

C'est donc en analysant les longueurs d'ondes des traces lumineuses que les astronomes ont finalement découvert leur origine. Selon eux, il s'agit donc d'un phénomène très rare : la collision entre deux étoiles, encore plus lumineuse qu'une nova. Il advient lorsque deux étoiles d'un système binaire se rapprochent trop, soit parce que l'un d'entre elle dévie de son orbite, soit lorsqu'une étoile devient un géante rouge, absorbant sa voisine passant à proximité. Il en résulte l'explosion puis l'éjection dans l'espace de leurs intérieurs stellaires. Ne subsiste à la fin qu'une nébuleuse de faible luminosité, riche de molécules et de poussière.

Les traces de cet événement sont aujourd'hui sont si faibles qu'il a fallu utiliser des télescopes opérant dans le domaine submillimétrique pour l'étudier.

Lu sur The Conversation

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