Grèce : 15 000 fonctionnaires seront mis à la porte d'ici à 2014<!-- --> | Atlantico.fr
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Le parlement grec vient d'adopter de nouvelles mesures de rigueur réclamées par la Troïka.
Le parlement grec vient d'adopter de nouvelles mesures de rigueur réclamées par la Troïka.
©Reuters

Coupes budgétaires

Ce lourd sacrifice a été demandé par la Troïka (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) en échange d'une nouvelle aide financière.

C'est un nouveau coup dur pour la Grèce : afin d'obtenir une nouvelle aide de la part de la Troïka - Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international - le pays a une nouvelle fois dû se plier aux exigences de ses créanciers. Dans la nuit de dimanche à lundi, le Parlement  a donc adopté à l'issue d'un débat houleux une loi sur de nouvelles mesures de rigueur comprenant surtout la restructuration du secteur public et le renvoi de 15 000 fonctionnaires d'ici 2014. La loi a été adoptée par 168 voix sur un total de 292 députés présents. 123 d'entre-eux ont voté contre tandis qu'un député a simplement voté "présent".

Cette réduction du nombre de fonctionnaires était l'une des conditions sine qua non posées par la Troïka pour débloquer une nouvelle tranche de prêts de 8,8 milliards d'euros dont la Grèce a besoin pour payer les fonctionnaires et les retraites. Une aide totale de 240 milliards a été consentie depuis 2010 à ce pays pour lui éviter la banqueroute, en échange de la poursuite des mesures d'austérité, rappelle l'AFP. Trois "types" de fonctionnaires sont censées être renvoyés : ceux sanctionnés pour corruption ou incompétence, ceux poussés au départ volontaire à la retraite, ou encore les victimes de la suppression de leur poste après la fermeture de dizaines d’organismes publics.

Par ailleurs, la loi adopté dans la nuit prévoit l’extension d’un impôt foncier, imposé en 2011, mais en le réduisant de 15%. Elle prévoit aussi l’ouverture à la concurrence de nouvelles professions et des facilités de paiement (néanmoins sous de strictes conditions) pour permettre à l’Etat de récupérer des milliards d’euros d’arriérés d’impôts et de cotisations sociales auprès des ménages ou d’entreprises endettés.

Dimanche soir, une manifestation de 800 personnes, selon la police, a eu lieu à l'appel des syndicats du privé et du public sur la place Syntagma, face au Parlement, dans le centre d'Athènes.

Lu sur France 24

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