Transition écologique : Bruno Le Maire exclut un financement par la dette et l'impôt<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances.
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Comment la financer ?

Ce mardi, le ministre de l'Economie et des Finances a exclu mardi de financer les investissements massifs requis pour la transition écologique en France par un recours à la dette publique et à l'impôt, comme le préconise un rapport remis au gouvernement.

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a exclu mardi de financer les investissements massifs requis pour la transition écologique en France par un recours à la dette publique et à l'impôt, comme le préconise un rapport remis au gouvernement. Ce rapport, commandé par la Première ministre Elisabeth Borne à l'économiste Jean Pisani-Ferry, estime à 66 milliards d'euros supplémentaires par an, dont jusqu'à 34 milliards de fonds publics, les investissements nécessaires pour atteindre en 2030 l'objectif d'une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.

Pour les financer, le document propose de recourir à l'endettement public et d'instaurer une taxe exceptionnelle sur le patrimoine financier des Français les plus aisés. Interrogé sur la création d'une nouvelle taxe, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu avait pour sa part estimé lundi que ce n'était "pas un sujet tabou".

"Les deux options qui ne sont pas de bonnes options à mon sens, c'est l'augmentation des impôts ou l'augmentation de notre dette qui est déjà trop élevée", a en revanche balayé Bruno Le Maire au micro de RTL. "Nous n'augmenterons pas les impôts, nous ne pensons pas que (...) une nouvelle taxe, un nouvel impôt soit la solution", a-t-il souligné. Au contraire, la politique du gouvernement est de "baisser les impôts (...) dans un pays qui a la pression fiscale la plus élevée de tous les pays développés", a-t-il insisté.

Le numéro deux du gouvernement a évoqué quatre pistes pour financer le "coût très élevé" de la transition vers une économie décarbonée, déjà avancées dans le cadre du projet de loi sur l'industrie verte.

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