Grèce : le sommet de la zone euro n'a pas débouché sur un accord lundi soir

• un sommet crucial a eu lieu ce lundi soir entre la Grèce et les autres pays européens
• Alexis Tsipras a rencontré ses créanciers 
• l'unité de la zone euro est en jeu
• "Je suis pour un accord durable et global" a dit François Hollande

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21h22 : des heurts devant la Parlement grec

Plusieurs militants d'extrême gauche hostiles à l'Union européenne ont essayé de troubler la manifestation avant d'être arrêtés et évacués par la police sous les insultes des manifestants : "Fascistes! Fascistes!".

20h30 : le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la zone euro pour évoquer la situation grecque a commencé, annonce le président du Conseil européen Donald Tusk, sur Twitter.

20h12 : Devant le Parlement grec, les pro-européens se rassemblent 

En Grèce, des milliers de personnes ont convergé place Syntagma pour un rassemblement qui devrait durer plusieurs heures. Plusieurs médias étrangers sont présents pour couvrir cet événement. La majorité des grecs présents soutiennent le maintien du pays dans l'Union européenne, malgré la présence de militants communistes hostiles au maintien du pays dans l'UE.

19h40 : Les Bourses européennes dopées par l'hypothèse d'un accord

Après les déclarations de l'Eurogroupe évoquant la possibilité d'un accord en fin de semaine, le CAC40 a enregistré une performance remarquable de +3,81% à 4.998 points ce lundi. La Bourse de Francfort a observé exactement la même hausse (+3,81%), suivie par celle de Milan, (+3,41%) et Madrid (+3,87%).

19h17 : Le président du Conseil européen évoque les "premières vraies propositions" de la Grèce

Selon le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, la Grèce a fait, lundi "ses premières vraies propositions depuis de nombreuses semaines". "Aujourd'hui je veux que toutes les cartes soient sur la table (…) afin d'arrêter le jeu de poker politique et d'éviter le scénario du pire, qui signifie un 'Grexident' incontrôlable et chaotique" a-t-il ajouté, avant l'ouverte du sommet extraordinaire de la zone euro.

18h59 : "pas de décision ce soir", estime Angela Merkel

"Après la réunion de l'Eurogroupe, il n'y a pas de base pour prendre une décision, ce ne peut donc être qu'un sommet consultatif" a déclaré la chancelière allemande, avant l'ouverte du sommet extraordinaire de la zone euro ce lundi à 19 heures.

18h55 : François Hollande évoque "des améliorations"

Le chef de l'Etat estime lundi soir que les propositions grecques comportent "des améliorations, même si tout n'est pas encore réglé".

17h45 : des discussions "déverrouillées" selon un ministre grec

Giorgos Stathakis est optimiste à son tour. Dans une interview accordée à la BBC, le ministre grec de l'économie a jugé que "les nouvelles propositions du gouvernement grec pour équilibrer les comptes ont déverrouillé" les échanges entre la Grèce et ses créanciers. 

17h01 : Les Républicains demandent que François Hollande s'explique

Sébastien Huyghe porte-parole des Républicains a indiqué ce lundi que son parti estimait que "François Hollande doit s'expliquer devant les Français au sujet de la Grèce. Personne ne peut penser que la sortie de la Grèce de la zone euro soit une bonne chose pour qui que ce soit. C'est mieux pour la Grèce et pour l'Union européenne que la Grèce reste dans la zone euro. Lla question est 'où François Hollande veut-il nous entraîner?' Il est important que François Hollande prenne la parole et s'adresse aux Français pour leur dire quel est son positionnement. Y a-t-il un plan B si les discussions échouent?" a-t-il expliqué lors d'un point presse.

16h40 : et la bourse d'Athènes se porte bien elle aussi...

La Bourse d'Athènes termine en hausse de 9% sur fond d'espoir d'un accord avec les créanciers

16h05 : Wall Street optimiste

Wall Street a ouvert en hausse optimiste sur l'éventualité d'un accord entre la Grèce et ses créanciers : le Dow Jones prenait 0,54% et le Nasdaq 0,60%.

15h30 : le patron de l'Eurogroupe positive

Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe est positif. Il a vu dans les propositions de la Grèce "une chance en vue d'un accord cette semaine". "C'est une base pour reprendre les discussions et obtenir un résultat dans les jours qui viennent" a-t-il indiqué.

15h11 : les ministres des Finances se reverront en fin de semaine

Les ministres des Finances de l'eurogroupe auront une nouvelle réunion d'ici la fin de la semaine. C'est ce que le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis a annoncé dans un tweet.

14h50 : fin de la réunion des ministres des Finances

A Bruxelles, les ministres des Finances sortent de leur réunion. "Le travail se poursuit. Les institutions vont évaluer les propositions de la Grèce" affirme le Finlandais Alexander Stubb sur Twitter.

14h30 : manifestation devant la Banque de Grèce

De nombreuses personnes sont réunies depuis ce matin devant la Banque de Grèce. Elles demandent que l'austérité cesse dans le pays.

14h12 : Pierre Moscovici : "Nous souhaitons tous qu'il y ait un accord"

Nous souhaitons tous qu'il y ait un accord. Cet accord est possible et nécessaire, il reste du travail à faire #Eurogroupe@EU_Commission

— Pierre Moscovici (@pierremoscovici) 22 Juin 2015

13h55 : les nouvelles propositions de la Grèce ne devraient pas être étudiées aujourd'hui

13h12 : "pas de propositions substantielles" selon Schaüble

Pour Wolfgang Schaüble, il n'y a "pas de propositions substantielles" de la part de la Grèce.

12h55 : un sommet seulement "consultatif" ?

"Sans base de décision, le sommet de ce soir ne pourra être qu'un sommet de consultation", a déclaré le porte-parole Steffen Seibert le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel lors d'un point de presse régulier du gouvernement à Berlin.

12h48 : "peu d'espoir" selon le ministre des Finances finlandais

"J'ai très peu d'espoir de parvenir à un accord aujourd'hui", a déclaré le ministre finlandais des Finances, Alexander Stubb avant de participer à une réunion de l'Eurogroupe.

12h40 : Valls rencontrera Draghi mardi

Manuel Valls s'entretiendra mardi à Francfort avec Mario Draghi, au lendemain du sommet de la zone euro à Bruxelles consacré à la Grèce. "Ces entretiens visent en particulier à présenter les réformes mises en œuvre par le gouvernement français et leur calendrier", a indiqué Matignon dans un communiqué.

12h04 : pour Tsipras les "clés d'un accord" sont...

Alexis Tsipras a énuméré les "clés d'un accord" avec les créanciers : ni excédent budgétaire "excessif", ni baisses de retraites, ni hausse de l'électricité et rétablissement de la "normalité" du droit du travail. "Nous arrivons en vue de parvenir à un accord viable économiquement" a-t-il expliqué en arrivant à Bruxelles.

11h38 : des "progrès" et de "l'espoir" selon François Hollande

"Il y a des progrès dans les négociations. Nous devons trouver un accord. La France fera tout pour qu'il y en ait un ce soir. S'il n'y a pas d'accord, il faut trouver les bases d'un accord futur. Ma position est de discuter ensemble. Angela Merkel et moi-même, nous sommes conscients que la Grèce doit rester dans la zone euro. Je suis pour un acoord durable et global. Il ne faut pas de nouvelles négociations dans l'avenir. Il faut que la Grèce soit pleinement dans la zone euro avec les responsabilités qui lui incombent. Il faut aller vite, il y a trop d'incertitudes et d'interrogations. C'est la responsabilité des institutions, de la Grèce et des gouvernements" a dit le chef de l'Etat.

"Un bon accord, c'est ce qui permet de régler les problèmes institutionnels de la Grèce et de régler ce qu'elle doit à ses créanciers . Il faut permettre de faciliter les négociations entre la Grèce et ses créanciers" a déclaré François Hollande. 

11h30 : Dupont-Aignan souhaite une sortie "en douceur" de la Grèce de la zone euro

"La Grèce est totalement incapable de rembourser sa dette, qui ne cesse de s'alourdir. L'Europe a tout à perdre à un bras de fer malsain (...) Le bon sens voudrait que nous acceptions collectivement une sortie en douceur de la Grèce de la zone euro en la planifiant et en l'accompagnant dans cette démarche" a indiqué le président de Debout la République.

11h22 : il y a "urgence" à trouver un accord selon Hortefeux

"La Grèce doit faire face à une dette considérable. Elle ne peut plus rembourser. Une sortie de la zone euro de la Grèce, ce serait un saut dans l'inconnu sans précédent. Ce serait une mauvaise chose pour la Grèce elle-même mais aussi pour la France. Le déficit de paiement, pour la France çà veut dire 68 milliards d'euros à payer soit 1 100 euros par Français. Il y a l'urgence de trouver un accord qui n'est pas seulement financier mais aussi politique" a expliqué Brice Hortefeux sur RTL.

11h03 : Hamon appelle Hollande et Valls à être responsables

"J'attends du président de la République et du Premier ministre qu'ils jouent un rôle politique. Qu'on regarde la responsabilité qui est la nôtre, qui est d'être aux côtés des citoyens grecs" a dit l'ancien ministre ce lundi matin.

10h56 : Pierre Laurent parle pour François Hollande qui pense qu'un accord est à "portée de main"

Pierre Laurent a vu François Hollande à l'Elysée ce lundi. D'après le leader du PCF, le président de la République estime qu'un accord sur la Grèce est "possible", "à portée de main", mais qu'il reste des"obstacles". 

10h49 : oups, la Grèce s'est trompée dans l'envoi de document... selon elle

Le Financial Times explique que la Grèce se serait trompée dans l'envoi des documents avec les nouvelles propositions. "Les Grecs devaient envoyer une nouvelle version ce matin mais on ne sait toujours pas si cela a été fait" note le journal.

10h40 : Cambadélis prône une alternative

#Grèce "Il faut être capables de proposer des alternatives à ce que le FMI propose". #TeamToussaint

— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 22 Juin 2015

10h22 : la BCE agit aussi

La BCE a de nouveau relevé l'aide d'urgence aux banques grecques ce lundi matin 

10h17 : des défilés anti-austérité et pro-Tsipras à Athènes

Malgré la pression des Européens, Alexis Tsipras a peu assoupli ses propositions et cela semble encore plaire à des milliers de Grecs qui se sont réunis dimanche soir devant le Parlement grec à Athènes. Ils ont demandé au Premier ministre de ne pas céder aux pressions des créanciers internationaux.

10h02 : la bourse d'Athènes en forte hausse

La Bourse d'Athènes faisait un bond de plus de 7% lundi matin peu après l'ouverture, misant sur la conclusion d'un accord dans la soirée entre la Grèce et ses créanciers.

9h45 : Pierre Moscovici juge qu'il "reste peu d'heures"

"Le sort de la Grèce mais aussi de l'euro se jouent en bonne part aujourd'hui, il reste peu d'heures" a indiqué Pierre Moscovici sur Europe 1 ajoutant que les dernières propositions de la Grèce soumises dimanche soir vont "dans le bon sens". "Elles peuvent permettre une base à un accord" a-t-il assuré.

9h30 : Michel Sapin optimiste lui aussi

Michel Sapin a estimé que le travail autour des dernières propositions grecques était "de qualité" et que les négociations pour éviter à la Grèce un défaut de paiement se passaient dans "de bonnes conditions". Interrogé sur la radio RFI sur la teneur des propositions grecques, il a expliqué : "je connais la démarche, je vois le travail qui est fait. Un accord rend nécessaire que d'un côté comme de l'autre on évolue. Le travail est en cours et se passe dans de bonnes conditions" a ajouté le ministre français des Finances.

9h00 : des éléments positifs

"Nouvelle proposition grecque reçue par M. Juncker, Mme Lagarde et la Banque centrale européenne. Bonne base pour faire des progrès au sommet de la zone euro", a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi Martin Selmayr, le chef de cabinet du président de la Commission, sur son compte Twitter.

Ce qu'il faut savoir avant le sommet décisif

Journée décisive pour la Grèce et la zone euro ce lundi. En effet, un sommet européen extraordinaire doit se tenir ce soir à Bruxelles pour éviter à la Grèce un défaut de paiement. Avant le sommet prévu en début de soirée, Alexis Tsipras rencontrera à 11H00 le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le président de la BCE, Mario Draghi, et le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Sans décision sur le déboursement d'une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros, Athènes à court d'argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles. La possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro est désormais évoquée ouvertement.