Christ de Borja : elle demande des droits d'auteur pour la pire restauration de l'histoire <!-- --> | Atlantico.fr
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Le Christ de Borja est au centre de toutes les convoitises
Le Christ de Borja est au centre de toutes les convoitises
©DR

¡ La cuenta por favor !

Cecilia Giménez, connue dans le monde pour sa piètre restauration de l'Ecce Homo, fait de nouveau parler d'elle, ce vendredi. L'octogénaire demande en effet des royalties pour son "œuvre".

Au secours, elle revient ! Non contente d'avoir créer un buzz énorme sur sa restauration du portrait du Christ de Borja, que l'on peut qualifier d'originale, Cecilia Giménez a émis le souhait d'être rétribuée au vu du nombre de touristes s'attroupant pour voir la fresque. Si cela peut ressembler à une blague, il faut dire qu'en effet, ils sont près de 30.000 Espagnols et étrangers à avoir vu l'objet. En outre, le site espagnol elcorreo.com affirme que "le nombre de visiteurs dans la ville s'est multiplié à tel point qu'en quatre jours près de 2.000 euros ont été collectés". De l'argent qui ne devrait pas être utilisé pour la nouvelle star du village mais plutôt pour restaurer l’œuvre. Et voilà qui fâche Cecila Giménez et sa famille qui ont décidé d'engager des avocats pour récupérer de l'argent. 

Rappelons que Cecilia Giménez, une peintre amatrice, âgée de 81 ans est devenue une véritable star en décidant de restaurer une peinture murale représentant un Christ couronné d'épines, aussi appelé Ecce Homo. Depuis cet incident, la ville de Borja, qui compte quelques 5.000 habitants, est devenue un lieu de visite réputé. L'image du Christ ressemblant à un gros nounours a été publiée dans plus de 160 pays du monde. Le maire de la ville, Francisco Miguel Arilla, s'est dit "gêné que son village soit connu pour une anecdote aussi grotesque".

De jolies paroles qui ont été suivies d'un bel acte opportuniste puisque la municipalité à déposer la marque "Ecce Homo" voyant probablement un très bel avenir à l’œuvre ratée. Dans le même genre, la Fondation Sancti Spiritus et la Mairie se sont empressés d'organiser un concours international de peinture avec une thématique religieuse lié à la figure de l'Ecce Homo. Comme quoi tout le monde veut sa part du gâteau à Borja.

Lu sur El Correo

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