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Le tatouage, un marqueur social très à la mode
©MARCO BERTORELLO / AFP

Enquête

Une enquête du Pew Research Center décrypte la montée en puissance aux États-Unis d'une pratique de plus en plus populaire, caractéristique du « narcissisme de masse ».

Selon le Pew Research Center, exprimer un sentiment d'appartenance à une idée ou le souvenir d'une personne chère est la première motivation (dans 69% des cas) des Américains qui se font tatouer. 

Dans le cadre de cette étude, quelques 10.069 panelistes de 18 ans ou plus (8480 réponses effectives) ont été sondés entre le 10 et le 16 juillet derniers. Selon l'enquête, 32% des adultes ont au moins un tatouage, ce qui inclut les 22% de la population américaine en portant plusieurs.

La pratique du marquage du corps s'est considérablement élargie et s'exprime indépendamment de l'appartenance politique (Démocrate ou Républicain) ou du lieu de résidence (urbain ou rural), tient à souligner Pew Research. Pourtant, il reste un « marqueur social » manifeste. Il est bien plus répandu par exemple parmi les femmes (38%) que chez les hommes (27%). C’est aussi un phénomène générationnel relativement récent : il touche à peine 13% des plus de 65 ans, mais 41% des 18-29 ans et surtout 46% des 30-46 ans sont tatoués.

Cette étude du Pew Research Center révèle que le tatouage est plus courant chez les noirs (39%) et les hispaniques (35%) que chez les blancs (32%). Les Américains d’origine asiatique, quant à eux, paraissent moins concernés (14%). 

43% des gens à « bas revenu » (60% ou moins du revenu médian de la population) recourent au tatouage, la population la plus aisée (200% du revenu médian) est en effet beaucoup moins fan (21%), la classe moyenne se situant pour sa part… dans la moyenne américaine.

Les catégories sociétales les plus enthousiastes sont les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels) : 51% d'entre eux arborent au moins un tatouage (68% chez les femmes), avec pour la grande majorité d'entre eux et elles plusieurs dessins différents. Logique puisque la seconde grande motivation (47% des cas) conduisant à subir l'épreuve du stylet et de l'incision est de « faire une déclaration sur ce qu'on croit », la communauté LGBT étant très attachée à leur identité. 

Le Figaro

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