La vraie fausse belle histoire du rescapé des vols MH370 et MH17 de la Malaysia Airlines<!-- --> | Atlantico.fr
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Non, Maarten de Jong n'a jamais échappé deux fois à la mort contrairement à ce qui a été affirmé, assure slate.com.
Non, Maarten de Jong n'a jamais échappé deux fois à la mort contrairement à ce qui a été affirmé, assure slate.com.
©Reuters

Oui, mais non

Non, Maarten de Jong, un cycliste néerlandais, n'a jamais échappé deux fois à la mort contrairement à ce qui a été affirmé, assure slate.com.

L’histoire était parfaite, trop parfaite. Au lendemain du crash du vol MH17, le 17 juillet, quatre mois après la disparition toujours inexpliquée du vol MH370 de la Malaysia Airlines, la photo et l’anecdote de Maarten de Jong, un cycliste pro néerlandais, se retrouve dans la presse du monde entiery compris ici.

L’homme aurait par deux fois défié la mort, en renonçant de justesse à grimper dans les deux vols. "J’ai eu de la chance deux fois, ce sera aussi le cas pour la troisième", relativisait-il alors.

Sauf que, la version américaine de Slateassure, dans un article mis en ligne le 22 juillet, que cette histoire a été reprise sans trop de vérifications, d’une part, et d’autre part, que l’homme a un peu enjolivé la vérité.

En effet, interviewé sur une chaîne locale de son pays, le cycliste a expliqué qu’il avait l’intention de voyager le 17 juillet, sur le vol de la Malaysia Airlines, pas qu’il avait pris un billet pour ledit vol MH17. Il a d’ailleurs acheté un billet auprès d’une autre compagnie, moins chère.

Idem pour sa supposée non participation au vol MH370. Dans l’interview, le cycliste explique qu’il "aurait pu prendre cet avion", pas qu’il comptait le prendre, ni qu’il l’avait réservé un billet. "Il n’y a aucune preuve que Maarten de Jonge n'ait jamais acheté ou réservé un billet sur l’un de ces vols. Sa survie miraculeuse vient de la caisse de résonance offerte par internet, où les nouvelles insolites de ce genre sont amplifiées de manière disproportionnée et où peu prennent le temps de les vérifier”, analyse slate.com.

Lu sur slate.com

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