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Arnaud Montebourg assure que "PSA restera français"
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Relance

Le ministre du Redressement productif pense que le groupe automobile français peut se relever et retrouver la croissance.

"PSA restera français". Arnaud Montebourg est monté au créneau, mardi, dans les colonnes du Parisien. Le ministre du Redressement productif avait à cœur de rassurer tout le monde en minimisant l'ampleur de l'entrée de la société DongFeng (Chine) dans le capital de Peugeot Citroën. Le groupe, qui a étudié, plusieurs possibilités de partenariats et a considéré que l'offre du chinois était la plus sérieuse.

PSA connaîtra une augmentation de capital de 3 milliards d'euros, souscrite par DongFeng et l'Etat français. Une participation qui leur permettra de détenir 20% à 30% du capital du constructeur. La famille Peugeot verra, elle, sa part du capital réduite à 25%. L'investissement d'un groupe chinois permettrait également à PSA de sécuriser son implantation en Chine alors que la famille Peugeot n'a plus les moyens pour réaliser de tels investissements.

Le groupe français travaille pour un retour à l'équilibre à l'orée 2015. Son usine d'Aulnay, en Seine-Saint-Denis doit fermer, des actifs seront cédés et ses investissements seront réduis de 30%. Une sévère cure d'austérité pour une entreprise qui a perdu 510 millions d'euros au premier semestre 2013. Mais selon Arnaud Montebourg, rien n'est perdu : "L’objectif est que ce constructeur qui emploie 100 000 personnes en France se relance et embauche à nouveau. C’est possible ! L’américain General Motors a fait faillite, a perdu 28 000 salariés et se remet aujourd’hui à embaucher".

Lu sur Le Parisien

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