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Jean-Claude Juncker : la crise ? "on est vers la fin, mais on n'a pas encore passé le cap"
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Pas finie

Le président de la commission européenne a affirmé que "la situation restait fragile et qu'il fallait être vigilant".

A tous ceux qui pensaient que la crise économique était passée, Jean-Claude Juncker a refroidi les espérances ce lundi. Alors qu'il se trouve de passage en Grèce, le président de la commission européenne a expliqué que tout n'était pas terminé, loin de là. "Je crois qu'on a déjà traversé un long chemin et on est vers la fin, mais on n'a pas encore passé le cap", a-t-il depuis Athènes. 

Pour lui, il est faut être "vigilant", car "la situation restait fragile". "Il faut rester vigilant (...) à travers l'Europe, on pourrait être affecté par des choses qu'on ne soit pas en mesure de prévoir", a-t-il mis en garde. Jean-Claude Juncker faisait évidemment allusion à la  situation du Portugal et en particulier à la banque portugaise Espirito Santo (BES), actuellement en difficulté. Le renflouement a été décidé par la commission la nuit dernièe. Une solution visant à "rétablir la confiance dans la stabilité du système financier" du Portugal, selon l'UE.

Que faut-il faire pour sortir définitivement de la crise ? Jean-Claude Juncker a expliqué qu'il n'y avait pas de formule miracle mais que "la rigueur budgétaire" devrait se poursuivre. "Je ne dis pas que la rigueur budgétaire est arrivée à son terme, la rigueur reste d'essence dans ce pays (la Grèce) comme dans d'autres" a-t-il soutenu. "Nous avons besoin de discipline budgétaire et de crédibilité financière, mais il faut aussi oeuvrer pour la croissance" a conclu Juncker, à l'optimisme relatif.

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