Dracula : une lettre de Vlad Tepes de 550 ans pourrait révéler de nombreux secrets<!-- --> | Atlantico.fr
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Deux scientifiques s'apprêtent à faire un « portrait moléculaire » de Vlad l'Empaleur, le prince sanguinaire qui a inspiré la figure du vampire Dracula.
Deux scientifiques s'apprêtent à faire un « portrait moléculaire » de Vlad l'Empaleur, le prince sanguinaire qui a inspiré la figure du vampire Dracula.
©DR / Wikimedia Commons

Vlad l'empaleur

Un couple de scientifiques mène des analyses biochimiques sur une lettre écrite par Vlad Tepes, datant d'il y a plus de cinq siècles. Les résultats de ces travaux pourraient permettre d’en apprendre plus sur le personnage historique ayant influencé la légende de Dracula.

Les amateurs de récits d’épouvante et de littérature horrifique vont peut-être bientôt percer de nouveaux mystères sur le personnage mythique de Dracula grâce à une équipe de scientifiques. Selon des informations de Slate et du Guardian, Gleb et Svetlana Zilberstein, un couple de scientifiques, s'est lancé dans un travail d'analyses biochimiques d'une lettre écrite par le personnage historique ayant permis de forger le mythe de  Dracula en personne, il y de ça plus de cinq siècles.

Le comte Dracula, immortalisé dans l'oeuvre littéraire de Bram Stoker n'a pas existé, mais son personnage a été largement inspiré par une figure historique bien réelle : le guerrier Vlad Tepes, surnommé Vlad l'Empaleur. Ce prince sanguinaire de Valachie (une région localisée au sud de l'actuel Roumanie) a particulièrement marqué le XVe siècle par ses actes d'une cruauté sans nom. Il aurait notamment faitempaler plus de 25.000 personnes en 1460.

Les travaux des deux scientifiques portent sur une lettre de Vlad Tepes. Ce courrier a été écrit de sa main en 1475. Dans cette missive, Vlad l’Empaleur informe les habitants de Sibiu de sa décision de s'installer bientôt dans leur ville.

Sur cette lettre, Vlad Tepes a déposé ses empreintes digitales, sa salive et un peu de sueur.

Ces éléments constituent une mine d'or pour les scientifiques Gleb et Svetlana Zilberstein, experts dans l'analyse des traces biochimiques laissées sur des objets par des personnages historiques.

Ils se sont confiés au Guardian sur leurs travaux pour percer les ultimes mystères de l’individu à l’origine du mythe de Dracula : 

« Notre travail consiste à trouver les traces biochimiques laissées depuis le moment où l'objet historique a été créé ou lorsqu'il a été utilisé par un personnage historique », de façon à établir un « portrait moléculaire » de la figure historique en question. « Ces molécules sont plus stables que l'ADN et fournissent plus d'informations sur les conditions environnementales, la santé, le mode de vie, la nutrition de la personne à laquelle appartenaient les molécules ». 

Les analyses qui seront menées permettront d'apporter une grande quantité d'informations sur le mode de vie de Vlad Tepes, sur sa santé et sur son alimentation.

A travers des analyses similaires, le couple de scientifiques a déjà percé les mystères de l'écrivain russe Anton Tchekhov. Selon leurs travaux et leurs recherches, Tchekov souffrait de tuberculose et consommait beaucoup d'analgésiques. Les deux scientifiques ont aussi mené des recherches similaires pour George Orwell.

Slate

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