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Le plus important massacre remonte à l’année passée, lorsque 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit à la frontière entre le Tchad et le Cameroun.
Le plus important massacre remonte à l’année passée, lorsque 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit à la frontière entre le Tchad et le Cameroun.
©Reuters

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La protection de la biodiversité est essentielle pour l'équilibres des écosystèmes et, ce qui est sans doute plus motivant pour les autorités des pays concernés, au développement d'un tourisme basé sur l'observation de la nature. Malgré ces deux constats, force est de constater que les braconniers semblent toujours avoir un temps d'avance sur les rangers chargés de protéger la faune.

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Six éléphants, dont quatre bébés, abattus au Kenya

Le plus important massacre remonte à l’année passée, lorsque 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit à la frontière entre le Tchad et le Cameroun. C’était au mois de mars. Entre temps les rhinocéros ont pour leur part complètement disparu du Mozambique, où ils étaient la cible des braconniers. Des mesures sont prises régulièrement pour essayer de contrer ce phénomène mais sans grande efficacité. En Tanzanie, un ministre avait même suggéré il y a quelques mois de faire passer une loi permettant de condamner à mort les braconniers. Sans succès.

Parmi les six éléphants retrouvés morts au Kenya, l’un d’entre eux était si jeune qu’il n’avait pas encore de défenses. Quel intérêt alors de le tuer, si ce n’est de la barbarie, quand on sait que la motivation des braconniers est la revente de l’ivoire sur le marché noir, notamment en Asie, où il se négocie à prix d’or. Cette fois-ci, trois suspects ont été arrêtés. S’ils avère que ce sont eux les coupables, sans aller jusqu’à souhaiter que leur soit infligée la même peine que celle qu’il ont fait subir à leurs victimes, espérons qu’ils soient durement sanctionnés.

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En Tanzanie, un ministre suggère que les braconniers soient exécutés

C’est un ministre en charge de l’environnement en Tanzanie qui fait cette fois parler de lui avec sa proposition pour le moins radicale : il faudrait selon lui réserver le même sort aux braconniers qui tuent des éléphants que le sort qui est réservé aux éléphants eux mêmes, c’est à dire les abattre. Cette proposition, dont on voit difficilement comment elle pourrait être adoptée, témoigne du désarroi des autorités et des associations de protection des animaux et de l’environnement dans ce pays, et plus largement sur le continent africain.

On se rappelle du massacre qui avait eu lieu en mars dernier, où 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit par des braconniers à la frontière du Tchad et du Cameroun. La montée semble-t-il inexorable du cours de l’ivoire, notamment sur les marchés asiatiques, ne fait qu’encourager les braconniers, avides d’argent, à prendre de plus en plus de risques, quitte à abattre des innocents qui se trouveraient sur leur passage. 30.000 éléphants on été abattus en 2012 pour l’appât du gain. Si rien n’est fait, l’espèce pourrait totalement disparaître à horizon d’une douzaine d’années.

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Des chiens policiers capables de détecter l’ivoire de contrebande

Nous nous sommes souvent fait l’écho sur zegreenweb du scandale du braconnage des éléphants pour leur ivoire, dont raffolent particulièrement certains pays asiatiques. Leur effet sur la population de cette espèce que l’on sait menacée est dramatique. Il y a quelques semaines encore, c’étaient 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, qui avaient été abattus en une nuit à la frontière du Tchad et du Cameroun. Avec un prix du kilo d’ivoire qui atteint les 2.000 dollars sur le marché noir asiatique, plus rien ne semble arrêter les braconniers.

C’est pourquoi le département américain chargé de la protection des espèces animales a déjà dressé quatre chiens pour que ces derniers soient capable d’aider les douaniers à détecter l’ivoire issu des cornes d’éléphants, ainsi que les cornes de rhinocéros, dont nous parlons sensiblement moins, mais qui font également l’objet d’un important trafic. Ils s’appellent Viper, Butter, Lancer et Locket et opéreront dans les aéroports, ports et dans les centres Fedex ou UPS.

13 semaines de formation et d’entraînement auront été nécessaires pour que ces chiens, d’habitude entraînés pour renifler des plantes et autres fruits interdits sur le sol américain car pouvant renfermer des insectes potentiellement porteur de maladies, soient parfaitement capable de reconnaître l’odeur des cornes d’éléphants et de rhinocéros et ainsi contribuer à la lutte contre ce trafic qui met en danger des espèces déjà menacées. Espérons que cette initiative fera des petits.

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