Mali : les forces maliennes ont rejoint les Français à Kidal<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Mali : les forces maliennes ont rejoint les Français à Kidal
©

Négociation

Kidal et sa région étant le berceau des mouvements indépendantistes touaregs, il est possible que les 7 otages français y soient retenus.

Une petite unité de reconnaissance de l'armée malienne a rejoint les forces françaises jeudi à Kidal, à 1500 km de la capitale Bamako, ville contrôlée par deux groupes islamistes. Les soldats français ont pris le contrôle de l'aéroport. "Il s'agit d'une petite unité de reconnaissance qui est partie préparer le terrain au reste de la troupe", a déclaré à la presse le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga.

Le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touaregs), qui contrôlent en partie la ville de Kidal, avaient pourtant souhaité la veille que les soldats maliens ne s'engagent pas dans la ville et sa région, avant qu'une "solution politique" ne soit trouvée avec Bamako.

Kidal et sa région étant le berceau des mouvements indépendantistes touaregs, il est possible que les 7 otages français capturés en 2011 et 2012 y soient retenus. "Il est probable" que les sept otages français enlevés par des islamistes au Niger et au Mali, en 2011 et 2012, "soient dans [cette même] région" du massif des Ifoghas au nord de Kidal, a expliqué le ministre Jean-Yves le Drian jeudi. Ces hypothèses expliquent donc la prudence de l'armée française, restée dans l’aéroport et n'ayant pas pénétré la ville. A cela s'ajoute la particularité de la situation à Kidal, tenue par des groupes qui se disent opposés au terrorisme et ouverts à la négociation.

Selon le ministre, l'opération est maintenant arrivée à sa troisième et dernière étape : "nous y sommes, faire en sorte que, à la fois la réconciliation nationale puisse se mettre en place au Mali et que les conditions soient réunies pour que la force africaine et les éléments européens puissent contribuer à la sécurité à moyen terme de ce territoire", a poursuivi le ministre. "Ça ne veut pas dire que les risques militaires et que les combats sont terminés."

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !