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Sarkozy verrait Macron en président de la droite; Macron et Johnson se détestent cordialement; Zemmour piégé par la spirale de ses éclats ?; L’hôpital français en plein naufrage; Trump et la Russie : c’était une collusion imaginaire
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Revue de presse des hebdos

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Soignants, liens public-privé, bureaucratie Comment sauver l’hôpital s’interroge l’Express. « Secrets de présidents » : Le Point fait sa Une avec le livre d’une journaliste politique consacré à la période 1995-2017. Pour Marianne, l’immigration est  « l’arme de déstabilisation massive » utilisée par Loukachenko à l’entrée de la Pologne, hier, c’était le turc Erdogan contre la Grèce, ou Mohammed VI du Maroc contre l’Espagne, il y a quelques mois. « Du cauchemar écologique à la solution climatique » l’Obs constate « La revanche du nucléaire » avec les annonces d’Emmanuel Macron, et les divisions de la gauche sur ce sujet.

Débat Le Pen-Zemmour

L’entourage de Marine Le Pen prévient selon Le Point : si la candidate « adorerai[t] » débattre avec Zemmour, hors de question qu’elle le fasse avant qu’il soit « vraiment candidat », donc avant qu’il ait déposé ses 500 signatures devant le Conseil constitutionnel, soit le 5 mars 2022. 

Ciotti siphonnerait les voix de Barnier ?

Dans les staffs de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse, on se réjouit des bonnes prestations d’Eric Ciotti sur LCI et BFMTV. A l’approche du congrès LR tous misent sur l’ultradroitier député des Alpes-Maritimes pour affaiblir le score de Michel Barnier dont les militants apprécient la fidélité au parti.

Même son de cloche chez une stratège pécressiste selon l’Obs : « Barnier a été très décevant à l’écran. Trop évasif, trop long. Les voix qu’il perd vont chez Ciotti ! »

Zemmour condamné au coup d’éclat permanent ?

« Chacune de ses apparitions déclenche une hystérie médiatique. (…) Mais cette starisation a un revers : elle condamne le polémiste au coup d’éclat permanent. (…) Le risque pour l’histrion nationaliste ? Indisposer l’électorat conservateur et décliner dans les sondages comme l’a indiqué, pour la première fois, notre étude Odoxa-Saegus-l’Obs : Eric Zemmour (14 % d’intentions de vote) y perd deux points et voit s’accroître l’écart qui le sépare de Marine Le Pen (18 %). » analyse l’Obs.

Montebourg en marche arrière

Avant de proposer de couper les transferts de fonds privés vers les pays refusant d’accueillir leurs ressortissants expulsés, puis de faire machine arrière, Arnaud Montebourg aurait pu dévoiler deux autres mesures iconoclastes selon Le Point.

Il s’agissait de prélever 1 % sur tous ces transferts afin de financer l’intégration en France, d’autre part de « territorialiser » le regroupement familial (l’autoriser par exemple dans la Creuse et pas en Seine-Saint-Denis). Mais la frange la plus à gauche de son entourage l’a emporté contre les conseillers marqués à droite qui, comme François-David Cravenne, ex-collaborateur de Rachida Dati, lui avaient glissé ces idées à l’oreille. « On pensait qu’il était Nicolas Sarkozy, il n’est que François Hollande », confie un membre de son entourage cité par Le Point qui regrette la reculade de Montebourg. 

Hidalgo prend l’eau

« Sondages en berne, propositions peu audibles, soutiens en demi-teinte: depuis son entrée dans la campagne présidentielle, la maire de Paris accumule les galères. Et son parti doute… » constate l’Obs

« Anne Hidalgo est à bloc. On la voit partout. En Côte-d’Or, à Limoges, Glasgow ou Verdun. On ne l’entend pas ? Elle force le trait. Sur RTL, elle qualifie de « débile » la question d’un journaliste sur la réduction du temps de travail, s’emporte contre Zemmour, un « guignol », et appelle tout le monde à « se réveiller ». A force de grands gestes avec ses bras, elle casse un verre posé devant elle. Ses amis voient là une « saine colère », « pas feinte », « qui vient des tripes ». Ses adversaires, plutôt le signe qu’elle prend l’eau. » ajoute l’Obs.

« La candidate n’est pas non plus aidée par ses propres amis. Le 18 octobre, beaucoup de socialistes ont dû lever les yeux au ciel en écoutant Olivier Faure commenter ses déboires. « Les gens savent qu’elle est maire de Paris mais ça ne va pas plus loin, ils ne savent pas exactement ce qu’elle pense, ce qu’elle dit, ce qu’elle veut faire, ce n’est pas une page blanche mais pour une large part des chapitres à écrire », explique à la télé le premier secrétaire. »

Bernard Cazeneuve a été tenté par la présidentielle

Tout son réseau était prêt, mais finalement Bernard Cazeneuve ne s’est pas lancé dans la course à l’élection présidentielle raconte l’Express.

"L'état-major socialiste m'a bien fait comprendre qu'il ne voulait pas de moi. Ils n'étaient pas dans la vision de la social-démocratie que j'ai, ils me parlaient dans une novlangue, de social-écologie ou que sais-je. Dont acte", confie Bernard Cazeneuve à L'Express. "Je ne cherche pas à plaire ni à me fondre dans l'époque car la vie politique est une affaire de temps long." Surtout, le fier Cazeneuve ne veut pas se salir les mains, rêve d'un chemin royal, renâcle à l'idée de comploter contre ses amis socialistes - comme Mitterrand pour gagner Epinay d'un cheveu. Un "hollandais" pique : "Il ne veut pas de primaire, il veut être nommé, couronné. Il a le sentiment que parce qu'il est intègre, propre et bosseur, on viendra naturellement le chercher. Mais il oublie que le monde politique est moche, qu'il ne fonctionne pas comme ça." 

Catherine Nay et les 35 heures inventées par la droite

Dans son livre de souvenirs Tu sais bien, le temps passe  1995-2017, la journaliste politique Catherine Nay évoque les 35 heures souligne Le Point, elle «  nous rafraîchit la mémoire : c’est bien la droite qui a ouvert la voie à l’instauration de cette mesure néfaste. Elle les avait imaginées « facultatives ». Le gouvernement Jospin n’eut plus qu’à les rendre obligatoires. »

Selon Catherine Nay : « En se hissant à l’Élysée hors des partis traditionnels, en les défiant même, Emmanuel Macron a fait émerger une majorité hors-sol composée de députés élus sur son seul nom, sélectionnés sur Internet et, au final, aux ordres pendant cinq ans. Jamais aucun président n’a eu autant de pouvoirs que lui. Sans le Sénat, il n’y aurait plus aucun contrepoids. Omniprésent, omniscient, talentueux, enfantin parfois, le président consulte beaucoup pour n’écouter que lui-même. »

On lira, par ailleurs, toujours dans Le Point, l’étonnant hommage dithyrambique de Nicolas Sarkozy aadressé à Catherine Nay : « Elle aime la vie. Elle aime aimer. C’est à mon tour de lui dire au travers de ces quelques lignes que je fais partie du cortège innombrable de ceux qui l’admirent pour son talent, et qui l’aiment pour sa personnalité. (…) Elle n’a jamais craint le contact avec les politiques. Elle n’a jamais eu peur. On n’enferme pas Catherine Nay. On ne trompe pas Catherine Nay, on ne bluffe pas Catherine Nay. Car, à ce jeu dangereux, on serait certain d’y perdre ! »

La main de Macron sur le genou de Sarkozy

Le Point évoque un deuxième livre politique : « Dans Chérie, j’ai rétréci la droite !, Nathalie Schuck et Olivier Beaumont racontent ce drôle de couple politique. »

« Le destin du président Macron, c’est devenir le leader de la droite française », aurait confié Nicolas Sarkozy à un visiteur macroniste. Le rapport de forces politique à cinq mois de la présidentielle semble valider l’analyse de l’ancien président de la République. L’élection se jouera à droite. » 

Les deux journalistes écrivent aussi : « Tout a commencé par une main (celle d’Emmanuel Macron) posée sur le genou de Nicolas Sarkozy, en mars 2019, lors d’une cérémonie d’hommage aux maquisards tombés aux Glières. Deux fauves dans une cage dorée. L’aîné couve et griffe tour à tour son cadet. Ils partagent une même détestation pour François Hollande et une inclination pour les « écrivains de droite » : Céline, Bernanos… « Pour Macron, déjeuner avec Sarkozy c’est comme jouer avec Platini pour celui qui aime le football », dit drôlement le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

« Le lobby du nucléaire a gagné »

« Depuis quelques années, de puissants réseaux d’influence ont su s’emparer de la crise climatique pour lui permettre de faire un étonnant retour. » estime l’Obs qui y voit « un sujet explosif qui fracture la gauche ».

 « Un renversement inattendu alors qu’on pensait l’atome plombé, voire condamné, après l’accident de Fukushima en 2011 et les déboires de la construction de l’EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville, six fois plus coûteux que prévu et qui n’entrera pas en fonctionnement avant 2023, seize années après sa mise en chantier. Un retour en force définitivement avalisé par Emmanuel Macron lors de son annonce, le 9 novembre, de la construction de nouveaux réacteurs « pour la première fois depuis des décennies ».

« Faut-il aller jusqu’à considérer l’énergie atomique comme « verte », à l’heure de l’urgence climatique ? Une intense bataille fait rage à Bruxelles sur le sujet. La France s’active ainsi pour que le nucléaire soit inclus dans la « taxonomie verte » de l’Union européenne, une classification qui permet à certaines activités économiques, considérées comme durables, d’avoir accès à des financements à taux plus avantageux. » ajoute l’Obs.

L’hôpital au bord du chaos

« Départs de personnel, lits fermés, Covid, bronchiolites..., l'hôpital se trouve au bord du chaos » constate l’Express qui rappelle  que près de 30 milliards ont été annoncés lors du Ségur de la Santé.

Un exemple illustre la gravité du problème : « Des progrès formidables ont été réalisés ces dernières années dans la prise en charge des AVC. De nouvelles technologies permettent de sauver plus de malades, et de leur éviter de lourds handicaps. "Mais aujourd'hui, à Paris, on vit un véritable drame, car nous devons souvent refuser des patients", déplore le Pr Pierre Amarenco. Chef du service de neurologie de l'hôpital Bichat, il a vu partir 18 infirmières sur 24 en quelques mois, et a dû se résoudre à la fermeture de 6 lits de soins intensifs sur 10, et de ses 18 lits d'hospitalisation. Dans les autres unités neuro-vasculaires parisiennes, 30 % des lits en moyenne sont fermés, selon leurs responsables. "On peut démarrer les traitements aux urgences, mais ensuite nous ne pouvons pas accueillir les malades dans nos services, alors que les suites immédiates d'un AVC demandent des compétences particulières pour limiter les complications", regrette le Pr Amarenco..

Selon une enquête réalisée cet été par la Fédération hospitalière de France, 25 000 postes d'infirmiers et d'aides-soignants seraient vacants, auxquels il faut ajouter un tiers des postes de praticiens hospitaliers. Sans compter l'absentéisme, lui aussi en hausse, "aux alentours de 11,5 % au lieu de 10 % habituellement", indique le Pr François-René Pruvot, à la tête de la Conférence nationale des présidents de commission médicale d'établissement de CHU. 

Olivier Véran devant un parterre d'hospitaliers le 9 novembre au salon Santexpo à Paris, a annoncé une rallonge budgétaire de plus de 1 milliard d'euros pour 2021, et la prolongation de mesures de crise (majoration d'heures supplémentaires, cumul emploi-retraite...).

Avec le Ségur de la santé, des moyens importants ont pourtant été débloqués : 9 milliards d'euros de revalorisations salariales, 19 milliards d'investissements, 7 500 créations nettes de poste à venir, 6 000 nouvelles places dans les écoles d'infirmiers et d'aides-soignants

L’école perd sa vocation première

Mais que fait l'école ? "La mort, ce sujet tabou qui n'est pas assez abordé dans l'éducation" titrait le journal Ouest-France le 31 octobre dernier. L'article, qui se demande comment éduquer nos enfants à la mort et leur donner les outils leur permettant d'y faire face, insiste sur l'importance du rôle... de l'Education nationale ! "Un long travail reste à faire (…) Quelques jours plus tôt, Stéphane Layani, président du Marché international de Rungis déclarait : "Je voudrais qu'on rende obligatoires les cours de cuisine à l'école (...) Savoir bien manger, c'est savoir faire la cuisine". Sur les réseaux sociaux, ces deux informations ont soulevé de vives réactions chez les enseignants. "Envoyez carrément les formulaires d'adoption aux profs de vos enfants, ça ira plus vite !", s'est agacé l'un d'eux. » cité par l’Express.

Il est vrai que, ces dernières années, l'école semble avoir largement étendu son champ de compétences (…) A tel point que certains spécialistes sonnent l'alarme. "Notre pays a toujours eu énormément d'attentes vis-à-vis de l'école, mais attention au risque de surcharge", prévient François Dubet, professeur de sociologie émérite à l'Université de Bordeaux 2 

Airbnb et le télétravail

Pour Brian Chesky, co-fondateur de Airbnb, interrogé par Le Point «  74 % des utilisateurs que nous avons interrogés souhaitent que leur lieu d’habitation soit découplé de celui de leur bureau. La démocratisation du travail à distance est pour moi le plus grand changement depuis l’invention d’Internet. » 

Pour répondre à ce phénomène Airbnb s’adapte ajoute Brian Chesky : « Nous facilitons l’annulation de dernière minute, donnons accès à des outils de traduction instantanée, et nous informons les voyageurs sur la qualité du wi-fi proposé. En 2020, 19 % de nos utilisateurs ont utilisé la plateforme pour voyager tout en travaillant à distance. »

International

L’arme de l’immigration

« L’utilisation des migrants comme pions décisifs sur l’échiquier international ne date pas d’hier. Aujourd’hui, c’est le Biélorusse Loukachenko (qui piège des milliers d’entre eux à l’entrée de la Pologne, hier, c’était le président turc Erdogan qui faisait pression sur la Grèce, ou Mohammed VI du Maroc sur l’Espagne, il y a quelques mois. » constate Marianne.

« Est-ce une guerre ? Oui, une « guerre hybride », affirment les autorités polonaises. Une guerre moderne, donc, d’autant plus difficile à contrer que celui qui la déclenche connaît parfaitement les faiblesses de l’adversaire : quelles que soient les différences d’approche sur le sujet entre ses divers États membres, l’Europe ne peut traiter le sort de milliers de migrants illégaux avec le même cynisme qu’un Loukachenko ou un Recep Erdogan. Entre la fermeté réclamée par une large partie de ses citoyens et le désaveu de ses valeurs affirmées de tolérance et d’ouverture, sa marge de manœuvre est étroite. » ajoute Marianne.

Macron et Johnson, la détestation cordiale

« Quand Boris Johnson vient à la rencontre d'Emmanuel Macron lors d'un sommet international, sous l'oeil des photographes, il prend la pose du cow-boy qui sort son colt ou se précipite vers lui en avançant sa mâchoire inférieure, comme s'il voulait lui casser la figure. Le Premier ministre britannique a fait de la clownerie permanente une tactique destinée à détourner l'attention et à relativiser la gravité de tout. Le temps des photos, le président français fait mine de trouver ça drôle. En réalité, les deux hommes se détestent cordialement et ne peuvent trouver aucun terrain d'entente. » estime L’Express.

« Leurs caractères sont aussi incompatibles que leurs pays se ressemblent, et ceci explique en partie cela. France, Royaume-Uni : deux anciens empires nostalgiques de leur hégémonie perdue, deux puissances militaires et nucléaires, deux sièges au Conseil de sécurité des Nations unies, deux grandes diplomaties, deux voisins comparables par leur poids démographique et leur PIB par habitant, deux nations non dépourvues d'arrogance et de sentiment d'exceptionnalité. » ajoute l’Express. 

Pas de collusion entre Trump et la Russie

L'enquête en cours du procureur spécial John Durham démontre que les accusations de collusion entre Moscou et l'ex-président américain étaient totalement fantaisistes selon l’Express.

« Pendant près de trois ans, au cours du mandat de Donald Trump, (…) ce que l'on a appelé "l'affaire russe" ou le "Russiagate" était censé démontrer l'existence, à partir de juillet 2016, d'une collusion entre le Kremlin et l'équipe de campagne de l'ancien président républicain" »

Dans cet imbroglio, qui est aussi un fiasco journalistique, le quotidien conservateur TheWall Street Journal est l'un des rares médias à esquisser une autocritique. Dans son éditorial du 5 novembre, il relève que "tout cela prouve que toute cette affaire n'est, du début à la fin, qu'une série de boules puantes lancées par l'équipe de campagne de Hillary Clinton, et dont la presse fut le promoteur crédule". Coté démocrate, The Washington Post admet que les investigations en cours du procureur Durham "jettent un doute sur certains articles publiés par les journaux, y compris le nôtre". C'est le moins que l'on puisse dire. 

La retraite d’Angela Merkel

Contrairement au social-démocrate Gerhard Schröder qui déclarait sans gêne en quittant la chancellerie qu’il allait dorénavant gagner de l’argent – il travaille depuis pour la compagnie énergétique russe Gazprom –, Angela Merkel n’a pas l’intention de monnayer sa réputation et son carnet d’adresses pour s’enrichir. Elle n’a jamais vu d’un bon œil les activités de son prédécesseur au service de Vladimir Poutine écrit Le Point.

Avec une retraite mensuelle de 15 000 euros, une voiture de fonction avec chauffeur, un garde du corps et un bureau doté de quatre employés au Bundestag jusqu’à la fin de sa vie, Angela Merkel n’aura aucun mal à joindre les deux bouts précise Le Point.

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