Berlin ne veut pas de réforme du marché de l’électricité avant les élections européennes<!-- --> | Atlantico.fr
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Le vice-chancelier et ministre allemand de l'Economie et du Climat, Robert Habeck.
Le vice-chancelier et ministre allemand de l'Economie et du Climat, Robert Habeck.
©AFP/Tobias Schwartz

Réticences

En 2022, face aux prix records de l’électricité, de nombreuses voix se sont élevées pour faire valoir une réforme du marché de l’UE pour réduire l’impact des prix du gaz sur ceux de l’électricité et de garantir une électricité à faible coût pout les consommateurs. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait de cette réforme une priorité et a ouvert une consultation en janvier. Une proposition concrète est attendue dès le 14 mars prochain.

Mais Berlin a fait savoir qu’il ne « serait pas bon » d’envisager une réforme du marché de l’électricité à grande échelle avant la fin des délibérations au niveau national. « Je pense qu’il ne serait pas bon que des interventions de grande envergure sur le marché aient lieu d’un seul coup », a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand de l'Economie et du Climat, Robert Habeck, lundi 20 février.

Lundi, l’Allemagne a lancé sa plateforme délibérative « système électrique neutre sur le plan climatique », un groupe de travail chargé de développer la position de Berlin sur la réforme.

« Nous faisons un rapport d’été, qui devrait déjà présenter des résultats substantiels. Ensuite, nous devrions poursuivre le travail, puis nous ferons un rapport d’hiver », a détaillé M. Habeck, sans manquer de souligner le rôle de l’Allemagne en tant que « pièce maîtresse du système électrique européen », en raison de sa situation géographique.

Euractiv

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