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2023 a été l'année où le grand public a découvert tout ce qu'on était capable de faire avec les modèles d'intelligence artificielle, de ChatGPT aux générateurs d'images comme Midjourney.
2023 a été l'année où le grand public a découvert tout ce qu'on était capable de faire avec les modèles d'intelligence artificielle, de ChatGPT aux générateurs d'images comme Midjourney.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Minute Tech

En 2023, l’intelligence artificielle a beaucoup progressé et s’est notamment illustrée pour sa capacité à produire des textes comme des images. Compte tenu du potentiel montré jusqu’à présent, à quoi peut-on s’attendre en 2024 ?

Jean-Paul Pinte

Jean-Paul Pinte

Jean-Paul Pinte est docteur en information scientifique et technique. Maître de conférences à l'Université Catholique de Lille et expert  en cybercriminalité, il intervient en tant qu'expert au Collège Européen de la Police (CEPOL) et dans de nombreux colloques en France et à l'International.

Titulaire d'un DEA en Veille et Intelligence Compétitive, il enseigne la veille stratégique dans plusieurs Masters depuis 2003 et est spécialiste de l'Intelligence économique.

Certifié par l'Edhec et l'Inhesj  en management des risques criminels et terroristes des entreprises en 2010, il a écrit de nombreux articles et ouvrages dans ces domaines.

Il est enfin l'auteur du blog Cybercriminalite.blog créé en 2005, Lieutenant colonel de la réserve citoyenne de la Gendarmerie Nationale et réserviste citoyen de l'Education Nationale.

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Atlantico : En 2023, l’intelligence artificielle a beaucoup progressé et s’est notamment illustrée pour sa capacité à produire des textes comme des images. Compte tenu du potentiel montré jusqu’à présent, à quoi peut-on s’attendre en 2024 ?

Jean-Paul Pinte : Ces dernières années, les débats sur l’intelligence artificielle ont été très présents dans l’espace public. Plus aucune revue ou magazine ne sort sans que la thématique ne soit abordée. Alors que certains acteurs mettent en scène les performances de ces nouvelles machines, d’autres soulignent les risques liés à ces technologies : opacité, biais ou même risques existentiels pour l’espèce humaine. On se demande comment vont se déployer ces controverses et quelles formes de régulation mettre en place pour contrôler ces machines et comment les articuler avec les règlementations existantes ?

L’éthique de l’IA s’est constituée en une forme de « réponse » proposée par le milieu même de l’Intelligence artificielle pour se prémunir contre les risques mais il nous faut savoir assez vite  comment les mondes professionnels qui les utilisent appréhendent ces questions.

En 2024, face à l'explosion de l'utilisation de l'intelligence artificielle en ligne, l'une des parades va consister à placer des "pièges" pour compliquer la tâche de l'IA. Dans le monde de la photo comme de l'illustration, des solutions sont développées. C’est ce que nous rappelle ce podcast sur Radio France.

2023 a été l'année où le grand public a découvert tout ce qu'on était capable de faire avec les modèles d'intelligence artificielle, de ChatGPT aux générateurs d'images comme Midjourney, mais aussi ce que cela représentait comme risques à la fois pour la sécurité face à la désinformation et face aux questions de propriété intellectuelle puisque ces IA s'abreuvent d'à peu près tout ce qui est sur Internet.

Alors en 2024, si évidemment il va être question de réguler l'utilisation de ces IA, il y a un autre défi qui apparaît et qui consiste... à être plus malin que les robots. Cela revient à brouiller les pistes : depuis plusieurs semaines le monde du numérique réfléchit à comment sécuriser les contenus. Et c'est le cas des trois plus gros fabricants d'appareils photo, Nikon, Canon et Sony, qui ont décidé de mettre leurs forces en commun pour développer une technologie incluse dans leurs appareils, qui apposera une signature numérique pour les photos.

Et cela se veut invisible à l'œil nu : c'est juste un bout de code informatique ajouté à la photo et enregistré sur la blockchain qui est un registre extrêmement sécurisé dont les informations sont inviolables. D'autres solutions vont encore plus loin, comme Glaze, un projet développé par l'Université de Chicago, qui propose aux dessinateurs et illustrateurs de barbouiller leur création de façon totalement invisible pour nous mais qui la rend illisible pour une IA qui voudrait s'inspirer de son style.

"Au coeur de Glaze il y a le fait qu'il y a une énorme différence entre la façon dont les humains perçoivent une image et la façon dont les modèles qui entraînent l'IA voient les images. Donc si vous êtes un artiste et que vous passez dans Glaze l'art que vous publiez en ligne, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles... un modèle qui essaie de voler votre style à partir de cette oeuvre apprendra quelque chose de très différent, et quand il essaiera de vous imiter, il échouera", a expliqué dans une interview pour la BBC le professeur Ben Zaho, créateur de Glaze.

Une signature ultra-sécurisée qui sera effacée si l'image est détournée pour créer un deepfake c'est à dire une photo ou une vidéo transformée par l'IA, ce qui rendra plus facile le repérage des faux, grâce à un site créé pour l'occasion et nommé Vérify. L'été dernier Canon avait déjà commencé à travailler sur ce sujet avec l'agence de presse Reuters pour proposer cette certification des photos, qui devrait donc désormais apparaître chez d'autres fabricants.

L'intelligence artificielle (IA) a connu une année 2023 charnière, marquée par des avancées significatives mais aussi par des craintes quant à son utilisation potentielle. Le système Q*, développé par OpenAI, pourrait marquer une avancée vers l'intelligence générale artificielle (AGI), un concept qui reste encore largement hypothétique. L'AGI symbolise un point de bascule où l'IA surpasserait les capacités humaines dans des domaines tels que le raisonnement contextuel et la créativité authentique. Cependant, les implications exactes de cette technologie, ainsi que sa faisabilité, restent un sujet de débat parmi les scientifiques.

Parmi les tendances à suivre : l’émergence de systèmes LLM multi-agents. Des sociétés comme InstaDeep s’illustrent particulièrement dans le domaine. L’avenir des LLM dans un contexte B2B ne se traduira pas forcément en un échange avec un chatbot unique et omniscient, mais probablement dans la collaboration au sein d’équipes hybrides, constituées d’humains et d’assistants IA aux champs de compétences et responsabilités délimitées.

L’avenir de l’IA s’oriente également vers des modèles plus légers et distillés, capables de fonctionner directement sur des smartphones. Ce tournant technologique pourrait permettre aux géants Apple et Google de tirer leur épingle du jeu sur le long terme, grâce à leur capacité à intégrer de véritables assistants personnels disponibles à tout instant sous nos mains dans les appareils mobiles, et à réduire considérablement les coûts opérationnels grâce à une exécution locale, ce qui leur donnerait un avantage compétitif de taille face à OpenAI dont les coûts d’infrastructure sont extrêmement élevés.

Certains titres de presse chantent déjà les mérites de l’IA quantique. De quoi s’agit-il et comment pourrait-elle révolutionner 2024 ? 

Jean-Paul Pinte : En 2023, l’IA générative a été au cœur des préoccupations du grand public et des entreprises, et a fait renaître l’espoir que la technologie puisse catalyser le progrès de l’économie et de la société. Alors qu’elle continuera d’être au centre des discussions l’an prochain, d’autres technologies majeures devraient également atteindre un niveau de maturité ou un point de rupture en 2024 et ainsi contribuer à résoudre les principaux défis auxquels sont confrontés actuellement les entreprises, la société et l’environnement.

Dans la Technovision de CapGemini communiquée en chaque début d’année on évoque dans les 5 technologies à venir celle de l’IA Quantique. Une course au cyber-armement fait rage, dans laquelle les progrès en matière de puissance de calcul doivent être contrecarrés par le renforcement des mécanismes de défense numérique. Par exemple, l’IA et le Machine Learning sont de plus en plus utilisés pour la détection des menaces, tandis que le modèle de sécurité « Confiance Zéro » (zero-trust) est en passe de devenir la norme partout dans le monde. Mais une nouvelle menace est apparue récemment, portée par le développement de l’informatique quantique, qui peut rendre obsolètes nos standards de chiffrement actuels comme RSA et ECC.

Le développement d’algorithmes résistants à l’informatique quantique devient donc impératif pour maintenir la confidentialité et la sécurité des données à l’avenir. Aux États-Unis, les normes de cryptographie post-quantique (Post Quantum Cryptography), c’est-à-dire les algorithmes de chiffrement censés résister aux attaques quantiques, seront publiées en 2024 par l’Institut national des normes et de la technologie (NIST). La loi sur la préparation à la cybersécurité de l’informatique quantique (Quantum Computing Cybersecurity Preparedness Act) exige que les organisations publiques et privées travaillant pour l’Etat américain migrent vers la cryptographie post-quantique dans un délai d’un an après la publication des normes du NIST. Ce sujet sera certainement au cœur des préoccupations des dirigeants en 2024.

Imaginer se fusionner l'apprentissage automatique permis par l'IA et l'informatique quantique, c'est voir deux des domaines scientifiques les plus avancés unir leurs forces. Une promesse de résoudre des problèmes autrefois insolvables, mais également de transformer notre compréhension de la technologie nous rappelle cet article du site Clubic.

Même si l'informatique quantique a réalisé des progrès prometteurs ces dernières années, nous ne sommes pas réellement entrés dans l'ère quantique.

Certes, OVH a déjà son propre ordinateur quantique et Google s'empresse de travailler le chiffrement des siens. Nous sommes même conscients des risques en termes de cybersécurité que peuvent représenter ces machines douées d'une puissance de calcul phénoménal. Toutefois, le chemin est (très) encore long avant de pouvoir affirmer que l'informatique quantique fait partie de notre quotidien.

Depuis l'émergence des systèmes d'IA, une nouvelle voie de la recherche s'est ouverte : celle de l'exploration de l'apprentissage automatique quantique. Des acteurs du privé comme IBM et Google sont déjà pleinement investis dedans, ainsi que des start-up comme IonQ ou Rigetti. Le milieu académique lui non plus n'est pas à la traîne : le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) mène également ses propres recherches dans le domaine.

L’informatique quantique, souvent saluée comme la prochaine vague d’innovation informatique, devrait cependant faire des progrès significatifs en 2024.

Les ordinateurs quantiques fonctionnent à l’aide de particules subatomiques appelées qubits, offrant ainsi la possibilité de résoudre des problèmes complexes plus rapidement et plus efficacement que les ordinateurs traditionnels. Cependant, l’informatique quantique est confrontée à des défis, notamment la nécessité de températures extrêmement basses pour que les qubits fonctionnent et les risques de cybersécurité. Néanmoins, des acteurs majeurs comme IBM, Google et Microsoft investissent massivement dans l’informatique quantique, et ses applications devraient s’étendre au-delà des projets à petite échelle, pour devenir à terme une partie intégrante de la vie quotidienne.

Faut-il s’attendre à ce que la technologie digitale continue de bouleverser nos modes de travail (en brouillant la ligne entre le virtuel et le physique comme avec le télétravail, par exemple) ou notre expérience utilisateur/consommateur ? A quoi s’attendre, exactement ?

Jean-Paul Pinte : Convaincu de la nécessité d’une réflexion approfondie concernant leurs effets sur l’emploi et les conditions de travail, le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, en partenariat avec Inria, a fondé le LaborIA, nouveau laboratoire de recherche consacré spécifiquement à l’exploration de ces thèmes.

 En charge de la coordination du Programme national de recherche en IA (PNRIA), lancé fin 2018, Inria est pleinement impliqué dans la création du LaborIA, aux côtés du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, fin 2021. « Il s'agit d'un centre de ressources et d'un laboratoire commun, qui a pour but de mieux cerner l’intelligence artificielle et ses effets sur le travail, l’emploi, les compétences et le dialogue social, explique Isabelle Herlin, coordinatrice du PNRIA. C'est ce que conseillait le rapport sur l'intelligence artificielle, écrit en 2018 par une équipe réunie autour de Cédric Villani, qui a préfiguré le PNRIA. Le LaborIA a vocation à offrir de précieux éclairages sur la réalité du terrain à destination du ministère du Travail et du législateur européen et à devenir le point de contact français avec le Partenariat mondial sur l'Intelligence Artificielle (GPAI, pour "Global Partnership on Artificial Intelligence") ». 

Le LaborIA partage les objectifs de cette organisation internationale et multipartite, qui vise à faire progresser des usages de l'intelligence artificielle responsables et centrés sur l'humain.

Le nouveau laboratoire, créé pour une durée de cinq ans, s’est déjà doté d’une première zone d’expérimentation, opérée par Matrice pour une durée de deux ans. Le but ? « Analyser et comprendre l'impact des systèmes d'IA sur le travail, dans des organisations de toutes tailles et intervenant dans différents secteurs d'activité », souligne Isabelle Herlin.

Les enjeux sont de taille, tant d'un point de vue social qu'économique : l'OCDE estime que 32% des emplois seront prochainement amenés à être profondément transformés par l'automatisation. Il sera prêté une attention spécifique à tout ce qui touche aux technologies de maintenance prédictive, reposant sur de l'intelligence artificielle, « dans la mesure où elles se développent à grande vitesse et ont un impact majeur sur les travailleurs, dont on sait qu'ils se sentent parfois déresponsabilisés ou perdent de l'intérêt pour une activité qui semble de plus en plus robotisée », ajoute Isabelle Herlin.

Dans cet article de l’INRIA on peut lire que des expérimentations en entreprise ont déjà eu lieu pour évaluer les conséquences de la généralisation de l’utilisation de l’IA. Dans un objectif de sensibilisation, en particulier auprès des PME, Matrice se chargera par ailleurs d'organiser une série de huit séminaires définis comme « des ateliers d'embarquement » sur les impacts potentiels de l'IA sur le travail de leurs collaborateurs.

Actuellement, c'est l'émergence des "collègues-robots" qui suscite de nombreux débats. « Il faut amener les entreprises, motivées par les gains de productivité et de compétitivité, à s'intéresser aussi aux enjeux de transformation des métiers, qui sont essentiels pour la réussite des projets », ajoute de son côté Yann Ferguson, responsable scientifique du LaborIA et enseignant-chercheur en sociologie à l'Icam. « Pour les sociétés, l'une des difficultés – peu étudiée – consiste à définir des scénarios d'utilisation, aux côtés et en complément des humains, qui n'ont pas été prévus au moment de la conception des systèmes.

Quelles sont les autres évolutions de 2024 auxquelles il faut prêter attention, selon vous ?

Jean-Paul Pinte : A en croire cet article de Editah, une analyste fintech polyvalente, l’industrie du jeu vidéo est sur le point de connaître des changements importants en 2024. La diffusion de jeux en streaming dans le cloud devrait devenir la norme, éliminant ainsi le besoin de PC ou de consoles de jeu dédiés. Cette évolution vers le cloud gaming conduira probablement à des modèles basés sur l’abonnement, semblables aux services de streaming de films.

L'intégration de l'IA dans les soins de santé devrait progresser en 2024. Les outils de diagnostic basés sur l'IA et les plans de traitement personnalisés deviendront courants, offrant des diagnostics plus précis et des thérapies sur mesure. Cette transformation améliore non seulement les soins aux patients, mais rationalise également la gestion des soins de santé. Dans le monde des affaires, l’analyse basée sur l’IA deviendra un incontournable, aidant les entreprises à interpréter de grandes quantités de données pour orienter la prise de décision stratégique.

L'impact de l'IA sur divers secteurs, notamment la vente au détail, l'hôtellerie et la logistique, devrait s'intensifier en 2024. L'Internet des objets (IoT) génère d'importants volumes de données dans ces secteurs, ouvrant la voie au rôle central de l'IA. Les supermarchés utilisent déjà l’IA pour relever des défis tels que la réduction des vols, l’optimisation de la gestion des stocks et l’efficacité de la consommation d’énergie. Dans le secteur de la logistique, l’IA améliore la sécurité en rendant les comportements à risque et en optimisant le contrôle d’accès. Alors que l’IA continue de façonner l’avenir de la logistique et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement, les entreprises doivent s’assurer qu’elles disposent de l’infrastructure réseau nécessaire pour prendre en charge ces technologies transformatrices.

L’année 2024 verra la poursuite du développement des bâtiments intelligents et des services d’eau. La durabilité est une priorité croissante pour les entreprises, surtout à la lumière de la crise énergétique. Les capteurs IoT jouent un rôle crucial dans la collecte de données pour surveiller les performances, l’occupation et la consommation des ressources des bâtiments. Dans le secteur des services publics de l’eau, les compteurs intelligents continueront de gagner trac , fournissant aux communautés des informations sur la consommation d’eau pour une facturation précise et une analyse de l’impact environnemental.

La transition des combustibles fossiles vers l’électricité constitue une opportunité importante pour les entreprises du Nord. Les véhicules électriques, les infrastructures de recharge, les énergies renouvelables et le stockage sur batterie sont des domaines de croissance clés de l’économie, contribuant à la décarbonisation et aux économies de coûts. Plus de 4 milliards de livres sterling devraient être investis dans des infrastructures à zéro émission nette dans le Nord, avec un soutien substantiel du gouvernement britannique. Cette transition jouera un rôle central dans la réalisation des objectifs de durabilité et dans la réponse aux préoccupations environnementales.

Les technologies d’IA et d’apprentissage automatique ont déjà fait des progrès significatifs dans divers secteurs, notamment dans le commerce de détail. En 2024, l’accent sera mis sur l’IA générative (GenAI), qui crée différents types de contenu, tels que du texte, des images et de l’audio. GenAI, tout en offrant un immense potentiel, soulève également des considérations éthiques et morales. De plus, le Big Data continuera d’être exploité pour créer des expériences d’achat personnalisées, et l’automatisation permettra aux entreprises de réduire les erreurs humaines et d’accélérer les lancements de produits. La réalité augmentée et virtuelle (AR et VR) connaîtra une utilisation accrue, améliorant ainsi l'expérience des consommateurs. Des chatbots seront utilisés pour améliorer le processus d'achat, et le commerce électronique sans tête et piloté par API offrira une plus grande flexibilité et évolutivité.

L’industrie technologique est de plus en plus surveillée en raison de son impact environnemental. Les dirigeants reconnaissent l'importance d'intégrer le développement durable dans tous les aspects de leurs opérations, depuis l'infrastructure technologique alimentée par des énergies renouvelables jusqu'à l'hébergement Web neutre en carbone. Adopter des solutions respectueuses de l’environnement est non seulement crucial pour répondre aux préoccupations environnementales, mais également pour créer des entreprises durables capables de résister à l’épreuve du temps.

À mesure que la concurrence pour les talents technologiques s’intensifie, les personnes qui entrent dans l’industrie technologique sont censées explorer des parcours éducatifs alternatifs, tels que des bootcamps technologiques, pour améliorer leurs compétences. Ces programmes intensifs se concentrent sur des domaines technologiques spécifiques, permettant aux individus d'acquérir rapidement des compétences pratiques. Les employeurs sont également susceptibles d’adopter des voies non traditionnelles pour trac et retenir les talents face à la concurrence mondiale.

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