«Nous espérions mieux en matière d'immigration», concède Meloni un an après son accession au pouvoir<!-- --> | Atlantico.fr
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Confrontée à une importante vague migratoire, la dirigeante italienne ne parvient pas à tenir les promesses sur lesquelles elle a été élue.
Confrontée à une importante vague migratoire, la dirigeante italienne ne parvient pas à tenir les promesses sur lesquelles elle a été élue.
©Attila KISBENEDEK / AFP

Promesse non tenue

Confrontée à une importante vague migratoire, la dirigeante italienne ne parvient pas à tenir les promesses sur lesquelles elle a été élue.

La présidente du conseil Giorgia Meloni a admis qu'elle avait escompté faire «mieux» pour contrôler l'immigration irrégulière, qui a augmenté depuis la victoire historique de son parti d'extrême droite aux élections il y a un an.

«C'est clair que nous espérions mieux en matière d'immigration alors que nous avons travaillé si dur», a-t-elle dit dans une interview à la chaîne italienne TG1, diffusée samedi soir, à l'occasion de l'anniversaire de cette victoire. «Les résultats ne sont pas ceux que nous espérions. Il s'agit certainement d'un problème très complexe, mais je suis sûr que nous irons au fond des choses», a-t-elle poursuivi.

Le parti Fratelli d’Italia de Meloni a été élu en grande partie sur la promesse de réduire l'immigration massive vers l'Italie. Mais le nombre des arrivants sur des bateaux en provenance d'Afrique du Nord a augmenté, avec plus de 130.000 migrants enregistrés par le ministère de l'Intérieur jusqu'à présent cette année, contre 70.000 pour la même période de 2022.

Après l'arrivée de 8.500 personnes sur la petite île de Lampedusa en seulement trois jours au début du mois, Meloni a demandé à l'Union européenne de faire davantage pour aider à soulager la pression. Bruxelles a accepté d'intensifier les efforts et a annoncé cette semaine qu'elle commencerait à débloquer de l'argent vers la Tunisie - d'où partent de nombreux bateaux - dans le cadre d'un pacte visant à endiguer la migration irrégulière à partir de ce pays.

Le Figaro

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