L'Angola se retire de l'Opep sur fond de désaccords portant sur les quotas pétroliers<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
L'entrée du siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, en Autriche. 3 juin 2023
L'entrée du siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, en Autriche. 3 juin 2023
©AZUSA NAKANISHI / YOMIURI / AFP

Perte d'influence

Le pays africain regrette de devoir « réduire sa production » de pétrole en raison des quotas de production en vigueur dans l’organisation

L'Angola a décidé de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sur fond de désaccord sur les quotas de production pétrolière. Le pays estime qu’il doit « se concentrer davantage » sur ses propres objectifs, a annoncé jeudi son ministre des Ressources naturelles.

« Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l'Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production », a expliqué Diamantino de Azevedo à la télévision publique TPA. « C'est la décision d'un pays souverain. Nous avons toujours fait notre devoir mais l'Angola a jugé bon de partir. Nous pensons que le moment est venu pour notre pays de se concentrer davantage sur ses objectifs », a-t-il justifié, précisant que cette décision n'avait pas été « prise à la légère ».

Fondée en 1960, l'Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d'un accord appelé Opep+. 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !