Pour en savoir plus sur l&rsquo;Allemagne, rendez-vous sur<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank"> le site de Peplum</a>Une BMW attend à la sortie de l&#39;aéroport de Munich. À peine s&#39;est-il présenté, que le guide attire l&#39;attention sur le logo de la marque, pavoisant aux couleurs de la Bavière. C&#39;est là que l&#39;on va, au cœur de cet ancien royaume peuplé des plus beaux châteaux du sud de l&#39;Allemagne, dont les châteaux de Linderhof, d&#39;Hohenschwangau et de Neuschwanstein. Le trio promet un séjour d&#39;exception. Le moteur ronronne. Il est temps de se mettre en route.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-1.jpg" width="480" />On dirait Versailles.Quoique plus petit. Intuition pertinente, puisque le Château de Linderhof a été conçu sur le modèle du Trianon. De part et d&#39;autre du bassin central se dessinent deux rangées d&#39;arbres, parallèles à ses contours. Une symétrie caractéristique des jardins &laquo;&nbsp;à la française&nbsp;&raquo;. Ce monument est le seul dont la construction ait été achevée du vivant de Louis II. Successeur de Maximilien II, le monarque décida de l&#39;agrandir et d&#39;en moderniser l&#39;intérieur. Bien que de plus en plus fastueuse au fil du temps, cette ancienne ferme n&#39;a pas tant été enrichie pour faire étalage de pouvoir que pour offrir au souverain en place un lieu de retraite agréable dans la vallée du Graswangtal. Entre moulures, dorures, tentures de velours et lustres de cristal, les appartements royaux arborent un style d&#39;une opulence qualifiée de &laquo;&nbsp;rocaille&nbsp;&raquo;. De même que Louis XIV, Louis II de Bavière n&#39;aimait pas se réveiller en présence de ses serviteurs. D&#39;où la balustrade fixée au pied du lit, qui permettait de séparer le dormeur de son public.&nbsp;&nbsp;<img alt="" height="333" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-2.jpg" width="483" />Plus on approche de l&#39;été, plus l&#39;appel du grand air se fait entendre. Cela tombe bien, les jardins du Château de Linderhof sont une pure merveille. Telle est l&#39;oeuvre de l&#39;architecte paysagiste Carl von Effner. Une sorte de bruissement retentit au loin. On se hâte vers ce qui ressemble à une caverne. À l&#39;intérieur, des cascades alimentent un bassin d&#39;eau froide, sur fond de musique classique. Voilà la Grotte de Vénus, piscine royale créée en référence à un épisode du célèbre opéra wagnérien Tannhaüser. Juste à côté, se tient le Pavillon Mauresque, soit l&#39;ancien Pavillon de la Prusse présenté à l&#39;Exposition universelle de 1867, puis racheté à un industriel prussien au bord de la faillite. Autre édification d&#39;inspiration wagnérienne, saccagé par un incendie en 1945, la Hundigshütte (hutte de chasse) a été restaurée dans son jus, c&#39;est-à-dire avec des branches et des peaux d&#39;ours contribuant à un décor des plus rustiques.<img alt="" height="360" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-3.jpg" width="481" />À moins d&#39;une heure en voiture se dévoile une autre forteresse de renom. Le Château d&#39;Hohenschwangau met en scène les mêmes acteurs que le site précédent. Maximilien II le fit renaître de ses ruines. Et Louis II y passa le plus clair de ses étés d&#39;enfant. Cette ancienne demeure néo-gothique domine le village homonyme où il est question de faire quelques emplettes avant d&#39;entreprendre une nouvelle visite guidée. En présence d&#39;un conservateur cette fois, car cet écrin à créneaux jaune pâle recèle des trésors d&#39;art et d&#39;architecture rares. Si le mobilier de la famille Wittelsbach participe au faste des lieux, la salle des Héros et Chevaliers soutient un magnifique plafond en stuc. Quant à la chambre orientale, elle se distingue par ses tentures byzantines.<img alt="" height="349" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-4_0.jpg" width="482" />On croit à un mirage. L&#39;édifice qui se trouve juste en face ressemble au château de la Belle au Bois Dormant, celui qui apparaît au début de chaque film de Walt Disney. Bienvenue à Neuschwanstein, qui aurait inspiré au réalisateur américain son fort le plus célèbre. Exit Maximilien II. On doit ce château à Louis II de Bavière, qui l&#39;a fait ériger sur un éperon rocheux (200 mètres de hauteur) pour lui donner de la prestance. Le mariage des styles qui s&#39;opère à l&#39;intérieur trahit une esthétique romantique. Les fenêtres arquées, les baies vitrées, la nudité de certains murs de brique relèvent du style roman. La salle du trône oscille quant à elle entre éléments néo-gothiques et néo-byzantins.<img alt="" height="318" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-51.jpg" width="480" />Le hall d&#39;entréerevêt des peintures représentant quelques épisodes de Siegfried, un drame lyrique signé Wagner. Encore lui&nbsp;! Le compositeur s&#39;avérait aussi le confident intime du roi Louis II. Pas étonnant qu&#39;il soit partout. Et pourtant les styles sont variés. Le parcours mène tour à tour à la salle à manger en chêne sculpté, à la chapelle dédiée à Saint Louis, le saint Patron du roi&nbsp;ou encore au cabinet de toilette et à son plafond céleste. Une visite plein de majesté à laquelle s&rsquo;ajoute le grand salon, placé sous la tutelle de Lohenrin, alias le chevalier du cygne, mais aussi le très gothique cabinet de travail, la salle des chanteurs, à l&#39;acoustique exceptionnelle et enfin la grande cuisine conservée dans son état d&#39;origine. Sans oublier la chambre à coucher, conçue à l&#39;effigie de Tristan et Isolde, dernier clin d&rsquo;œil aux héros de Wagner.

Trois châteaux pour un séjour exceptionnel en Bavière

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Qui a dit que l&#39;on mangeait mal au Royaume-Uni ? Avis aux mauvaises langues, 2015 est l&#39;année de la gastronomie en Écosse. L&#39;occasion de revenir sur quelques unes des meilleures tables du pays. Face aux adresses les plus cotées d&#39;Edimbourg, la capitale, se dresse une concurrence non négligeable. Voici notre top 5.<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank">&gt;&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; Pour en savoir plus sur l&rsquo;Ecosse, rendez-vous sur le site de Peplum. </a>The Witchery by the Castle (Édimbourg)Il a fait couler beaucoup d&#39;encre (et de salive !). Affilié à l&#39;hôtel du même nom, le restaurant The Witchery by the Castle est une institution d&#39;Edimbourg. Pas étonnant, étant donné le cadre imposant qui l&#39;abrite, à savoir une demeure marchande datée du XVIe siècle. À peine en a-t-on franchi le seuil, qu&#39;on a l&#39;impression de voyager dans le temps. Une hôtesse toute de velours vêtue se charge de l&#39;accueil. On la suit jusqu&#39;à une salle à manger richement décorée. On a perdu l&#39;habitude de ces murs en bois brun agrémentés de sculptures et de moulures, souplesse typique de l&#39;époque baroque. Sur les tables, des compositions florales d&#39;un rare raffinement, assorties aux ronds de serviettes en soie bordeaux. On s&#39;abandonne au confort d&#39;une banquette en cuir avant de se concentrer sur le menu. Entre le colin accompagné de quinoa noir, de moules et d&#39;un velouté de petits pois&nbsp;; le risotto de pigeon&nbsp;; le rôti de volaille avec brocolis violets au basilic, dur d&#39;arrêter un choix. Les desserts imposent un autre cas de conscience&nbsp;: rhubarbe pochée &ndash; cake à la pistache, ou diplomate au fruit de la passion&nbsp;? Impossible de résister à la tentation.<img alt="" height="161" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/04/atlantico-grand-large-ecosse-1.jpg" width="485" />Paul Kitching 21212 (Édimbourg) Le tête-à-tête commence face à une peinture de style Renaissance. La chute du personnage pictural préfigure la surprise suscitée par ce restaurant hors du commun. Le souffle coupé dans cette antichambre qu&#39;est le Drawing Room, on savoure un délicieux cocktail maison, avant de rejoindre la salle à manger du Paul Kitching 21212. L&#39;étoile Michelin vantée dans tous les guides se justifie rapidement dans l&#39;assiette. La carte varie toutes les semaines et, par extension, au fil des saisons. Au déjeuner, le choix se limite à deux entrées et deux plats. Au dîner, on passe à trois suggestions par catégorie. Malgré son talent pour le salé, le chef reste le roi des desserts. Que ce soit le Fig &laquo;&nbsp;Rock &amp; Rolls&nbsp;&raquo; (crème brûlée figue, maïs, amandes, faisselle et vanille), le Mad Man (mascarpone, frangipane, sésame) ou la Lemon Tart 23rd (tarte citron, fraise, rhubarbe, milkshake de faisselle, et baie de goji), tous relèvent du &laquo;&nbsp;génie&nbsp;&raquo; culinaire. Ainsi parle la critique. À quel met peut bien se référer le terme d&#39;ambroisie (nectar des dieux dans la mythologie grecque)&nbsp;? La réponse, sur place.<img alt="" height="319" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/04/atlantico-grand-large-ecosse-2.jpg" width="480" />The Dungeon (Midlothian)À 30 km de la capitale,The Dungeon (le donjon, en anglais) plonge sa clientèle dans une atmosphère 100% médiévale. L&#39;expérience commence trente minutes avant l&#39;heure de réservation, dans un bar-bibliothèque où il est question d&#39;étudier le menu. Étudier, parfaitement, tant le choix est grand. On est ensuite conduit dans une salle faite de voûtes et de renfoncements. La température chute soudainement. Taillés dans la pierre, les murs arborent armes et boucliers. Au bout d&#39;une longue table se dresse une armure des plus intimidantes. L&#39;éclairage est tamisé par des bougies. On se croirait vraiment au XVIe siècle. D&#39;autant plus si l&#39;on accepte de revêtir un costume d&#39;époque. Voilà comment il est possible de recréer un véritable banquet Jacobin. À la hauteur du décor, les plats défilent sur des airs de musique traditionnels. Ici, les saveurs de l&#39;Écosse s&#39;appuient sur une technique française. C&#39;est ainsi que le chef, venu salué ses clients, présente sa propre cuisine. Rien à redire.<img alt="" height="316" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/04/atlantico-grand-large-ecosse-3.jpg" width="476" />The Boath House Restaurant (Nairn)Les quatre heures de route, depuis la capitale, valent largement le détour. Surtout pour découvrir la cuisine étoilée de cette grande table. Une récompense Michelin ne saurait décrire la délicatesse et l&#39;inventivité des plats proposés. À peine garé, on tombe nez à nez avec un bloc de pierre, augmenté d&#39;un fronton soutenu par quatre colonnes pseudo antiques. Nappes et chaises blanches se détachent distinctement sur le fond rouge du papier peint. Bordée de bois blond, chaque fenêtre donne sur les jardins du domaine et, plus loin, le lac voisin. Mieux vaut réserver pour pouvoir apprécier ce panorama verdoyant. Partisan du Slow Food Movement (mouvement international favorisant une cuisine écologique), le chef Charlie Lockley ne travaille qu&#39;avec des produits frais, voire bio, issus de fermes locales si ce n&#39;est du potager de l&#39;hôtel. En effet, avant d&#39;être un restaurant,The Boath House affiche quatre étoiles de luxe hôtelières. Et si on prenait une chambre, en vue d&#39;une sieste digestive&nbsp;?<img alt="" height="218" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/04/atlantico-grand-large-ecosse-4.jpg" width="479" />Isle of Eriska Restaurant (Eriska Island)À trois heures de là, l&#39;île d&#39;Eriska constitue une autre étape gastronomique de choix. Elle abrite un cinq étoiles, lui-même le siège d&#39;un restaurant exceptionnel. On accède à tous deux par un pont enchanteur. Traversée magique qui ouvre l&#39;appétit. On se presse dans la salle à manger tripartite. Le beige y domine en gage de sobriété. Seule la lumière rose qui émane de certains étalages apporte une touche de modernité. Le chêne centenaire qui se dessine à travers chaque fenêtre fait écho à un style on ne peut plus traditionnel. La liste des vins s&#39;étire sur quarante pages. Reste à marier son repas avec le bon cru. Tâche qui s&#39;accomplit aisément avec l&#39;assistance d&#39;un personnel bienveillant. Pas de doute&nbsp;: on sort de cette étoile Michelin, et plus largement d&#39;Écosse, avec des étoiles dans les yeux, et surtout le ventre.<img alt="" height="250" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/04/atlantico-grand-large-ecosse-5.jpg" width="481" />

MONTGOLFIERE LARGE

Fines bouches écossaises

Il en a causé des dégâts, le Vésuve, en 79 ap. J.-C ! C&#39;est la date qu&#39;a choisie ce volcan pour s&#39;éveiller et engloutir une grappe de cités romaines, toutes concentrées autour de Naples et entrées au patrimoine mondiale de l&#39;UNESCO, en 1997. Parmi les sites à explorer, Herculanum et Pompéi. Leur visite n&#39;aurait jamais été possible sans les fouilles entreprises aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cette initiative a permis d&#39;exhumer le tandem englouti sous de nombreuses couches de lave, de cendres et de pierres. Un flash back chez les Romains qui donne aussi l&#39;opportunité de longer la légendaire côte amalfitaine. Pourquoi s&#39;en priver ? <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-1.jpg" style="width: 480px; height: 319px;" /> À une demi-heure de Naples, Herculanum s&#39;étend sur près de 12 hectares dont environ le tiers, en bord de mer, a été exhumé. Ses vestiges donnent un aperçu de ce que pouvait être le mode de vie des Romains au Ier siècle ap. J.-C.. La visite est d&#39;autant plus exclusive qu&#39;en partie menée par le responsable de la conservation. Passées les présentations, par l&#39;intermédiaire du guide, l&#39;exploration débute dans des allées relativement dégagées. Les riverains tenaient à ce que leurs routes soient parfaitement tracées. Ce constat amène à la description générale du site, lequel se compose apparemment de huit îlots rectangulaires, numérotés dans le sens inverse des aiguilles d&#39;une montre à partir du nord-ouest. La plupart des thermes sont peints et recouverts de marbre. Certaines chambres sont si délabrées qu&#39;elles ne laissent pénétrer aucun rayon de lumière. Dans l&#39;obscurité, surgit alors une statue plus ou moins bien préservée. Au milieu d&#39;un des atriums parcourus trône un buste d&#39;Apollon, par exemple. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-2.jpg" style="width: 480px; height: 705px;" /> Au fil de la promenade, on remarque deux présences incommodantes. À la pollution engendrée par une colonie de pigeons se conjugue une terrifiante illusion. Les cavités constitutives d&#39;Herculanum offrent un terrain propice aux niches d&#39;oiseaux dont les excréments corrodent et les murs et les œuvres d&#39;art en cours de restauration. Une engeance pour les conservateurs ! Quid des statues jonchant les galeries ? Celles-ci ont pourtant l&#39;air en parfait état. Erreur (errare humanum est, comme diraient les Romains) ! Ce ne sont pas des sculptures mais des moulages de cadavres, pour la plupart d&#39;un réalisme déconcertant. À côté, des ossements encore à découvert ajoutent à l&#39;effroi de cette vision. La drame de 79 devient palpable. Quand on pense que les deux tiers d&#39;Herculanum, les nécropoles, les temples, demeurent ensevelis. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-3.jpg" style="width: 480px; height: 360px;" /> Non loin de là - à une vingtaine de kilomètres -, Pompéi représente un concurrent redoutable en termes de fréquentation. Deux millions de visiteurs y transitaient en 1997, tandis qu&#39;Herculanum n&#39;en recevait que le dixième. La queue qui s&#39;étire depuis l&#39;entrée accuse la pérennité de cet écart. Pompéi est l&#39;escale nodale de maintes croisières. Si les voyagistes lui donnent toujours la priorité, c&#39;est sûrement parce que le site est plus grand (50 ha), plus proche de Naples, et qu&#39;il a été découvert le premier, au XVIIe siècle. Sésame : braver la foule en compagnie d&#39;un archéologue disposé à trahir le secret de ses recherches. Ici, la végétation est plus luxuriante qu&#39;à Herculanum. Le chant des cigales perce le brouhaha ambiant. De même, dans l&#39;Antiquité, les rues fourmillaient de passants. Les dalles au sol ne présentent que peu de dénivellations. Des sillons marquent la plupart des chaussées. Ils auraient été creusés pour accueillir les roues de divers véhicules et, par là-même, faciliter la circulation. Clous et trottoirs sont surélevés notamment parce que les allées étaient des plus boueuses.<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-4.jpg" style="width: 480px; height: 320px;" />Autre obstacle sur la route, un épais tuyau de plomb sur lequel on manque de trébucher. C&#39;est l&#39;un des plus long (96 km) aqueducs de la péninsule italienne. De l&#39;eau ne serait pas de refus. La chaleur ne s&#39;atténue guère au fil des heures. Passage au frigadarium où les Romains allaient se rafraîchir. À côté se trouvait un bassin d&#39;eau tiède, jouxtant lui-même le caldarium (60&deg;C), l&#39;ancêtre de sauna-hammam. On quitte cette ancienne piscine publique pour rejoindre le palestre, gymnase où s&#39;entraînaient les athlètes. À ne pas confondre avec l&#39;arène circulaire où se tenaient des combats de gladiateurs. Sur une paroi écornée ressort une série de chiffres romains. C&#39;est là que le boulanger consignait ses comptes. On passe ensuite devant une rangée de trous bordés de terre cuite, où logeaient céréales, vins, soupes... L&#39;ensemble désigne l&#39;emplacement d&#39;un thermopolium, l&#39;équivalent d&#39;un fast food. Un peu plus loin, se tient la Maison de Ménandre, l&#39;une des plus grandes et des plus riches à l&#39;époque. On la surnomme la &laquo; maison argenterie &raquo; au vu des 118 pièces qu&#39;y ont été découvertes, en 1930. Ses murs arborent des fresques rouge-orangé presque intactes. Le bassin de l&#39;atrium recueillait pluie et lumière. Régnait à Pompéi une telle méfiance envers les voleurs que les riches propriétaires n&#39;osaient ouvrir leurs fenêtres. De colonnade en colonnade, l&#39;on parvient progressivement à la sortie. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-5.jpg" style="width: 480px; height: 320px;" /> Il est temps de se concentrer sur le paysage. La côte amalfitaine se dévoile progressivement à travers la vitre de la voiture. Le regard perdu dans cet infini de bleu, on remarque que la ligne d&#39;horizon séparant la mer du ciel se met progressivement à pencher. La montée jusqu&#39;à Ravello surprend. Niché sur une falaise, à 350 m de hauteur, ce charmant village est l&#39;oeuvre d&#39;une colonie de nobles patriciens du VIe siècle ap. J.-C.. Avec l&#39;altitude, le panorama a gagné en beauté. C&#39;est ce même panorama qui prolonge la piscine à débordement du Belmond Hotel Caruso. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2015/05/atlantico-grand-large-pompei-6.jpg" style="width: 480px; height: 198px;" /> Fréquenté par les plus grands, d&#39;Alexandre Fleming à Humphrey Bogart, en passant par André Gide, cet ancien palais du XIe siècle dispose de 50 chambres luxueuses qui, quand elles ne donnent pas sur la mer, révèlent un jardin privé. Quoi de mieux qu&#39;un concert en plein air pour conclure la journée ? Justement, le festival de musique annuel de Ravello vient de commencer, et court jusqu&rsquo;en septembre.Pour en savoir plus sur l&rsquo;Italie, rendez-vous sur le site de Peplum. <a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank">www.peplum.com</a> &nbsp;

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Vestiges et luxe de l’Italie

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Pour en savoir plus sur le Japon, <a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank">rendez-vous sur le site de Peplum </a>Politiquement, le Japon est une monarchie constitutionnelle. Le pouvoir au Parlement.Si bien que le souverain actuel n&#39;occupe qu&#39;une place honorifique. Pour le dire autrement, ledit monarque est autant là pour faire joli que les palais jalonnant l&#39;empire nippon. D&#39;est en ouest, le Palais impérial de Tokyo, le château de Nagoya réhabilité en camp de prisonniers durant la Seconde Guerre Mondiale, les temples de Kyoto, et le château d&#39;Osaka, constituent autant d&#39;étapes exceptionnelles à franchir au pays du soleil levant.&nbsp;<img alt="" height="360" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/11/atlantico-grand-large-japon-1.jpg" width="481" />Il faut traverser un pont à deux arches pour accéder à l&#39;entrée principale. Le Pont Nijubashi, sous des cerisiers en fleurs. On esquive quelques bourgeons, roses et blancs confondus, avant de se plonger dans le parc du Palais impérial. À gauche, le Jardin de l&#39;Est (Higashi Gyoen) abrite les vestiges de l&#39;ancien château d&#39;Edo où s&#39;installe l&#39;empereur Meiji en 1868, après avoir privé Kyoto de son statut de capitale. Vingt-et-un hectares mêlant nature et culture&nbsp;: aux nombreuses espèces végétales présentes se conjuguent des monuments plus ou moins bien conservés. À côté de la forteresse abandonnée, le Musée des Sciences et le Musée National d&#39;Art Moderne arborent deux façades immaculées, l&#39;une en pierre&nbsp;; l&#39;autre, en brique. Le premier présente des installations énormes rattachées au domaine de l&#39;agriculture, ou de l&#39;aéronautique. On se sent tout petit à côté des machines exposées.&nbsp;Le second rassemble des œuvres textiles, des céramiques, des laques, des poupées, datant pour la plupart de l&#39;ère Meiji. Quid des collections modernes&nbsp;? Elles reposent dans le bâtiment principal, ancien bastion de la garde impériale. A moins de parler japonais, on a peine à reconnaître et même retenir les noms que reportent les légendes sur les murs rouges de ce monument national.<img alt="" height="298" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/11/atlantico-grand-large-japon-2.jpg" width="483" />On remonte en voiture et dans le temps, en direction de Nagoya. C&#39;est au XVIe siècle que la troisième ville du Japon hérite d&#39;une forteresse digne de ce nom. Abandonnée une première fois en 1532, elle devient un véritable carrefour routier. Le contraste est frappant entre les ruines victimes d&#39;incendies et de bombardements successifs, notamment durant la seconde guerre mondiale, et le donjon éclatant de béton, muni d&#39;un ascenseur et d&#39;air conditionné. Au sommet de ce bâtiment moderne, deux dauphins à tête de tigre en or, appelés kinshachi ou shachihoko, jouent un rôle protecteur contre le feu.<img alt="" height="233" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/11/atlantico-grand-large-japon-3.jpg" style="float: left;" width="479" />&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Fort de jardins fleuris, de temples et de palais, Kyoto est considéré comme le centre culturel du Japon par excellence. D&#39;où une entrée remarquée dans les classements de l&rsquo;Unesco avec la mention spéciale de &laquo;&nbsp;Monuments historiques de l&#39;ancienne Kyoto&nbsp;&raquo;, titres de nombreux sites. C&#39;est l&#39;étiquette que porte, entre autres, le Kyoto-gosho, le fameux palais qu&#39;habitait l&#39;empereur avant de déménager au Château d&#39;Edo, à Tokyo. La symétrie de l&#39;architecture surprend dès l&#39;entrée. Parmi les routes qui traversent le site, on ne saurait reculer devant le &laquo;&nbsp;chemin de la philosophie&nbsp;&raquo;, célèbre pour avoir inspiré le penseur Kitaro Nishida. Ce que l&#39;on entend en franchissant la caisse, ce n&#39;est pas du japonais, mais le kyoto-ben, un dialecte propre à Kyoto. Le pavillon recouvert d&#39;or, c&#39;est le temple impérial du jardin des cerfs. Une pépite parmi les 2000 autres temples alentour. Inutile de préciser qu&#39;il faut plusieurs jours pour tous les visiter.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/11/atlantico-grand-large-japon-4.jpg" style="float: left;" width="480" />&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Retour à la campagne. Derrière une allée d&#39;arbres, dépasse une superposition de triangles bleus, assortis au ciel. Cet ensemble géométrique, c&#39;est le château d&#39;Osaka, l&#39;un des plus fameux du Japon du fait de son rôle dans l&#39;unification du pays, au XVIe siècle. Qui aurait cru que derrière ses cinq étages visibles depuis l&#39;extérieur se cachaient en réalité huit niveaux d&#39;où l&#39;on peut admirer la ville d&#39;Osaka&nbsp;? Une myriade de buildings en verre dignes d&#39;une métropole américaine. Un panorama qui revête une dimension quasi futuriste depuis les fenêtres en bois moulé de ce temple traditionnel. Cette position de surplomb, on la doit à deux plates-formes sous-tendues par des murs de roche, chacun donnant sur un fossé. De quoi tomber des nues.<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/11/atlantico-grand-large-japon-5.jpg" style="width: 420px; height: 288px; float: left;" />&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dernière étape&nbsp;: Naoshima. Cette île japonaise, ancrée dans la mer intérieure de Seto, est le foyer de nombreux musées d&#39;art contemporain. Si la tour de Hiunkaku ressemble à un château, elle s&#39;efface devant le Benesse Art Site, un site d&#39;art créé par la société d&#39;éducation du même nom. La population se concentre à Honmura. La disparité du paysage urbain s&#39;explique en partie par les transformations imposées par le Art House Project. Le port a beau grouiller de visiteurs, la ville côtière de Naoshima n&#39;en demeure pas moins paisible. Dans la lignée des excursions précédentes, on cherche une autre forteresse des yeux. En vain. Peut-être serait-il temps de voir autre chose que des douves, au Japon.

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Trois châteaux pour un séjour exceptionnel en Bavière

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Sur les traces des empereurs du Japon