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La Statue de la Liberté menacée par la montée des océans résultant de la fonte des glaces polaires
©Reuters

Gloups

Causé par le réchauffement climatique, ce phénomène de montée des eaux inquiète les scientifiques.

Et si la Statue de la Liverté disparaissait sous les eaux ? Ce scénario très noir est redouté par les scientifiques qui ont publié un rapport ce mardi. En effet, la montée des océans résultant de la fonte des glaces polaires sous l'effet du réchauffement climatique menace plusieurs hauts lieux américains. En tout, ce sont 30 lieux qui peuvent être submergés ou se trouvent dans des zones à risque d'incendie.

Si la Statue de la Liberté et le Centre Kennedy, d'où ont décollé les premiers hommes à aller sur la Lune, semblent être les plus vulnérables, le rapport cite aussi Jamestown, en Virginie, lieu de la première colonie britannique permanente sur le continent américain et qui "sera probablement submergée par la montée de l'océan d'ici la fin du siècle" prédit Adam Markham, un chercheurs de l'Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme privé, co-auteur du rapport.

Selon les projections de l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA), le niveau de l'océan Atlantique devrait monter de 91 centimètres d'ici 2100, une estimation conservatrice. D'autres sites sont aussi en danger comme le centre historique d'Annapolis dans le Maryland qui devra faire face à la menace de plus importantes tempêtes. La Société Américaine d'Archéologie (SAA), dont la mission est de préserver les richesses archéologiques partout dans le monde, a publié un communiqué mardi appelant à une plus grande attention pour la préservation de ces sites.

Par ailleurs, la Nasa a fait part de son inquiétude car 5 des 7 principaux centres de l'agence spatiale sont situés le long d'une côté, une proximité de l'eau qui est nécessaire pour lancer des engins spatiaux en dehors des zones habitées. L'agence travaille donc à l'élaboration de plans pour les protéger. Selon les auteurs de ce rapport, pour freiner le changement climatique et gagner du temps pour préserver tous les sites menacés, il est indispensable de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Mais reste à savoir si ce conseil sera suivi sur l'ensemble de la planète. Le doute est permis.

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