Contradiction
Aux Etats-Unis, les femmes qui avortent sont souvent victimes de violences
Dans une étude publiée lundi, l'institut Guttmahcer révèle que les femmes qui avortent sont plus souvent victimes de violences physiques ou sexuelles de leur partenaire que la moyenne nationale
En pleine polémique à la suite des propos de Rod Adkin sur l’avortement,- qui avait déclaré qu'"une femme victime d'un véritable viol ne tombait pas enceinte". Évoquant par la suite une "erreur" - l'Institut Guttmacher publie une étude sur les cas d’avortement. Ce travail a été réalisé dans près de 95 centres médicaux réalisant des avortements auprès de 9 500 femmes. 7% des femmes interrogées ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint, alors que la moyenne nationale est de 1%.
Parmi ces personnes sondées, les femmes pauvres étaient deux fois plus nombreuses que les femmes les plus aisées, à parler de ce fait (9,3% contre4,4%). Les chercheurs rappellent par ailleurs que ces chiffres ne sont sans doute qu’une estimation « prudente », car beaucoup de femmes n’ont pas déclaré ces actes de violences.
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