Macron joue aux petits chevaux dans l’Express; la France est rugby pour le Point, le pape funambule pour l’Obs; l’Huma fait appel aux multinationales; Attal fayote à droite, Roussel stalinise et Philippe a peur d’être juppéisé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Les Unes des hebdos de la semaine.
©
Capture d'écran 2023-09-15 L EXPRESSCapture d'écran 2023-09-15 LE POINTCapture d'écran 2023-09-15 L OBS

Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos : Marianne accuse le gouvernement de plomber un peu plus la SNCF en lui faisant assumer le coût des investissement nécessaires à la transition écologique. Le Point nous aide à tirer, à tout âge, le meilleur de l’intelligence artificielle, mais attention, elle ne pensera pas à notre place. L’Express et l’Obs s’interrogent sur deux successions délicates, celles de Macron et du Pape.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

Voir la bio »

Après Macron, le déluge ?

”La politique, c'est du rapport de force. Un élu qui ne peut pas se représenter perd tous rapports de force, et le système politique pense à l’après." L'Express rapporte ces propos de Macron devant les chefs de partis à Saint Denis, et liste les nombreuses forces centripètes du macronisme. ”Pour Emmanuel Macron, il est urgent de ne pas rester les bras croisés face à ces candidats déjà sur le pied de guerre. Opération survie.” Pour lui, ”il s'agit de rester seul au-dessus du lot.” La succession peut attendre ; il veut, confie un intime, ”éviter que quelqu'un cannibalise le débat public.”

Darmanin ose toucher à la cohérence de son action ? ”Macron glisse, à propos d'Edouard Philippe : ”c'est un ami.” Puis valide la sortie d'Attal sur l’abaya, qui ”éclipsera la prestation tourquennoise de son ministre de l’Intérieur." Attal justement, le bon élève présent dans les médias qui, toujours selon un ministre ”fait du macronisme après Macron : on s’est objectivement plutôt déporté à droite, le pays aussi, et ça ne pose aucun problème à Gabriel.”

Bruno Le Maire ? Il a ”des pas de côté feutrés, subtils,” demandant à ses troupes de l'Assemblée nationale de ne pas se rendre à Tourcoing, pour ne pas gonfler les rangs de Darmanin. Et n’oublie pas son échec à la primaire à droite : ”je ne me projette pas car j'ai fait l'erreur une fois de me projeter trop tôt,” confie-t-il en privé. Pourtant, il se dit ”convaincu que le dépassement que propose Macron est juste et restera juste, c'est l'option la plus crédible pour diriger le pays en 2027.”

Edouard Philippe a la hantise d'être juppéisé, de connaître la défaite de son mentor à la primaire de droite de 2016. Un proche confesse : ”Édouard ne parle jamais de ça. Il ne pense qu'à ça, on ne pense qu'à ça.” Il sait aussi se méfier de la vindicte présidentielle : ”le président a des affections discontinues.” Et sait feindre l’indifférence : ”puisque l'heure n'est pas encore au grand déballage programmatique, autant creuser son sillon sans se laisser marcher sur les pieds.”

Pour l'hebdo, ”pas une histoire de dauphins, donc. Au choix, une course de petits chevaux qui ne veulent pas se laisser distancer, ou une bataille d'apprentis crocodiles se disputant une place dans le marigot.” Voilà de quoi donner du fil à retordre à Stéphane Séjourné. Le secrétaire général de Renaissance, confie à Match : ”comme me disait Jean-Paul Huchon (ex-président socialiste de la région Ile-de-France pour qui il a travaillé): ”réussis là où tu es et on pensera à toi.” Et l’hebdo de préciser ”voilà une réflexion qui n'a rien de macroniste…” En tout cas, cette partie de petits chevaux n’amuse pas Elisabeth Borne : l'Express nous apprend qu’elle a demandé (sans succès) à Clément Beaune de retirer sa réponse à une question de la Tribune : ”- Clément Beaune, de quoi rêviez-vous enfant ? - De devenir président. J’étais jeune ! (rires)”

La grande défaite du Président, il l’a annoncée lui même dans Le Point : ”la condition pour que les valeurs que je porte perdurent, c'est que les forces républicaines travaillent ensemble [...] Ceux qui ont des ambitions ne doivent pas l’oublier. Il faudra dans 4 ans veiller à cette unité.” Autrement dit, un bloc central pourra il subsister hors du ”contexte exceptionnel” de 2017 ? ”C'était là le sens de l’histoire, a toujours pensé Emmanuel Macron, qui se considère moins comme un architecte que comme l'étincelle qui a mis la machine en marche,” pour l'Express. Mais les vieilles étiquettes gauche et droite ont ressurgi dans la querelle pour Matignon, et si tous sont d'accord, de Bayrou à Le Maire en passant par Philippe, sur la ”nécessité absolue d'organiser le bloc central” pour ne pas qu'il devienne ”parfaitement ingouvernable,” c'est pour l’Express ”une preuve qu’Emmanuel Macron a échoué à consolider un bloc de pensée, une doctrine complète en même temps qu'un bloc politique."

François, pape funambule

La visite du pape François à Marseille donne à l'Obs l'occasion d'en faire un portrait si politique qu’on se demande s'il n'oublie pas le caractère religieux de l'institution Eglise. Premier pape jésuite et latino-américain, François ”a inauguré un style de pouvoir, avec ses mots d'une étonnante simplicité, le choix d'un nom emprunté à Saint François d'Assise, puis sa décision de s'installer dans un modeste 2 pièces.” L’hebdo le dépeint en funambule, sur une ligne de crête, attaqué de toute part : ”quoi qu'il fasse et dise, il clive.” C'est encore hors du monde catholique qu'il trouve le plus d’écho, à travers ses appels à l'accueil de l'autre, comme les gays, les divorcés remariés. ”Peu importe, pour ces laïcs, que l'évêque de Rome s'oppose toujours à de réelles évolutions doctrinales sur ces sujets…” Il appelle à ”une Eglise pauvre, pour les pauvres,” veut actualiser la doctrine sociale de l'église contre les injustices du XXI° siècle, s’impose à l’ONU comme défenseur de la planète grâce à son encyclique Laudato Si.

Il bouscule la Curie romaine, l'accuse d'Alzheimer spirituel. Vingt évêques issus du clergé américain conservateur, vont jusqu’à réclamer sa démission : le sacro-saint célibat des prêtres est au cœur de la grogne, même si derrière se cachent l'interdiction de la peine de mort, explicitée en 2018, ou les messages dénonçant un capitalisme débridé, ”érigé en idole.” Doctrinalement, là encore, rien de bien nouveau, mais de quoi coaliser ”les courants évangéliques américains, mais aussi des droites extrêmes identitaires européennes,” contre son insistance en faveur de l'accueil des migrants, au nom de ”la fraternité entre tous les hommes,” message de sa dernière encyclique.

Il vient "à Marseille, mais pas en France," dans le cadre des 3e rencontres méditerranéennes pour parler du drame des migrants, comme en miroir du discours de Lampedusa qui avait ouvert son pontificat, contre ”la globalisation de l’indifférence” face à la ”tragédie de la migration.” Emmanuel Macron a donc fait des pieds et des mains pour pouvoir rencontrer le pape, à défaut d'une visite officielle : ”François a toujours privilégié les périphéries, les petits pays, plutôt que les grands." Une visite à la ville dont le cardinal, Jean-Marc Aveline, est le nouvel homme fort de l'épiscopat français. Il se murmure même qu'il est papabile.

”François semble vouloir parachever ses réformes, notamment à travers un ambitieux ”synode sur la synodalité,” dont l'issue pourrait redéfinir le fonctionnement même de l'église catholique.” En jeu : une prise de décision collective, associant les laïcs. On comprend que les évêques grincent des dents mais ”puisque la majorité de ses évêques s'est arc-bouté contre sa volonté d'ouverture, c'est désormais en court-circuitant ses propres troupes qu'il remonte au créneau,” affirme un vaticaniste. Fin politique, ”le pape assume, seul, des décisions toujours plus tranchantes. Certains dénoncent un raidissement, d'autres y voient la marque de son opiniâtreté,” commente l'hebdo. Un cardinal, accusé de mauvaise gestion dans une affaire de placement immobilier, s'est vu destitué de son rang. Les cardinaux du Sacré-Collège qu’il a nommé, sont tous ses partisans. Et sont chargés d'élire son successeur.

La France est rugby, et Antoine Dupont est son capitaine

”Un cerveau de moine tibétain sur un corps de poupon survitaminé," c'est le portrait d'Antoine Dupont par le Point. Le capitaine de l'équipe de France de rugby ”est devenu une locomotive pour tout le rugby français.” Dupont, c'est le petit (1m 74) bigourdan qui ne voulait pas monter à Toulouse, et s’éloigner de l’hôtel-restaurant familial où est mort son père après de longues années de coma. Pour un spécialiste du Midol, ”Antoine s'est constitué une carapace et a développé une volonté hors normes de réussir au plus haut niveau, dans le rugby. Ceux qui le côtoient connaissent sa double personnalité. Le bon gars venu de la terre, badinant avec sa bande de potes. Et l'homme secret, implacable dans sa manière d'aborder les matchs, parfois froid et méthodique, une attitude que certains analysent comme de l’indifférence.” Il faut dire que ”sa méticulosité obsessionnelle en fait un joueur capable d'anticiper tous les faits de jeu plusieurs coups à l’avance,” ce qui va bien avec le management à la Fabien Galtié, qui a révolutionné l’encadrement des Bleus et en a quintuplé le staff : ”des spécialistes de la haute performance qui scrutent états d'âme et condition physique des joueurs sur tableau Excel.”

Pour l'ancien international Yoann Huget, Dupont ”peut mettre tout le jeu en équation  et, dans le même temps, tout bouleverser sur un coup de génie.” Pour Florian Grill, président de la FFR, ”l'imprévu fait partie de la dramaturgie de notre sport, encore plus durant une Coupe du monde. Antoine est l'incarnation de cet imprévu.”

Pour Match, la France est ”championne de la ferveur” : l'engouement pour le match d'ouverture contre les All Blacks l’a prouvé. Les retombées économiques sont estimées entre 1,9 et 2,4 milliards d'euros, nous apprend l’hebdo.

Pour renflouer les caisses, la fête de l'Huma fait appel aux multinationales

La faute à son déménagement de La Courneuve a Brétigny-sur-Orge, la fête de l'Huma a connu en 2022 une perte sèche de près de 5000 00€ sur un budget total de 7,3 millions. Alors le journal "va chercher l'argent là où il est. Dans les grandes entreprises.” EDF était convaincu depuis longtemps, et on retrouve dans le supplément du journal Veolia, Dassault Aviation, Safran, la SNCF, TotalEnergies... De quoi faire connaître leurs campagnes de recrutement, mais aussi ”ça permet de s'acheter de bonnes relations dans l'entreprise, notamment avec la CGT. Et puis, c'est un signe d'intégration dans le tissu politique et social…” Pour d'autres c'est ”une forme d'impôt révolutionnaire.” Le salon professionnel attenant à la fête, "l'espace collectivités” connaît un grand succès : les élus y rencontrent les équipes commercial d’entreprises intervenant dans le secteur public. Selon l'Express, ”pas de lien capitalistique, mais des liens amicaux sûrement” : le directeur du salon s’occupe aussi de la communication de la CGT du commerce et fut dircab d'un maire PC.

Fabien Roussel, ”dans le plus pur moule stalinien”

C’est l’Express qui le dit : ”au fil de l'existence de la Nupes, il est devenu un objet de marketing politique dont la vertu est de ne pas être Jean-Luc Mélenchon.” Le leader ”rassure la droite parce qu'il partage profondément une forme de bon sens, d'amour de la culture nationale,” pour Julien Aubert, vice-président des Républicains. Mais l'hebdo rappelle que derrière, il y a bien toujours un communiste. Son groupe a voté contre la résolution qualifiant de ”génocide” l’holodomor l'extermination par la faim des ukrainiens dans les années 30, puis a porté en mai une résolution condamnant ”l'institutionnalisation par l'Etat d'Israël d'un régime d’apartheid.” Une condamnation de la politique de l'Etat hébreu ”depuis 1948.” Soit dès sa naissance. Pour l’ancien camarade Konopnicki, "depuis les années 1960, il existe un antisémitisme chez les communistes qui se déguise sous le nom d’antisionisme. Il diffuse encore aujourd'hui au sein du parti.” Roussel a détourné le regard… Il s’est offusqué à l'idée que la France envoie des chars en Ukraine, préférant ”agir pour la paix en priorité.” Pour un expert de la fondation Jean-Jaurès, ”PCF et LFI partagent les mêmes positions sur bien des sujets géopolitiques.”

Plus loin, l'hebdo interviewe l'historien François Kersaudy, qui explique sa popularité : ”chez nous, il y a toujours ce rêve d'une société communiste parfaitement juste et égalitaire, alors même qu'il a toujours mené à la catastrophe.” En France, "on reste d'une naïveté absolue…” Pour l'historien, ”le trotskisme, plus subtil, se porte à merveille,” infiltrant les combats syndicaux, écologistes, décolonaiux, féministes, antiracistes… ”à leurs yeux, tout est bon pour abattre le capitalisme- y compris l'islamisme, ce qui est un mauvais calcul.”

Pour l'historien, ”Poutine est un soviétique chimiquement pur, et il en a conservé la mentalité. La seule différence avec Staline, c'est que ce dernier n'utilisait la mafia que pour faire la police dans les camps, alors que Poutine lui a confié toute l'économie russe.” Guaino, Sarkozy qui plaident pour négocier avec Poutine, c'est un contresens : ”De Gaulle disait toujours que la France se situait au-dessus des rivalités entre blocs en temps de paix, mais qu'en temps de menaces militaires, il ne fallait surtout pas se tromper de camp. Sa pensée a ainsi été complètement dévoyée.” Et de rappeler que la mentalité soviétique ne respecte que la force : ”après la prise de la Crimée en 2014, on aurait dû comprendre, mais on a choisi de ne rien voir.”

Les métiers en tension, clé de la loi immigration ?

Le titre de séjour ”métiers en tension,” c'est pour la droite ”un appel d'air à l'immigration illégale,” mais aussi un totem pour l'aile gauche de la majorité, explique l’Express. Le projet de loi octroie un titre de séjour aux étrangers résidant depuis au moins 3 ans en France, et exerçant un métier en tension depuis au moins 8 mois sur les 2 dernières années. Borne "redoute son assimilation à une opération de régularisation massive.” A ce jour, la demande doit être conjointe par l'étranger et son employeur, ”or l'exécutif a noté que certains chefs d'entreprise ne lancent aucune démarche afin de garder une main d'œuvre bon marché.” On ne sait pas si LR accepterait de permettre aux salariés seuls de faire la demande, ce qui donnerait une majorité au texte. Pour l'hebdomadaire ,un deal avec la gauche serait une autre option possible, mais elle ne serait pas gratuite : ”l'adoption du texte serait une victoire majeure pour l'ambitieux ministre de l'Intérieur, que la gauche a en horreur.” Il va falloir choisir…

Le Point a suivi Gérald Darmanin à Pointe-à-Pitre, convié à la rentrée parlementaire du groupe LIOT, ”un ensemble hétéroclite devenu force pivot au sein de l'hémicycle autant que bête noire du gouvernement après qu'il a bien failli le faire trébucher sur la réforme des retraites.” ”L’anti-Borne,” ”le ministre le plus politique de tout le gouvernement” pour les parlementaire présents est venu ”faire entendre sa propre identité, celle d'une droite ferme sur le régalien doublée d'une sensibilité sociale à destination des classes populaires.” Le ministre de l’Intérieur, après le rappel à l'ordre d'Elisabeth Borne lors de sa rentrée politique : ”soit je reste sur mon canapé et je râle, soit je fais de la politique. J'ai choisi la seconde, quitte à me faire taper sur les doigts.” A ceux qui le voient en lice pour 2027, il affirme pourtant via l’hebdo : ”je pense qu’Édouard Philippe est mieux placé. Nous avons, certes, une sensibilité différente. S'il est en capacité de l'emporter et qu'il écoute je l'aiderai, évidemment.” Que de conditions... Alors que s'ouvre pour lui une annus horribilis sécuritaire, avec les grands rassemblements sportifs, les venues de François et de Charles III qui nous attendent, et que les coups et violences volontaires ont bondi de 15% en un an, il affirme que ”le bilan, ce n'est pas une question de chiffres. Ce qui compte, c'est l'impression : est-ce que le ministre essaye ? Est-ce qu'il a l'énergie ? Est-ce qu'il nous comprend ?”

Et l'hebdo de rappeler que le projet de loi immigration sera un moment de vérité, ”l'occasion de démontrer qu'il a la détermination et la capacité à faire adopter un texte difficile sans avoir recours au 49-3. Et ainsi creuser le fossé qui l’oppose, dans la méthode, avec la Première ministre.” 

Les finances des collectivités locales vont bien, et c'est la Cour des comptes qui le dit, nous apprend l'Express. Elles détiennent 60 milliards d'euros sur leur compte auprès du Trésor, ont une épargne nette de 26,3 milliards d'euros, contre 17,7 milliard en 2016. Une situation bien meilleure que celle de l'Etat, avec un endettement qui ne représente plus que 4,3 années d'épargne contre 5,3 il y a 7 ans. La taxe foncière, dédiée auparavant aux départements, tombe dans l'escarcelle des communes, et compense la suppression de la taxe d'habitation. La flambée de la taxe foncière s'explique donc autrement que par la suppression de la taxe d'habitation et le choc énergétique…

Un peu trop mollo sur les mollahs

La police des mœurs iraniennes traque celles qui enlèvent le voile, mais l'Express nous apprend qu'elle devrait aussi s'attaquer aux membres du régime infidèles: un compte Telegram, Radio gilan, tenu par un journaliste iranien exilé en Allemagne diffuse des vidéos des membres du régime pris en flagrant délit d'infidélité ou d’ébats homosexuels. ”Pour de très nombreux membres du régime, la religion s'arrête à la porte de la maison : ils font semblant de suivre les préceptes de l'islam, mais mènent une vie privée corrompue. Tout le monde le sait, même la base la plus religieuse sur laquelle repose le régime,”affirme un spécialiste de l’Iran. ”De quoi mettre en lumière la terrible hypocrisie du régime islamique.”

Dans l’Obs, le politologue iranien Farid Vahid, qui a participé au roman graphique de Marjane Satrapi Femme, Vie, Liberté, le confirme : ”quatre décennies de religion obligatoire nous ont fait tourner la page de la religion.” Quant au voile : ”si ce symbole de l’oppression de la femme tombe, le régime tombe avec.”

Attal en a-t-il encore dans le cartable ?

Baromètre Ipsos Le Point le hisse à la 2e place de son classement des personnalités politiques : le port de l’abaya lui fait gagner 11 points. Mais attention : ”cela risque d'être compliqué de se maintenir à un tel niveau. A droite, les attentes sur la question scolaire sont très fortes.”

En tout cas, il séduit Xavier Bertrand, qui selon l’Express prédit que "Emmanuel Macron finira son quinquennat avec un jeune issu de la Macronie à Matignon, Denormandie ou Attal."

Le Point nous informe qu'entre Sarkozy et Macron, ”c'est la guerre froide.” Un proche l’affirme : ”Nicolas Sarkozy voudrait qu’Emmanuel Macron l'envoie discuter avec Vladimir Poutine. Mais Macron ne le fera jamais…” L’ex, qui se targue d'avoir ”arrêté les chars russes” à la frontière de la Géorgie en 2008, a pu se venger en critiquant la politique internationale de l’actuel dans son Temps des combats. Mais demandez aux géorgiens ce qu'ils en pensent… Ajoutez-y l’adoubement de Darmanin : "depuis, ce n'est pas la joie. Ils ne sont pas prêts de se voir.”

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !