Syrie : l'ONU détient des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el-Assad<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : l'ONU détient des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el-Assad
©

Acte d’accusation

Le rapport des inspecteurs des Nations unies sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie devrait être rendu public lundi.

Selon les informations du site Foreign Policy, partenaire de Slate, les inspecteurs de l'ONU détiennent "quantité" de preuves de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el-Assad contre la population syrienne. Les Nations unies doivent rendre lundi un rapport sur l'attaque au gaz du 21 août perpétrée dans les faubourgs de Damas, et qui aurait fait 1 429 morts selon Washington

L’équipe d’inspection "va fournir un acte d’accusation solide constitué d’un faisceau de preuves - collectées à partir de l’examen des roquettes ayant contenu les gaz, des munitions tirées et de tests de laboratoires sur des prélèvements du sol, du sang et de l’urine des victimes - qui convergent toutes vers une culpabilité du gouvernement syrien", explique Slate. Ban Ki-Moon a confirmé vendredi soir ces informations et accusé Bachar el-Assad de "nombreux crimes contre l'humanité".

Ce rapport "va dire qu'il y a eu un massacre chimique", avait déjà prédit ce jeudi Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. "A partir du moment où seul le régime avait les stocks [...] et intérêt à le faire, on peut tirer la conclusion", a ajouté le chef de la diplomatie française, pour qui la responsabilité du régime de Bachar el-Assad ne fait aucun doute. De son côté, Vladimir Poutine - soutien indéfectible au président syrien - a accusé les rebelles d'avoir commis ce crime.

Lu sur Slate

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !