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La "dominatrice" la plus célèbre du Canada menace de révéler les noms d'hommes politiques ayant recours à des prostituées
©Reuters

Coup de pied aux fesses

Une prostituée canadienne a été éjectée du Sénat après avoir menacé de révéler les noms de clients "hauts placés" si une loi criminalisant cette activité est adoptée.

Le Canada étudient actuellement un projet de loi qui criminalise les clients, les proxénètes et, dans certains cas, les prostituées. Le texte est rejeté par les principales intéressées, puisqu'il "nous victimise et ''remarginalise'' les travailleuses du sexe en [considérant] que la prostitution, c'est toujours de l'exploitation", regrette Anna-Aude Caouette, porte-parole de Stella, un organisme de défense des droits des travailleuses du sexe.

Lors d'une audition au Sénat, mercredi, la célèbre "dominatrice" Terri-Jean Bedford a décidé de jouer carte sur table. Elle a déclaré que "beaucoup de pilliers de la communauté, industriels, professionnels et politciens" font appel aux services de travailleuses du sexe.

"Si cette loi passe, je vous ferait oublier Mike Duffy", a-t-elle dit, en référence à un sénateur conservateur pris l'année dernière dans une affaire de scandale liée à une utilisation abusive de fonds publics. "J'ai un nombre incalculable d'informations et de preuve sur les hommes politiques de ce pays", a-t-elle tonné.

Escortée hors du Sénat, elle a refusé d'en dire plus aux journalistes présents. "Restons-en là pour le moment, mais si cette loi passe, vous en saurez bien plus", a-t-elle commenté. Lorsqu'un journaliste lui a demandé si des parlementaires avaient récours à des prostituées, elle a répondu : "à votre avis ? Je vais arrêter de répondre à des questions idiotes".

Avant ces menaces, un journal canadien avait aussi indiqué qu'un groupe de prostituées d'Ottawa étaient en train de dresser une liste de leurs clients politiciens. Le principal syndicat de la région avait démenti, indiquant que ça serait un "suicide professionnel".

Lu sur The Globe and Mail

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