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Viols en Centrafrique : "Si quelqu'un a sali le drapeau, il faut qu'il le dise dès à présent" affirme Le Drian
©REUTERS/Philippe Wojazer

Sévérité

Dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre de la Défense revient sur cette affaire et affirme vouloir "la vérité".

"Si les faits sont avérés, je ne mesurerai pas ma colère, parce lorsque le soldat français est en mission, il est la France". Jean-Yves Le Drian se montre très ferme ce dimanche dans les colonnes du JDD. Revenant en effet sur l'affaire des viols perpétués par des militaires français en Centrafrique, le ministre de la Défense appelle les responsables à se dénoncer "immédiatemment". "Si quelqu'un a sali le drapeau, parce que c'est de cela qu'il s'agit, il faut qu'il le dise dès à présent" lance-t-il.

Informé de l'affaire le 27 juillet 2014, il affirme avoir ressenti "du dégoût, une forme de trahison par rapport à la mission confiée à l'opération Sangaris, et aussi un intense besoin de vérité". Comprenant rapidement qu'il s'agissait d'accusations très graves, le ministre indique alors avoir "immédiatement transmis le rapport à la justice". "C'était notre volonté pour que toute la vérité soit faite le plus vite possible" explique-t-il.

"Mon souci unique était la transparence et la vérité. L'enquête devait quitter l'institution militaire et revenir à la justice. Je respecte les règles de la procédure de manière méticuleuse. Je crois que c'est une enquête complexe. Depuis les faits allégués, la plupart des soldats ont quitté ce théâtre d'opérations, mais cela ne doit pas empêcher la justice de faire son travail avec célérité" lâche-t-il encore ajoutant qu'il souhaite toute la "vérité" dans cette affaire.

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