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Syrie : les frappes de Paris auraient visé un Français en particulier
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Prémédité ?

Le gouvernement affirmait, au contraire, ne pas connaître l'identité des personnes visées.

La frappe aérienne avait eu lieu dans la nuit du 8 au 9 octobre dernier. Elle visait, selon les dires du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian "un camp d'entrainement" de l'Etat islamique à Rakka en Syrie. Quant aux belligérants qui s'y trouvaient, il s'agissait de "combattants étrangers, dont probablement des Français et des francophones." Voilà pour la version officielle. Selon le Monde, le bombardement ne visait pas uniquement un camp d'entrainement mais une cible précise : Salim Benghalem, un Français de 35 ans, originaire de Cachan et devenu un des "cadres" de Daesh en Syrie, considéré comme "le responsable de l’accueil des Français et des francophones au sein l’Etat islamique."

Selon le quotidien, ce sont les renseignements américains qui se sont intéressés à cette "figure montante" de l'Etat islamique dans un premier temps, avant de transmettre les informations au Français. La cible visée par les rafales aurait ainsi abrité les combattants francophones de Rakka. "Etait-ce suffisant pour abriter un camp d’entraînement comme l’affirment les autorités françaises pour justifier leur décision de bombarder ce lieu ?" s'interroge le Monde qui assure que le gouvernement connaît les résultats de ces frappes et l'identité des victimes. On ignore le sort de Salim Benghalem mais si sa mort était confirmée et préméditée, cela pourrait se définir comme une "exécution extrajudiciaire," juridiquement condamnable par les Nations Unies.  

Lu sur Le Monde

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