Les Casques bleus de l'ONU partent d'un troisième camp au Mali<!-- --> | Atlantico.fr
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Un Casque bleu membre de la mission de l'ONU Minusma au Mali, le 4 juillet 2019
Un Casque bleu membre de la mission de l'ONU Minusma au Mali, le 4 juillet 2019
©MARCO LONGARI / AFP

Région déstabilisée

11.600 soldats et 1500 policiers de dizaines de nationalités répartis sur 13 camps doivent quitter le pays d’ici le 31 décembre.

L'ONU a annoncé jeudi le retrait de ses Casques bleus d'un troisième camp du Mali. Cette annonce entre dans le cadre d’un plan de départ complet de ce pays d’ici le 31 décembre 2023.

« La Mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali (Minusma) confirme qu'un convoi transportant des Casques bleus et du matériel depuis son camp dans la ville de Goundam, dans la région de Tombouctou, dans le cadre du processus de retrait, est arrivé sans incident à la ville de Tombouctou mercredi », selon un communiqué au siège de l'ONU à New York.

La Minusma applique donc la décision prise fin juin par le Conseil de sécurité de l’ONU, à savoir mettre un terme immédiat à la mission déployée depuis 2013 au Mali, à la demande de la junte arrivée au pouvoir par la force en 2020.

Ces « soldats de la paix soutenaient la protection de la population locale, malgré des attaques régulières à l'aide d'engins explosifs improvisés, dans une zone qui présente l'un des niveaux d'insécurité les plus élevés et une forte présence de groupes extrémistes », fait valoir l'ONU.

Dans le même temps, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste affiliée à al-Qaida, a revendiqué cette semaine une attaque menée dimanche dans le nord du Mali, blessant quatre Casques bleus au moment où ils quittaient leur camp de Ber. La Minusma avait annoncé ce 13 août avoir « anticipé » ce départ pour des raisons de sécurité, « après de nombreux incidents » avec les groupes « terroristes » et malgré les convoitises de l'ex-rébellion touareg.

Le Figaro

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