Le clown Jango Edwards, roi de l’improvisation, est mort à l’âge de 73 ans<!-- --> | Atlantico.fr
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Le clown et artiste américain Jango Edwards pose le 29 janvier 2016 à Forges-les-Eaux.
Le clown et artiste américain Jango Edwards pose le 29 janvier 2016 à Forges-les-Eaux.
©AFP

Artiste inclassable

Jango Edwards, de son vrai nom Stanley Ted Edwards, est décédé à Barcelone. De nombreuses personnalités, comme Antoine de Caunes, lui ont rendu hommage.

Le célèbre clown et comédien américain Jango Edwards, installé en Europe depuis les années 70, est mort à Barcelone. Il était âgé de 73 ans. Jango Edwards est décédé des suites d'un cancer, selon des informations de son attachée de presse française.

Né en 1950 à Détroit, Stanley Ted Edwards découvre l’art des clowns dans les années 1970. Il commence à se produire en Europe et connaît un triomphe en France où il a tenu l'affiche du Splendid durant neuf mois entre 1987 et 1988.

Jango Edwards est aussi très connu en France pour ses interventions déjantées dans l'émission culte de Canal+ Nulle part ailleurs, aux côtés d'Antoine de Caunes et de José Garcia.

Dans le cadre de sa carrière, Jango Edwards a été le fondateur du mouvement du "nouveau clown" et a créé en 2009 un institut dédié à cette pratique à Barcelone, où il vivait depuis quelques années avec sa femme, Cristi Garbo.

Jango Edwards venait de terminer l'écriture d'un livre intitulé "La Bible du clown", selon son attachée de presse, Claire Gontaud.

C'est désormais « dans les étoiles » que le clown et humoriste américain est « parti foutre le boxon », a écrit samedi sur X (ex-Twitter) Antoine de Caunes après la mort de Jango Edwards. « C'est une vraie désolation », selon Antoine de Caunes.

L’ancien animateur de Canal + a confié son émotion auprès de la rédaction du Parisien :

« Je suis très secoué par sa disparition, j'ai beaucoup de chagrin ».

Selon Antoine de Caunes, Jango Edwards était « quelqu'un de libre et fou, insaisissable et généreux, que j'aimais profondément ».

Antoine de Caunes raconte avoir découvert l'Américain durant un spectacle au théâtre du Splendid :

« C'était un show de fou furieux avec un génie burlesque digne de Buster Keaton, Laurel et Hardy. Il n'y avait pas d'équivalent. (…) Il est venu une première fois (à Nulle part ailleurs), comme un invité normal. Et ensuite, il était là régulièrement. C'était tellement l'artiste idéal pour se lancer dans des improvisations complètement dingues et faire dérailler la machine du direct ».

Le trio infernal Edwards-de Caunes-Garcia se réunira devant les caméras une dernière fois en 2013, sur le plateau du Grand Journal. Les retrouvailles se feront cette fois à coups de pistolets à peinture et d'extincteur :

« On avait fini par complètement ravager le plateau. Le producteur était furieux ».

Selon la rédaction du Parisien, une « cérémonie festive » aura lieu mercredi à Barcelone, ville où l'Américain vivait depuis plusieurs années avec sa femme. « Jango savait que la fin était proche et il voulait organiser un enterrement joyeux et bordélique. À son image », a confié Antoine de Caunes.

Le Parisien

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