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"Alma Mahler" : une impressionnante épopée amoureuse et artistique
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Atlanti-culture

Bruno David pour Culture-Tops

Bruno David pour Culture-Tops

Bruno David est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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THEATRE

« Alma Mahler »

de Marc Delaruelle

mise en scène: Georges Werler

avec Geneviève Casile, Stéphane Valensi et Julie Judd.

INFORMATIONS

Petit Montparnasse

31, rue de la Gaité

75014 Paris

du mardi au samedi à 19h00. Matinée dimanche à 17h00. 

Réservation : 01 43 22 77 74 

www.theatremontparnasse.com

L’AUTEUR 

Après une formation de comédien au cours Simon, Marc Delaruelle se tourne rapidement vers la mise en scène en s’intéressant d’abord à des auteurs consacrés avant de se tourner vers la création contemporaine. 

Mais c’est l’écriture qui finit par retenir principalement son attention. Il écrit de nombreux textes dont certains eurent le bonheur d’accéder à la lumière des projecteurs :Marcelle et Marcel (Manufacture des Abbesses – 2014, Guichet-Montparnasse - 2016) Une valise à la mer (Espace Comédia – 2008), La saga des masques (Théâtre du Petit Saint-Martin – 2008), Mathieu Solaire par la compagnie Solaire (tournée, 2007-2009), Oreste pour mémoire (Théâtre de Saint-Maur – 2007), En chair et en sucre par la Compagnie Tourneboulé (2002), Les nettoyeuses (France Culture – 2001), Les Rencontrées du Bel Hasard (LARC Scène nationale du Creusot – 2001), Rue sous voile de nuit (Théâtre de la Passementerie – 1999), La tête dans les nuages (Prix CIC 97, monté par la Comédie Française au Théâtre du Vieux-Colombier), La farce du Roy Force(Guichet-Montparnasse)…

THEME 

Nous sommes à New York, une fin d’après-midi pluvieux, Alma Mahler, épouse de Gustave Mahler, vient, au soir de sa vie, d’écrire ses mémoires. Elle est dans son appartement et attend son éditeur qui vient lui apporter la première épreuve du livre, pour relecture et pour en corriger certains passages. 

C’est alors l’occasion, pour Alma, d’évoquer ses exceptionnels maris: Gustave Mahler; Walter Gropius, fondateur du Bauhaus; et le poète et romancier Franz Werfel. 

Sans, bien entendu, oublier  ces quelques fougueux amants que furent Gustave Klimt; le peintre Oskar Kokoschka, élève de Klimt; le musicien Alexander Zemlinsky; ou le Père jésuite Hollnsteiner ! La vie amoureuse d’une femme extraordinaire, ou l’occasion de découvrir la part intime de ces hommes célèbres.

POINTS FORTS 

- Il ne s’agit pas du monologue quelconque d’une femme qui ferait preuve d‘impudeur ou d’une fierté narcissique. C’est une histoire savamment construite pour faire connaître cette femme exceptionnelle qui affrontera l’effondrement de l’empire austro-hongrois, les deux guerres mondiales, et aussi un voisinage ponctuel avec l’antisémitisme, mais qui cependant épousera deux juifs sur trois maris !

-La richesse de la vie de cette femme est avant tout l’orchestration qu’elle en fait, avec ses maris et amants célèbres, car ce sont tous des virtuoses de leur art. La narration de cette « saga » est l’occasion de porter la lumière sur chacun des hommes  qui vont l’accompagner au long de sa vie, de Vienne à New York. Une belle aventure pour le spectateur, lui aussi...

- C’est aussi l’histoire, en toile de fond, de celle qui fut une musicienne de talent, malheureusement dépassée par celui de son premier mari, le génial Mahler. Raison peut-être qui l’incita à embrasser l’Art, au sens propre comme au sens figuré, tous les arts : la peinture, la musique, la littérature et la  poésie.

- Geneviève Casile est formidable, portant le personnage avec une telle vérité qu’on se sent presque indiscret dans son appartement. 

- Enfin,  la mise en scène est savamment construite, de façon originale et pertinente.

POINT FAIBLES 

Pas de point faible pour cette « épopée amoureuse et artistique »

EN DEUX MOTS

Cynique ou sincère, Alma Mahler était-elle guidée par l’amour de l’art ou l’art de l’amour ?

UN EXTRAIT

"Cette éternelle amoureuse, ne fut-elle pas par hasard surnommée « la veuve des quat’z Arts »?"

RECOMMANDATION 

EN PRIORITE

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