Boissons sucrées et obésité : oui, il existe bien un lien entre les deux<!-- --> | Atlantico.fr
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La consommation de boissons sucrées en France est passée de 57 litres par an et par habitant en 2006 à 66 litres en 2011.
La consommation de boissons sucrées en France est passée de 57 litres par an et par habitant en 2006 à 66 litres en 2011.
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Pschiiiite !

Riches en calories, les sodas trompent le cerveau car elles n'offrent aucune sensation de satiété.

Voilà des années que les boissons sucrées sont mises au banc des accusés par les nutritionnistes. Leurs craintes viennent d'être confirmées par la très sérieuse revue médicale "New England Journal of Medecine", qui publie trois études montrant le rôle direct de ces boissons dans la prise de poids, ­notamment chez les enfants et les ­adolescents.

Selon la première étude, réalisée sur plus de 33 000 Américains, boire des boissons sucrées agirait sur les gènes affectant le poids : les prédispositions génétiques d’une personnes à grossir seraient ainsi amplifiées.

Les deux autres études montrent que donner à des adolescents des boissons sans calories ou des sodas contenant des édulcorants limitait la prise de poids. L'une a été menée auprès de 224 adolescents obèses ou en surpoids, encouragés à boire des bouteilles d'eau et des sodas "light" durant un an. Ces adolescents n'ont alors pris que 1,5 kilo sur cette période, par rapport aux 3,4 kilos pris dans un autre groupe témoin. L'autre recherche a été conduite auprès de 641 enfants d'un poids normal. La moitié a bu quotidiennement un quart de litre de boisson sucrée, l'autre la même quantité de la boisson, cette fois sucrée avec des édulcorants. Après 18 mois, les enfants du second groupe ont pris 6,39 kilos en moyenne contre 7,36 kilos dans le premier.

Pour le Dr Sonia Caprio, du service pédiatrie de l'Université de Yale, "ces trois études semblent indiquer que les calories provenant des sodas et autres boissons fruitées font une différence". "Le temps est venu d'agir (...) pour réduire la consommations de tels produits chez les enfants et adultes", ajoute-t-elle dans la revue médicale.

Voilà en tout cas des publications qui semblent renforcer le bien-fondé de la décision du maire de New York d’interdire la vente de sodas et de boissons sucrées de plus d’un demi-litre ans dans les restaurants, les cinémas et les stades.

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