Quand DSK se défendait... il y a 10 ans

Alors que les spéculations les plus folles circulent autour du plan de communication que choisira Dominique Strauss-Kahn pour s'expliquer sur l'affaire Diallo, un regard dans le rétroviseur permet de revoir une autre grande explication très attendue de DSK. En 2001, il est l'invité du journal télévisé de France 2 pour s'expliquer sur l'affaire de la cassette Méry. Soupçonné de corruption passive et de concussion, la Cour de cassation décide finalement de ne pas saisir la Cour de justice de la République. La procédure prend fin, synonyme de possible retour sur la scène politique.

A la question "Que ne referiez-vous pas ?", DSK livre quelques éléments sur sa personnalité qui prennent une autre dimension aujourd'hui :

"J'ai beaucoup de défauts, comme tout le monde, mais j'en ai un qui est d'avoir trop tendance à ne pas me concentrer sur les détails, à faire confiance aux gens, à mépriser les questions secondaires, à m'intéresser à ce qui est central dans une affaire. Et puis on s'aperçoit que les questions secondaires sont très importantes, et que si on n'a pas réglé tous les détails, finalement, ça peut vous rattraper à la fin."

Vous êtes victime de vous-même ? D'une forme d'insouciance ?", lui demande Béatrice Schonberg :

"Je ne me présente pas comme une victime. Je crois que j'ai été imprudent. C'est cher payé pour apprendre, mais au moins que ça serve à apprendre !"