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Quand la Chine devient
un modèle de gestion
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L'oracle sinophile

Georges Soros estime que l'autoritarisme de Pékin peut aider en période de crise financière.

"Le monde a besoin d'ordre et de coopération, notamment sur le plan politique. (...) L'idée que les marchés puissent corriger eux-mêmes leurs excès est fausse".

Georges Soros poursuit son analyse de la crise financière, dressée ce mercredi 9 mars à l'occasion d'une conférence du Conseil Européen sur les Affaires étrangères, en expliquant :"L'ordre parfait et la gouvernance globale ne sont pas des aspirations réalistes. Cependant, il est triste de constater que le leadership des démocraties occidentales est plus faible et moins opérant que celui de la Chine".

Le milliardaire américain a tout de même relativisé son propos en affirmant que le modèle chinois, dans lequel les intérêts individuels sont subordonnés à ceux du gouvernement, peut devenir dangereux s'il devenait un but à atteindre. La fermeté de Pékin pourrait toutefois inspirer les dirigeants européens, selon lui, particulièrement dans le domaine du contrôle des capitaux .

L'investisseur désormais retiré de ses propres affaires a mis en garde contre une Europe à deux vitesses qui créerait des situations explosives. "Exclure l'idée d'une restructuration de la dette (des pays en difficulté) et considérer la dette existante comme sacro-sainte, crée en réalité une Europe à deux vitesses, susceptible d'accroître les tensions entre pays endettés et pays créanciers, ainsi que la xénophobie", a t-il expliqué.

Georges Soros s'est par ailleurs prononcé en faveur d'une réorganisation des mécanismes de sauvegarde européen pour "superviser et protéger le système bancaire au-delà des frontières". Il milite ainsi pour la constitution d'un fonds de sauvetage dédié aux banques non solvables. Un dispositif qui serait plus efficace (et plus autoritaire ?) que la seule supervision actuelle des déficits budgétaires des Etats membres.

Lu sur The New York Times (DealBook)

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