L'agriculteur Jean-Paul Pelras répond à Pierre Niney sur le glyphosate<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Paul Pelras répond à l'acteur Pierre Niney, qui reprochait au président de la République le non-respect de son engagement émis en 2017 visant à interdire l'utilisation du glyphosate.
Jean-Paul Pelras répond à l'acteur Pierre Niney, qui reprochait au président de la République le non-respect de son engagement émis en 2017 visant à interdire l'utilisation du glyphosate.
©JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Réponse du berger à la bergère

Jean-Paul Pelras répond à l'acteur Pierre Niney, qui reprochait au président de la République le non-respect de son engagement émis en 2017 visant à interdire l'utilisation du glyphosate.

Dans cette lettre, Jean-Paul Pelras rappelle que "la Commission européenne, s’appuyant sur les publications de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), s’apprête à renouveler l’autorisation d’utiliser ce désherbant dans l’UE pendant 10 ans". Puis de moquer la "requête" de l'acteur français, "celle d’un acteur qui doit, à l’instar de ses confrères unis pour défendre la planète et le climat, se mobiliser pour s’occuper de ce qu’ils ne connaissent pas. Autrement dit, la pioche, la bêche, la binette et autres herses, grappins ou charrues, alternatives manuelles ou mécaniques usitées, le cas échéant, pour éviter le désherbage chimique. Méthode fournie avec cloques, phlyctènes et ampoules, connue pour limiter considérablement la compétitivité de notre agriculture confrontée aux importations de denrées provenant de contrées où l’on ne s’embarrasse pas de tels préjugés". 

 "Une étude publiée par des chercheurs californiens (Source RTL – François Lenglet) estimait que Hollywood et ses studios polluaient davantage que toute autre industrie à l’exception de l’extraction du pétrole”", ajoute l'agriculteur. "D’autres publications n’hésitent pas à souligner l’utilisation massive de décors à usage unique, la dégradation de l’espace, le saccage de l’écosystème pour le besoin des tournages, la sur-utilisation et la destruction de véhicules neufs, l’emploi abusif de groupes électrogènes, le gaspillage de l’eau (65 millions de litres pour l’aquarium du Titanic) ou, tout simplement, l’énergie utilisée (350 000 tonnes de CO2 selon le Centre national du cinéma) par ceux qui vont voir vos films dans les salles climatisées. Sans oublier les “dérogations culturelles” non exhaustives consenties au Festival de Cannes qui produit en 15 jours quelques 1 200 tonnes de déchets. Même si certains efforts sont à saluer puisque le tapis rouge destiné à protéger les semelles des Louboutin et autres Seruti est désormais changé une fois par jour au lieu de deux voici quelques années."

Vous pouvez retrouver l'intégralité de la lettre ICI

l'agri

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