Plusieurs organes touchés, effet sur certains neurones... Deux nouvelles études donnent des pistes sur les causes du Covid long<!-- --> | Atlantico.fr
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Deux récentes études, dont une publiée vendredi 22 septembre, apportent des pistes d'explications sur les causes de ce syndrome aux mécanismes encore mystérieux, toujours mal compris sur le plan physiologique.
Deux récentes études, dont une publiée vendredi 22 septembre, apportent des pistes d'explications sur les causes de ce syndrome aux mécanismes encore mystérieux, toujours mal compris sur le plan physiologique.
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Séquelles

Selon Christopher Brightling, coauteur d'une de ces études, "différents organes subissent des changements" après une hospitalisation liée au Covid-19.

Deux récentes études, dont une publiée vendredi 22 septembre, apportent des pistes d'explications sur les causes de ce syndrome aux mécanismes encore mystérieux, toujours mal compris sur le plan physiologique. L'une d'entre elles évoque l'effet conjoint de séquelles dans divers organes, quand l'autre fait état d'un mécanisme au niveau des neurones.

La première étude, publiée vendredi dans la revue The Lancet Respiratory Medicine, se base sur des IRM réalisées chez 259 patients ayant été hospitalisés pour une infection au Covid-19 en 2020 et 2021. Elles ont été comparées avec des examens effectués chez une cinquantaine de personnes jamais infectées.

Près d'un tiers des patients présentaient ainsi des "anomalies" dans plusieurs organes, tels que le cerveau, les poumons ou les reins, plusieurs mois après leur sortie de l'hôpital. Pour Christopher Brightling, co-auteur de l'étude, ces comparaisons constituent "des preuves concrètes que différents organes subissent des changements" après une hospitalisation liée au Covid-19.

Une autre étude, publiée une semaine plus tôt dans la revue eBiomedicine, ouvre plutôt la piste d'un mécanisme concentré dans le cerveau. Ces recherches ont été menées par une équipe de l'Inserm. L'étude s'est penchée sur une cinquantaine de patients dont certains ont subi une baisse de leur taux de testostérone, liée à une altération par le virus de certains neurones régulant les fonctions reproductrices.

Les chercheurs ont ensuite mesuré les fonctions cognitives de ces patients, pour constater de moins bonnes performances quand cette catégorie de neurones était affectée. Ces résultats "suggèrent que l'infection peut entraîner la mort de ces neurones et être à l'origine de certains symptômes qui persistent dans le temps", avance l'Inserm dans un communiqué.

France Info

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