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"Contes des mers du Sud" - Jack London: des pérégrinations extraordinaires, qui vous "emportent".
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Quand Jack London se met à parler des mers du sud, ce n'est pas pour aligner les clichés, type clubs de vacances. Mais pour nous faire découvrir un univers exceptionnellement dur où l'instinct de survie fait émerger des personnages hors du commun.

Jean-Noël  Dibie pour Culture-Tops

Jean-Noël Dibie pour Culture-Tops

Jean-Noël Dibie est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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LIVRE
Contes des mers du Sud
de Jack London
Ed. Libretto 
200 pages
RECOMMANDATION : EXCELLENT
THÈME
Le génie littéraire de Jack London explose dans ces « Contes des mers du Sud », œuvre dont la dynamique est telle que le lecteur, joignant son ego à celui du narrateur, est emporté dans d’extraordinaires pérégrinations énigmatiques. Touché dans son âme et sa peau, il y trouve plus d’humanité chez les cannibales, que chez des blancs pétris d’avidité, pervertissant le « paradis » des mers du Sud.
Huit contes, où la violence est dictée par l’instinct de survie, offrent au lecteur des personnages hors du commun : Mapouhi, pécheur de perle, vengé par l’ouragan des marchands voleurs ; John Starhurst, champion de Dieu, mangé par ses ouailles ; Maouki, chef aux dents noires, qui pèlera son bourreau avec une moufle de raie ; McAllister, écossais alcoolique, impitoyable gouverneur de l’atoll d’Oulong ; Otoo qui, pour sauver son maitre et ami, offre ses deux mains au requin blanc ; le naïf Bertie A. terrorisé par ses compagnons dans les terriblissimes iles Salomon ; les avides trafiquants de main d’œuvre ; le flegmatique McGoy, descendant des révoltés du Bounty, pilotant un navire en feu…
POINTS FORTS
Une écriture exceptionnellement vivante: en 1891, Jack London vagabonde dans les mers du sud, à bord du Snark, yacht qu’il a fait construire, à la recherche d’aventures et d’histoires. C’est alors qu’il écrit ces contes où, l’alcool aidant, s’entremêlent merveilleux et réalités.
POINTS FAIBLES
Je n’en ai pas trouvé d’évident.
EN DEUX MOTS
Le plaisir de redécouvrir Jack London, dans un tel cadre, est une expérience que je souhaite à tous ceux qui aiment lire.
UN EXTRAIT
Page 126.  « Ainsi disparut Otoo, qui m’avait sauvé, qui avait fait de moi un homme et qui me sauva encore à la dernière minute. Nous nous étions rencontrés dans la gueule de l’ouragan et ce fut la gueule du requin qui nous sépara… Otoo le païen, le seul païen qu’il y eut encore à Bora-Bora, n’occupera pas la dernière place au paradis des bienheureux. » 
L’AUTEUR
Un siècle après le décès, à 40 ans, de Jack London, écrivain hors norme, routard traînant son mal de vivre, cultivant alcoolisme et socialisme ambigu, son œuvre, au style inimitable, demeure contemporaine par son humanité.
John Griffith Chaney, fils naturel d’une fille évaporée, nait en 1876 à San Francisco, où il connaît une enfance misérable, le menant, dès 15 ans, à une vie d’errance. Accumulant les expériences, il adhère à 20 ans au Socialist Labor Party. En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike et trouve dans le grand-nord canadien ses premières sources d’inspiration de nouvelles écrites pour de grands magazines.
En 1900, sous la signature de Jack London, il publie un premier recueil de nouvelles, Le Fils du loup. En 1903, l’Appel de la forêt le consacre et, en 1905, Croc Blanc fait sa fortune. Il se fait alors construire un yacht confortable, le Snark, sur lequel il embarque pour le tour du monde. En 1908, la maladie interrompt ce périple. Le 22 novembre 1916, épuisé pas l’alcool, le génial écrivain/aventurier, s’éteint dans son ranch américain.
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