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Le Crédit Mutuel dans le viseur d’un juge monégasque
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Soupçons

Une information judiciaire pour défaut de déclaration de soupçon a été ouverte à Monaco, en janvier dernier, dans le cadre d’une enquête menée par la justice monégasque sur une ancienne filiale du CIC-Crédit Mutuel, soupçonnée de blanchiment.

La "banque à qui parler" pourrait bientôt parler… à la justice. En janvier dernier, un juge monégasque a hérité d'une information judiciaire pour défaut de déclaration de soupçon dans l'instruction qu'il mène sur les agissements de la banque Pasche Monaco, une ancienne filiale du Crédit mutuel-CIC, soupçonnée de blanchiment.

Ce réquisitoire supplétif met en danger les hauts dirigeants du Crédit Mutuel, en premier lieu le président directeur général, Michel Lucas, assure le site bakchich.info,qui s’étonne du peu de résonance de l’ouverture de cette information judiciaire dans les médias français.

A la fin de l’année 2012, trois salariés de la banque Pasche Monaco, alors filiale à 100 % du groupe Crédit Mutuel-CIC, ont averti leur hiérarchie locale du fonctionnement atypique de certains comptes, des “opérations douteuses” sur certains comptes de “clients fortunés”, souligne latribune.fr.

En juin 2013, le trio de lanceur d’alerte était licencié, rapporte Bakchich. Un licenciement qu'ils contestent devant le tribunal du travail monégasque, l’équivalent des prud’hommes, et réclament 1,8 million d'euros d'indemnités à leur ancien employeur, explique Nice-Matin.

Quelques mois plus tard, la banque Pasche Monaco était vendue au groupe luxembourgeois Havilland. Une vente qui ne devrait pas empêcher le Crédit Mutuel "de fournir quelques explications aux autorités bancaires et judiciaires monégasques", conclut Bakchich...

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