Piketty-Cagé excitent L’Obs sur un possible retour de la gauche; Valeurs enquête sur le harcèlement scolaire; Juppé flingue à mots couverts, Philippe sort ses banderilles; Bardella séduit chez Macron mais pas Bolloré; recherche secrétaire perpétuel …<!-- --> | Atlantico.fr
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L’Afrique, ses coups d’état et la perte d’influence de la France, la rentrée scolaire, succession de Hélène Carrère d’Encausse, et ascension de Jordan Bardella sont au menu de vos magazines.
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Revue de presse des hebdos

L’Afrique, ses coups d’état et la perte d’influence de la France, la rentrée scolaire, succession de Hélène Carrère d’Encausse, et ascension de Jordan Bardella sont au menu de vos magazines.

Anita Hausser

Anita Hausser

Anita Hausser, journaliste, est éditorialiste à Atlantico, et offre à ses lecteurs un décryptage des coulisses de la politique française et internationale. Elle a notamment publié Sarkozy, itinéraire d'une ambition (Editions l'Archipel, 2003). Elle a également réalisé les documentaires Femme députée, un homme comme les autres ? (2014) et Bruno Le Maire, l'Affranchi (2015). 

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En Afrique, « la France hors jeu » …

« La France hors jeu », c’est le titre en couverture de « l’Express »….L’ensemble des news magazines revient sur ces coups d’états qui secouent le continent africain , avec analyses , interviews et récits anecdotiques . Ainsi l’Express explique que «la France n'est pas directement responsable de ces putschs mais elle aurait dû prendre davantage ses distances avec plusieurs dirigeants autoritaires.  Au lieu de cela, elle a pratiqué une diplomatie à géométrie variable en adoubant notamment Mahamat Idriss Deby comme leader du Tchad en 2021 après la mort de son père, en l'absence de tout processus démocratique. En réalité ce sont les limites des régimes postcoloniaux qui explosent aujourd'hui. Nombre de ces états n'étaient démocratiques qu'en façade, les dirigeants confisquant le pouvoir et les richesses, quand la population s'en enfonçait dans la pauvreté. Une partie de la jeunesse est déçue par un système politique souvent dévoyé, dont elle ne perçoit pas les bénéfices concrets. Elle préfère s'en remettre à des hommes forts qui promettent des résultats tout en flattant leur ressentiment envers l'ancienne puissance coloniale. La France est devenue un bouc émissaire commode qui permet aux dirigeants et aux élites de s'affranchir d'une réflexion sur leur manquements mais l'attitude de Paris n'a rien arrangé. Le mag cite le spécialiste Antoine Glazer : « Au lendemain de la chute du mur de Berlin La France s'est comportée comme si elle était toujours chez elle alors que l'Afrique se mondialisait. Elle se retrouve aujourd'hui accusée de tous les maux même si son influence a considérablement diminué»…Le journal poursuit : «  En voulant jouer un rôle de gendarme elle a focalisé l'attention sur elle. Pour certains Paris n'aurait pas dû prolonger sa présence militaire après l'opération Serval de 2013 , - visant à repousser l’avancée des djihadistes du Nord du Mali sur Bamako, elle s’est transformée , avec Barkhane, en dispositif élargi à cinq pays »….

Dans l’Obs, Alain Antil, chercheur à l’IFRI répond « oui » à la question « Ces récents putschs à répétition touchent principalement des Etats francophones. Est-ce une remise en cause de la politique française menée depuis la colonisation ? » et argumente « Parmi les legs postcoloniaux qui expliquent ce rejet, la présence militaire française est la plus visible. La France est le seul ancien pays colonisateur à avoir maintenu pendant des décennies des bases militaires permanentes et mené une cinquantaine d’opérations. L’interventionnisme militaire, rendu possible par des accords signés peu après les indépendances, est une caractéristique majeure de la politique de la France qui suscite aujourd’hui la réprobation sur le continent. …Ces pays dénoncent aussi une forme de paternalisme dans la façon dont s’expriment les autorités françaises. Le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007, lorsqu’il a déclaré que « l’homme africain n’[était] pas assez entré dans l’Histoire », a été vécu comme une gifle. J’ai le sentiment que nos autorités ne se rendent pas compte du poids de tels propos vexatoires. Encore récemment, Emmanuel Macron a déclaré que le Mali, le Burkina Faso et le Niger « n’existeraient plus » sans les opérations militaires françaises. Sans s’en rendre compte, le président alimente le ressentiment…. »

La fin des Bongo au Gabon

Tous les hebdos semblent d’accord : au Gabon le putsch n’est qu’une révoultiuon de palais ; Il signe simplement la fin des Bongo et de relater : » Cela remonte à janvier 1965. Léon Mba, le premier président du Gabon, que les parachutistes français avaient sauvé d’un coup d’Etat l’année précédente, apprend alors qu’il est atteint d’un cancer. Jacques Foccart en est informé avant que le président gabonais se décide à lui en parler. Avec Maurice Robert, le « patron » de l’Afrique au Sdece (ancêtre de l’actuelle DGSE), il a passé au crible l’entourage du président gabonais ; son choix se porte sur son discret directeur de cabinet : Albert Bongo, 30 ans, qui « n’a pas une grande formation, mais qui a de la personnalité, du courage et de la volonté ». Des experts français rédigent un amendement à la Constitution pour créer un poste de vice-président pour Bongo, qui deviendra président à la mort de Léon Mba, en 1967. Ainsi commence l’histoire du clan Bongo dont la mainmise sur le pouvoir aura duré quarante-six ans. Quelle que soit la suite, cette page d’histoire s’est bel et bien refermée le 30 août 2023, lorsque le général Brice Oligui Nguema, commandant de la Garde républicaine, a pris le pouvoir et envoyé Ali Bongo « à la retraite ». L’Obs relate cet épisode anecdotique : « Nous sommes pendant la première cohabitation, avec Jacques Chirac à Matignon et François Mitterrand à l’Elysée, entre 1986 et 1988. Le Premier ministre a fait venir à ses côtés Jacques Foccart, l’ancien compagnon du général de Gaulle, pour être son conseiller aux affaires africaines. Un soir, Foccart reçoit un appel pressant d’Ali Bongo, le fils du président gabonais Omar Bongo : il demande à être reçu urgemment par Chirac, il est porteur d’un message de son père. Foccart raconte la suite : « J’informe le Premier ministre. J’ajoute qu’à mon avis, et suivant mes informations, il s’agirait d’instituer une monarchie héréditaire. Chirac éclate de rire. “Enfin, nous verrons bien, fait-il. Envoyez-lui des motards.” » L’entrevue a lieu, et, en effet, Omar Bongo veut instaurer dans son pays une monarchie héréditaire et faire d’Ali son héritier. Chirac le dissuade en lui conseillant de « méditer sur l’exemple de Bokassa », l’empereur tragi-comique de Centrafrique. Cette anecdote racontée par Foccart lui-même en dit long sur le rapport d’Omar Bongo à la France. Après deux décennies au pouvoir, il demandait toujours l’aval de Paris pour prendre une initiative politique aussi importante qu’un changement de régime. Et y renonce quand on lui dit « non ».

Alain Juppé, Son histoire française

Rappelez-vous, à la rentrée 2016, Alain Juppé faisait figure de grand favori pour la primaire de la droite et la présidentielle de 2017…Aujourd’hui membre du Conseil Constitutionnel, le «  fils préféré de Jacques Chirac » reconnait dans ses mémoires, « Une histoire Française »(Ed.Tallandier) : « En 2016 je me suis trompé de campagne ». Le Point a rencontré l’ancien premier ministre et publie les bonnes feuilles ( savoureuses) de l’ouvrage. Alain Juppé  analyse son échec : « J’ai complètement sous-estimé les effets dévastateurs d’une campagne organisée contre moi sur les réseaux sociaux. « On » m’y avait affublé du surnom d’« Ali Juppé ». « On » voulait par là stigmatiser les bonnes relations que j’entretenais avec l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou […]. J’eus sans doute le tort de traiter ces attaques par le mépris. […] Je continue à penser que la vraie raison de mon échec est plus profonde. En fait, je me suis trompé de campagne. Compte tenu de mes antécédents, je pensais que ma droite me resterait fidèle : ancien secrétaire général, puis président du RPR, président fondateur de l’UMP, je me disais que je pouvais compter sur le soutien de mes militants ; je devais donc donner la priorité à l’ouverture vers le centre-droit. Bonne tactique en effet… pour la campagne présidentielle elle-même, pas pour celle de la « primaire ». C’est ma droite qui m’a lâché… Je n’ai pas réussi, non plus, à faire comprendre ce que je voulais dire par « l’identité heureuse » dont j’avais fait ma bannière. … La « primaire de la droite et du centre » de 2016, en tout cas, a parfaitement tenu ses promesses. Elle a mobilisé plus de quatre millions de votants, score totalement inespéré. Et il en est sorti une candidature incontestable et incontestée : dès le 27 novembre 2016 au soir, l’union s’est faite autour de François Fillon, devant lequel s’ouvrait alors un boulevard ». Le normalien Juppé a l’art de « balancer «  quelques vannes , contre François Bayrou, mais aussi contre Bruno Le Maire , aujourd’hui en lice pour 2027 : «  Bruno Le Maire, lui aussi candidat à la primaire, souhaita me rencontrer. La discussion entre nous ne traîna pas : notre déjeuner au Dôme, à Montparnasse, le 19 janvier 2016, dura en tout et pour tout trois quarts d’heure. J’ai noté quelques-unes des phrases de mon convive : « Fillon ne compte plus. Sarko est en chute libre et ça va continuer. Au deuxième tour [de la primaire], nous resterons seuls en lice, toi et moi» . Pour rappel, Bruno Le Maire a obtenu 2,4% des voix à la primaire….Dans son interview au Point, Alain Juppé répond en creux à Nicolas Sarkozy qui a critiqué l’attitude de la France à l’égard de Vladimir Poutine :« Juste un regard sur le passé : je conteste fermement la thèse de ceux qui disent que nous avons encerclé et isolé Poutine en menaçant de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, ce qui expliquerait sa réaction. La réalité est beaucoup plus compliquée. Nous avons fait, nous les démocrates, Chirac et Schröder par exemple, beaucoup d’efforts pour intégrer Poutine dans le jeu international, y compris dans le G8. Que la Russie soit un grand pays voisin et qu’un jour – lorsqu’elle aura renoncé à déclarer la guerre à ses voisins et à violer le droit international – il faille lui parler, d’accord. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. Poutine mène un combat idéologique, une croisade contre ce qu’il appelle l’Occident décadent. Ce sont nos valeurs qui sont en jeu, la démocratie et l’État de droit. »

Edouard Philippe sème ses petits cailloux

Successeur à Matignon, et fils spirituel d’Alain Juppé , Edouard Philippe cherche à construire son destin ..Il publie «  Des lieux qui disent (Ed.J.C. Lattès) , «  rédigé entre Aout 2022  et juillet 2023 »  et se livre longuement dans Paris-Match qui lui consacre pas moins de six pages ! Il parle de sa famille, ses parents, ses enfants …Caracolant dans le peloton de tête des sondages de popularité, l’ex de Matignon la joue modeste : « je ne suis pas le plus populaire mais le moins impopulaire des hommes politiques français .La popularité est un perturbateur de la vie politique je continue à dire ce que je pense devoir dire même s'il y a un risque d'impopularité…. «  j'essaye d'élaborer une stratégie pour un pays le livre n'est pas un programme je donne les directions plus que les mesures qu'est-ce que l'on peut faire à 10 20 30 ans pour savoir où l'on veut arriver ma démarche est en décalage avec l'époque qui veut de l'immédiat du technique du spectaculaire mais elle me semble essentielle il faut avoir une stratégie d'ensemble avant de donner des mesures à court terme et le moment venu la proposer aux Français … Il revendique sa fidélité à Alain Juppé et son désaccord avec Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron sur la gouvernance « Présider et gouverner, ce n’est pas la même chose. Le président doit fixer un cap et les ministres sont là pour gouverner »… Ses rivaux potentiel en 2027 se nomment Gérald Darmanin et Bruno Le Maire . « Il est proche du premier et non du second », précise Match . Et Edouard Philippe a cette phrase « Il y a des gens que l’on estime, mais avec qui on ne partirait pas en vacances ». Les vacances, ce sera donc avec Gérald …

Vers le retour de la Gauche ?

 L’Obs n’y va pas par quatre chemins : c’est « le livre qui relance la Gauche », un pavé de 850 pages, « Une histoire du conflit politique », dont les auteurs « sont bien connus. Julia Cagé, professeure à Sciences-Po, et Thomas Piketty, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris  «forment un heureux couple à la ville. »

« Si l’on tire les leçons de l’histoire, assurent ses deux auteurs, la gauche est bien placée pour se remettre en selle et remporter les prochaines échéances électorales. Les données sont formelles, avancent-ils : l’assise populaire du bloc de gauche (LFI, EELV, PS, PCF) est beaucoup plus forte que ce que l’on prétend souvent, et en particulier bien plus que celle du Rassemblement national….Aujourd’hui, la gauche continue de recueillir les votes des ménages modestes urbains, le RN engrange des votes dans les classes populaires rurales, et Renaissance est, par le niveau social de ses électeurs, « le parti le plus bourgeois de l’histoire politique de France ». …..La gauche a plus de chances que le parti d’extrême droite d’étendre cette assise (populaire),  et de former le socle d’une majorité, ce qui marquerait un retour à la bipolarisation gauche-droite… la bipolarisation, qu’ils jugent plus féconde en termes de progrès social, est à portée de main. Il suffirait pour la gauche de parvenir à convaincre les classes populaires rurales de la rejoindre, car leurs intérêts profonds (pouvoir d’achat, services publics, éducation…) ne sont pas très différents de ceux des classes populaires urbaines. Mais qui, dans la classe politique, fera sien ce diagnostic et lancera cette conquête du vote rural ?

Impressionnant Bardella !

« Il est jeune, il porte beau » ,lit-on sur le site de  l’Express …C’est  du président du Rassemblement National, Jordan Bardella, tête de liste RN aux Européennes, qu’il s’agit .En parcourant l’article, on comprend qu’Emmanuel Macron lui-même a été quelque peu bluffé » à Saint-Denis par les remarques du député européen « qui s’est étonné » des différences entre les positions exprimées par Emmanuel Macron sur l’Ukraine et celles du président de Renew Europe, Stéphane Séjourné …Et un macroniste « du premier cercle » de noter que «  Bardella est convaincant, vraiment. » Même tonalité à droite rapportée dans le Point, avec cette citation d’une « figure de la droite « : « Ça m’arrache la g… de le reconnaître, mais le plus impressionnant de tous, c’était Jordan Bardella . »….. « Le type s’exprime sans excès, jamais un mot plus haut que l’autre. Il est bon, il a clairement marqué des points. Il est même capable de reconnaître quand il fait des erreurs, c’est dire… » d’après «  un sénateur qui est pourtant loin de partager ses vues politiques »…Plus « impressionnant » que Marine Le Pen ? questionne le magazine…Ces propos élogieux éveilleront-ils la curiosité de Vincent Bolloré, le puissant patron -notamment de presse,  Vincent Bolloré ? A ce jour il n’a pas souhaité rencontrer Jordan Bardella qui en serait marri.

Grincements chez Zemmour

Alors que Marion Maréchal vient officiellement d’être désignée  tête de liste de « Reconquêtes », (le parti fondé par Eric Zemmour), aux européennes de 2024, l’Express raconte que «  cette nomination est loin de faire l’unanimité »« le parti se déchire » … «  Le triumvirat que forment Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Marion Maréchal « vacille déjà . Et  «certains estiment que le fondateur serait devenu un poids pour la petite formation, qu’il « marque trop de l’empreinte de la défaite « …

L’enfer du harcèlement scolaire

Valeurs actuelles consacre sa couverture et une longue enquête à «  L’enfer du  harcèlement scolaire »  qui toucherait entre 800.000 et un million d'enfants par an, soit 10 pour-cent des élèves ». Le Mag  note que «  Derrière les écrans, c’est en fait tout un pan de la vie de leurs enfants auquel les parents n’ont pas accès ». VA revient sur l'histoire de petit Maël(10 ans) qui avait été médiatisée l'année dernière… et qui n'a été sauvé que parce que son père avait alors  réussi à remuer ciel et terre pour que le cas de son enfant soit enfin pris en compte après 3 années de harcèlement « par un camarade d'école, un gosse méchant comme la teigne qui l'a dans le pif . Du CE 1 au CM1  Maël encaisse chaque jour coup et injure en silence jusqu'à ce matin de mars 2022 où là des souffrances il explose devant sa maîtresse et la classe entière j'aimerais mourir pour que ça s'arrête l'enseignante ne juge pas utile de convoquer ses parents pour quelques envies suicidaires ». Le mag revient également sur le suicide , à Liévin, de Lindsay, 13ans,que «  personne n’avait prise au sérieux. » Les choses sont en train de changer… La première Ministre «  a promis de faire de la lutte contre ce fléau «  la priorité absolue de la rentrée » .A Herblay où une petite fille de onze ans s’était pendue parce qu’elle était devenue «  la tête de Turc d’une enseignante et de trois camarades », les élèves et l’enseignante ont été mis en examen…Et aujourd’hui «  les Gafam Google Apple Facebook Amazon et Microsoft ont ainsi l'obligation de faciliter le lancement d'alerte par les internautes et de coopérer avec les signaleurs de confiance.  Les récalcitrants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires mondial voire l'interdiction de leurs activités sur le marché européen. Mais des questions demeurent : » Comment expliquer une telle  exacerbation de la violence chez les enfants ?....

Un traitement contre la bronchiolite

C’est le Point qui l’annonce ; un traitement préventif contre la bronchiolite des bébés va être pourra être administré aux bébés à partir de cet automne . Cela concerne Tous les enfants nés à partir du 6 février 2023 . D’après le mag, «  lors des essais cliniques, le médicament a permis une diminution d’environ 70 % des infections par le VRS nécessitant une prise en charge médicale. Il a conduit à une réduction d’environ 80 % des hospitalisations. Les effets attendus sont importants, à la fois pour les familles et pour la saturation du système hospitalier, critique chaque hiver. « Encore faut-il que les parents soient nombreux à accepter l’injection pour leurs bébés. C’est l’enjeu des prochaines semaines », souligne Olivier Romain, pédiatre à Paris. » 

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