"Galactic Cap": découvrez le possible préservatif du futur<!-- --> | Atlantico.fr
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Un préservatif traditionnel
Un préservatif traditionnel
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Innovation et polémique

Si la matière est la même que celle d'un préservatif traditionnel, la forme, elle, change et se veut plus discrète : le "Galactic Cap" ne recouvre pas entièrement le pénis, mais seulement son extrémité. Les utilisateurs doivent d'abord placer une bande adhésive en forme de U pour recouvrir le gland, puis poser par-dessus un petit chapeau qui sert de réservoir.

Ces dernières semaines vous avez peut-être entendu les mots "Galactic Cap" sans vraiment savoir de quoi il s’agissait. Le " Galactic Cap", conçu, développé et breveté par l’Américain Charlie Powell, est un préservatif d’un tout nouveau genre. Si la matière est la même que celle du préservatif traditionnel, la forme, elle, change et se veut plus discrète : le "Galactic Cap" ne recouvre pas entièrement le pénis, mais seulement son extrémité. Concrètement, les utilisateurs doivent d'abord placer une bande adhésive en forme de U pour recouvrir le gland, puis poser par-dessus un petit chapeau qui fait office de réservoir. Charlie Powell vient de lancer un appel au don sur la plateforme de financement participatif Indiegogo, où il présente son projet : "Le Galactic Cap élargirait considérablement l'utilisation de cette protection (le préservatif, nldr) car il améliore le plaisir sexuel peau à peau", se vante-il. 

Toutefois, malgré ses divers attraits, ce dispositif n'est pas encore approuvé par la Food and Drugs Administration (FDA), l’agence qui gère aux Etats-Unis la mise sur le marché de médicaments et dispositifs médicaux. Charlie Powell ne précise même pas s'il sera examiné un jour. Par ailleurs, le chercheur rappelle que son préservatif ne peut être utilisé que sur "une peau seine". "La plupart des hommes savent s'ils ont une plaie ou une abrasion sur leur peau. Si c'est le cas, ils doivent adopter le préservatif traditionnel". Car la majeure partie des maladies sexuellement transmissibles s’attrapent par le fameux contact "peau à peau".

De plus, contrairement au préservatif actuel, on ne sait pas encore si le "Galactic Cap" est efficace contre l'herpès génital ou le papillomavirus humain, responsable, entre autres, du cancer du col de l'utérus. Ce à quoi Charlie Powell répond que dans tous les cas, aucun préservatif n'offre une protection à 100 %. Il va sans doute lui falloir être plus convaincant pour réunir les 100 000 dollars qu'il espère tant... 

Lu sur Metro News

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