Le compagnon de Jean-Pierre Coffe évoque ses derniers instants : "Il est parti comme il le voulait"

Selon son compagnon, il a eu la disparition qu'il souhaitait : une crise cardiaque. Dans les colonnes de Paris Match, Christophe, le compagnon de Jean-Pierre Coffe depuis quelques années, a raconté les derniers instants de l'ancien animateur de radio et de télévision, mort le 29 mars dernier.  Il a d'abord tordu le cou à certaines fausses informations. Non, le pourfendeur de la malbouffe n’est pas mort d’une "longue maladie" comme on l’a lu, même s'il souffrait de la maladie de Parkinson,

Le couple venait de fêter Pâques en famille, avec les petits-enfants. "On avait passé une journée formidable, il était très heureux", raconte Chrisophe. "Après leur départ, Jean-Pierre est monté se reposer dans sa chambre. Je suis resté en bas, à regarder la télé. Vers 23 heures, il m’appelle. Il ne se sent pas bien. Il me dit lui-même vouloir aller aux urgences. Inquiet, j’appelle les pompiers."

Ces derniers arriveront au bout de 15 minutes. Trop tard. "Il est mort dans mes bras", confie Christophe, qui souligne : sa hantise, c’était de finir grabataire. Il est parti comme il le voulait. Mais… Pour moi, c’est trop tôt".

L'homme a également souligné qu'il avait voulu respecter au maximum le souhait de discrétion du critique gastronomique. "A plusieurs reprises, il m’avait fait promettre de ne pas organiser de grandes funérailles. Il voulait qu’on apprenne sa mort après son incinération. On est restés en famille, son fils [adopté], sa belle-fille, les petits-enfants, une vingtaine de personnes".