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Arnaud Montebourg souhaite que l'assurance-vie vienne au secours du patriotisme économique
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A l'étude

Auditionné sur le dossier Alstom par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, il a indiqué que la part des investisseurs français dans les groupes du CAC40 n'était pas suffisante pour les protéger.

Et si l'on prenait les fonds de l'assurance vie pour les placer dans le capital des grands groupes français ? C'est l'idée lancée par Arnaud Montebourg mardi lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale sur le dossier Alstom. Pour le ministre de l'Economie et du Redressement productif,  la part des investisseurs français dans les groupes du CAC40 n'est pas suffisante pour les protéger.

Mais le minsitre a la solution. "Nous avons une épargne nationale extraordinaire, 1 300 milliards d'euros qui sont dans l'assurance vie, qui de surcroît jouit d'une bonification fiscale. Nous n'avons jamais encore à ce jour décidé d'augmenter le degré de contrainte sur les compagnies d'assurance pour qu'elles décident d'investir dans des proportions plus importantes dans les grandes entreprises de notre pays. Nous le pourrions. Nous avons nos fonds de pension mais on ne les utilise pas ! Cette question, on va la poser aux assurances, aux fonds de retraite mutualistes en leur disant que nous avons besoin que cet argent, des milliards, des centaines de milliards, s'investisse dans nos entreprises" a expliqué Arnaud Montebourg. 

Puis le ministre a défendu son idée. "Nous ne sommes pas dépourvus, nous ne sommes pas démunis, mais nous n'avons pas pris ce genre de décision. Je crois qu'il va falloir les prendre" a-t-il fait valoir. La question devrait être prochainement à l'étude de façon plus officielle.

Lu sur La Tribune

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