Les filles jouent moins dehors que les garçons : la faute aux parents ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les filles jouent moins
dehors que les garçons :
la faute aux parents ?
©

Sexisme ordinaire

Une étude américaine montre que les parents sollicitent moins leurs filles pour les activités de plein air, et entretiennent ainsi certains stéréotypes.

Une récente étude des Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine montre que la moitié des enfants américains en âge préscolaire (3 à 5 ans) n’ont pas d’activité physique quotidienne en plein air. Et les filles moins que les garçons. Vous connaissez le cliché : les garçons jouent au foot, les filles restent sagement à la maison avec leurs poupées.

Portant sur un échantillons de 8 950 enfants américains, l’étude relayée par le Time, a mis en évidence cette différence : les parents sollicitent moins les filles que les garçons pour aller jouer dehors. Un écart de l’ordre de 16 %.

D’après les chercheurs, la persistance de préjugés plus ou moins inconscients explique ce constat. On tolèrerait par exemple davantage qu’un garçon se salisse. Pas question en revanche pour une petite fille de salir ses jupons. L'étude rappelle d'ailleurs que cette norme genrée conduirait les filles à être moins exposées aux micro-organismes, ce qui pourrait expliquer la recrudescence des maladies auto-immunes chez les femmes à l’âge adulte. 

En France, 50 % des filles, entre onze et dix-huit ans, pratiquent une activité physique ou sportive en dehors du cadre scolaire, contre 75 % des garçons du même âge, rappelle le site Les Nouvelles News. Le sport n’est pas un concept neutre. Il s’est historiquement construit par et pour les hommes, afin de les former à la virilité.

Lu sur Time

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !