Le festival de BD d’Angoulême décide d’annuler l’exposition de Bastien Vivès après des « menaces »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Le festival d'Angoulême a pris la décision ce mercredi d'annuler l'exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès.
Le festival d'Angoulême a pris la décision ce mercredi d'annuler l'exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès.
©JOEL SAGET / AFP

Polémique

L’exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès n’aura pas lieu. L’artiste est accusé de promouvoir l'inceste et la pédocriminalité. Le festival a évoqué des « menaces ».

Après plusieurs jours de polémique, le festival d'Angoulême a pris la décision ce mercredi d'annuler l'exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès, accusé de promouvoir l'inceste et la pédocriminalité dans des livres comme « Petit Paul ».

La manifestation culturelle a pris cette décision après des « menaces physiques proférées vis-à-vis de Bastien Vivès » :

« Il n'est dès lors pas possible pour l’événement d’envisager que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur et, potentiellement, dans quelques semaines, sur ses festivaliers ».

Cette exposition pour laquelle Bastien Vivès avait reçu carte blanche présenterait des « créations originales inédites et non [des] contenus tirés de son œuvre », le Festival « considère que l’œuvre de Bastien Vivès, dans son ensemble, relève de la liberté d’expression et qu’il revient à la loi de tracer les frontières dans ce domaine et à la justice de les faire respecter. Le festival rappelle à cet égard, qu’à sa connaissance, l’auteur, actuellement incriminé sur les réseaux sociaux, n’a fait l'objet d’aucune plainte de quelque nature que ce soit ».

L’équipe du festival d’Angoulême espère avec son annonce « ramener de la sérénité dans une situation qui l’exige désormais », « pour que les invectives et menaces cèdent la place au débat ».

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !