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Les attaques de drones ukrainiens contre plusieurs raffineries russes depuis l’été provoquent d’importantes pénuries de carburant dans certaines régions du pays. À Khabarovsk, en Extrême-Orient, ou en Crimée, les files d’attente s’allongent et les prix flambent.

Réunis à Copenhague pour deux jours de discussions, les dirigeants européens doivent répondre aux attentes croissantes de leurs partenaires sur la mise en place d’une véritable défense commune, face aux incursions répétées d’aéronefs russes en Europe. Alors que les débats sur un mur anti-drones et sur l’aide à l’Ukraine se poursuivent, la lenteur des décisions européennes suscite des critiques au sein même de la Communauté politique européenne.

Depuis Copenhague, où il participe à un sommet européen sur la défense, Emmanuel Macron a réagi à la présence du pétrolier russe Pushpa au large de Saint-Nazaire. Le président de la République a dénoncé les « fautes très importantes » commises par l’équipage et replacé l’incident dans un contexte de tensions accrues avec Moscou, qu’il qualifie d’« acteur très agressif » dans les domaines militaire, cyber et informationnel.

L'expert économique Vladislav Inozemtsev intervient sur les raisons pour lesquelles il ne faut pas s’attendre à de nouvelles sanctions contre la Russie.

Le porte-parole de Kremlin, Dmitri Peskov, souhaite que les arsenaux français et britannique soient inclus dans les pourparlers de prolongation du traité de contrôle des armes nucléaires New START.

Cette annonce intervient après la multiplication d’incidents impliquant des drones en Europe et alors que le Danemark accueille un sommet européen de défense mercredi.

Alors que Donald Trump souffle le chaud et le froid vis-à-vis de Moscou, l'Europe dispose d'une opportunité historique pour enfin affirmer son autonomie stratégique.

En novembre dernier, un navire espion militaire russe baptisé Yantar, équipé d’un arsenal complet de systèmes de surveillance, aurait eu pour mission de cartographier, et potentiellement de couper les câbles sous-marins dont dépendent les alliés de l’OTAN dans la Manche et en Méditerranée.

Le président américain Donald Trump a déclaré que l'Ukraine pourrait reconquérir l'intégralité du territoire perdu dans la guerre en cours, mais le président russe Vladimir Poutine ne semble pas vouloir conclure un accord de paix ni réduire l'offensive militaire.

Le dernier discours de Trump devant l'Assemblée générale de l'ONU s'inscrit dans une évolution singulière des relations internationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale semblant s'apparenter à une fracture de l'Occident.

Le président ukrainien a expliqué auprès du média ukrainien Axios qu’il n’avait « pas l’intention de diriger son pays en temps de paix » et appellera à l’organisation d’élections dès la mise en place d’un accord de cessez-le-feu.

Le président américain, Donald Trump, a affirmé mardi que l’Ukraine était en mesure de remporter la guerre contre la Russie et « pourrait récupérer l’intégralité des territoires occupés » par Moscou et « revenir à ses frontières d’origine ».

Alors que l’organisation fête ses 80 ans, les guerres font rage en Ukraine, à Gaza et au Soudan, ses idées fondamentales sont en lambeaux et le monde ne semble plus l’écouter.

Le président américain a pris la parole à la tribune des Nations unies ce mardi 23 septembre pour un discours très attendu.

Un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l’ONU révèle des actes de torture, incluant des violences sexuelles, de manière « répandue et systématique », contre des civils ukrainiens détenus dans les zones occupées par Moscou. Des mauvais traitements ont également été signalés côté ukrainien.

Trois avions de chasse russes MiG-31 sont entrés dans l’espace aérien estonien au-dessus du golfe de Finlande sans autorisation et y sont restés pendant 12 minutes, en volant dix kilomètres vers la capitale Talinn.

En déplacement officiel à Londres, le président américain a exprimé sa « déception » à l’égard de Vladimir Poutine, qu’il accuse de l’avoir « laissé tomber » sur la question ukrainienne. Entre divergences diplomatiques, désaccords sur la Palestine et rapprochement économique spectaculaire, la rencontre entre Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer a mis en lumière les ambiguïtés de l’alliance transatlantique.

Depuis plusieurs mois, la Pologne se trouve sous une pression hybride inédite : drones russes franchissant sa frontière, tentatives massives de piratage d’hôpitaux et des réseaux d’eau potable, sabotages silencieux d’infrastructures essentielles...

Le 10 septembre, l'OTAN a subi la pire violation de son espace aérien de son histoire lorsque 19 drones russes ont survolé la Pologne. Mark Rutte, secrétaire général de l'alliance, a pourtant salué une « réaction très réussie ».

Tandis que l'Ukraine souffre sous des attaques aériennes de plus en plus massives, et que le président américain Trump s'acharne dans sa volonté d'arracher un deal à son homologue russe, la question de la capacité de Moscou a poursuivre la guerre se pose. L'économie de guerre, sous perfusion, semble en surchauffe... Au point de dérailler bientôt ? Décryptage.