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La Grèce a remboursé sa dette de 750 millions d'euros au FMI grâce à un "fonds d'urgence"
©DR

Les bons comptes...

Elle s'y était engagée ce mardi 12 mai à l'issue de l'Eurogroupe.

C'est fait ! La Grèce a respecté son engagement du lundi 11 mai, lors de l'Eurogroupe. Ainsi, ce mardi 12 mai, dans un communiqué distinct, le gouvernement grec a indiqué qu'un total de 600,3 millions d'euros avaient été déposés sur les comptes de la banque centrale par les collectivités locales et les organismes publics. Le reste des 750 millions dus au FMI, dont l'ordre de paiement a été donné lundi, a été apporté par l'État. La Grèce a donc remboursé sa dette.

Mais, pour ce faire, la Grèce a puisé, sur proposition de la Banque de Grèce, dans un "fonds d'urgence" de l'institution dédié "aux besoins extraordinaires". Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis avait averti lundi, au sortir d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro, que "la question des liquidités" était "terriblement urgente" pour la Grèce, faute d'accord avec ses créanciers.

Le gouvernement de la gauche radicale d'Alexis Tsipras a ainsi été informé la semaine dernière, qu'il pouvait recourir aux 660 millions de ce compte spécial de l'institution. Deux réunions avec l'entourage du Premier ministre et une consultation du FMI ont permis de déclencher cette procédure et de débloquer cet argent. En revanche, la Grèce ne tire pas un trait sur tous ses problèmes financiers. En effet, aucun accord n'a encore été trouvé concernant le versement de la dernière tranche de prêts du deuxième plan d'aide au pays (7,2 milliards d'euros) contre une liste de réformes du côté grec.

En revanche, changement d'attitude outre-Rhin. Ainsi, l’Allemagne a finalement encouragé la Grèce à organiser un référendum sur les réformes économiques qui sont actuellement en négociation avec ses créanciers de la zone euro. Yanis Varoufakis l’avait proposé en mars dernier ; le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a expliqué que “cela pourrait être utile pour avancer dans les négociations”.

Lu sur Le Monde

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