Perte d'influence
L'Angola se retire de l'Opep sur fond de désaccords portant sur les quotas pétroliers
Le pays africain regrette de devoir « réduire sa production » de pétrole en raison des quotas de production en vigueur dans l’organisation
L'Angola a décidé de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sur fond de désaccord sur les quotas de production pétrolière. Le pays estime qu’il doit « se concentrer davantage » sur ses propres objectifs, a annoncé jeudi son ministre des Ressources naturelles.
« Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l'Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production », a expliqué Diamantino de Azevedo à la télévision publique TPA. « C'est la décision d'un pays souverain. Nous avons toujours fait notre devoir mais l'Angola a jugé bon de partir. Nous pensons que le moment est venu pour notre pays de se concentrer davantage sur ses objectifs », a-t-il justifié, précisant que cette décision n'avait pas été « prise à la légère ».
Fondée en 1960, l'Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d'un accord appelé Opep+.
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