Le Point cède à la nostalgie Goldman; Jean-Charles Naouri plaide l’innocence, Marianne dénonce la BPI et le corporatisme des syndicats de police; Pedro Sanchez donne envie à la gauche de faire péter LFI; les caissières protègent Elisabeth Borne<!-- --> | Atlantico.fr
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Les Unes des Hebdos du 4 août 2023
©Le Point / L'OBS / Marianne
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Revue de presse des hebdos

Et aussi, à la Une de vos hebdos : la niche fiscale des armateurs qui ne risque pas grand chose, d'après Marianne, l’Obs qui invite à regarder d'un peu plus près les insectes qui nous entourent, et l'aveuglement français au Niger souligné par Le Point.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Un délit d'initiés à la BPI ?

BpiFrance, filiale de la Caisse des dépôts et consignation, c’est 100 milliards d'euros de notre patrimoine, et une mission : le soutien financier aux entreprises françaises. Mais voilà, son patron, Nicolas Dufourcq et 200 collaborateurs sont suspectés de prise illégale d’intérêts, et la cour des comptes vient de saisir le parquet national financier : le fonds commun de placement à risque ”BE1”, lancé à la demande de Bruno Le Maire fin 2020 a vu sa valeur doubler en moins de 18 mois. Tout simplement en sous évaluant les participations de l'Etat cédées par son intermédiaire, dans un contexte de pandémie. Ce que BpiFrance savait donc. Marianne, qui révèle l’affaire, met en cause Éric Lombard, président du CA de BpiFrance, et DG de la Caisse des dépôts : ”fin connaisseur d'un monde hautement réglementé, Lombard est plus qu’au fait des risques déontologiques.Marianne vise aussi le commissaire de l'Agence des participations de l'Etat : il semblerait qu'il n'ait pas pointé plus non ce risque déontologique lors du CA qui a validé le fonds. En revanche, une interdiction de souscrire a bien été émise par la direction au membre du CA et aux collaborateurs pour BE2, en décembre 2021.
Tout cela figure dans le rapport de la Cour des comptes, mais Marianne lui reproche sa lenteur dans la transmission du dossier à la justice, plus de 4 mois. Pour son ancien procureur général Gilles Johanet, ”le signalement aurait dû être effectué dans le mois suivant les délibérations. La première chambre ne s'est pas empressée de sonner l'alerte pourtant courageusement tirée par les rapporteurs. Il s'est manifestement passé quelque chose.” Pour Marianne, la nomination de Moscovici à la tête de la Cour des comptes explique cela : ”le pouvoir espérait de lui qu'il calme un peu les ardeurs. De fait, seuls 4 signalements ont été transmis à la justice en 2021.”
On a l'habitude de voir Marianne tirer sur tout ce qui bouge, et ce dossier est pour elle l'occasion de critiquer BpiFrance plus en profondeur : ”mis en orbite par François Hollande en 2013 pour soutenir les entreprises tricolores, l'établissement a développer ses activités tous azimuts. Depuis sa création, plus d'un euro sur 7 a été investi dans des entreprises étrangères, tandis que la banque multiplie les partenariats avec des fonds souverains étrangers, à commencer par celui d'Abou Dhabi,” à qui elle donne ”des avantages économiques et un pouvoir de décision renforcé dans la gouvernance du fonds.” Elle reprend à son compte les griefs de la Cour des comptes et rappelle que ”la BPI perd de l'argent sur ses investissements : seule une recapitalisation de 3 milliards par les actionnaires lui a en effet a permis d'afficher un bilan positif.” Et les actionnaires sont la Caisse des Dépôts, mais aussi l’Etat qui qui a transféré certaines de ses participations dans des entreprises…Pour Charles de Courson, ”quand vous laissez un haut fonctionnaire, tout inspecteur des finances qui l'est, tel Nicolas Dufourcq, faire ce qu'il veut avec une banque publique, on peut craindre un scénario à la Crédit lyonnais.”

Niger : l’aveuglement français en Afrique dénoncé par un ancien diplomate.

LePoint ouvre ses colonnes à l'ancien ambassadeur Gérard Araud, à propos du putsch nigérien, et du sentiment anti-français qui s’y exprime : ”prenons-nous en à nous-mêmes qui n'avons pas compris qu'une époque s'achevait à nos dépens.” A ses yeux, ”la France n'a pas su accepter que ses anciennes colonies soient désormais indépendantes et de les traiter en conséquence.” Macron a annoncé la fin de la Françafrique, sans agir en ce sens, et les jeunes africains ”assimilent une gouvernance corrompue et inefficace à cette France dont leurs élites sont ostensiblement proches.” Pour lui, l’échec de la lutte contre le djihadisme a été une occasion manquée : ”après notre expulsion du Mali, il aurait fallu impérativement changer de politique. Paris ne l'a pas fait ; les acteurs locaux ont décidé de prendre les choses en main à leur manière.” Il appelle donc un changement de politique, à la fermeture des bases françaises en Afrique, et … à la discrétion, comme celle des Anglais : ”ce n'est pas à l’Europe de décider la forme de régime qui convient à un pays. Ne considérons plus que les problèmes de la région sont de notre responsabilité, mais poussons les institutions internationales à s'investir dans une région qu'elles ont trop longtemps négligée parce que c'était notre ”chasse gardée.” Il balaie l'objection sécuritaire : ”aucun attentat sur notre territoire n'a trouvé son origine au Sahel.”

En tout cas, l’influence française se réduit à nouveau. Pour l’Obs, ”Emmanuel Macron avait trouvé en Mohamed Bazoum un allié – le dernier au Sahel avec le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby – qui considérait que la relation avec la France devait être «décomplexée» au risque de déplaire à sa population.” Et pour Marianne, ”l’économie et les statistiques ne font pas tout. Il y a l’influence, la place dans le monde, le crédit auprès des autres nations et les alliances qui en découlent. Et dans ce vaste domaine, la France n’en finit pas de perdre.” Alors pourquoi cette aveuglement ? La réponse est dans Le Point, pour qui l'ambition d'obtenir grâce à l'armée des succès contre les djihadistes est le pendant de l’échec à le combattre dans les cités, l'illusion qu’un rôle militaire majeur en Afrique accroîtrait le poids diplomatique de la France en Europe et dans le monde, et la croyance que les interventions militaires feraient baisser la pression migratoire à moyen terme…

La critique de Macron envers le DG de la Police Nationale ? ”Une remontrance de surveillant général,” pour Marianne. Peu flatteur pour le Président... Si le DGPN avait fait scandale en soutenant la mobilisation contre la détention provisoire du policier marseillais, le chef de l'Etat avait assuré "entendre l'émotion des policiers", et jugé que "nul n'est au-dessus des lois.” Ce n’est pas assez pour Marianne

qui cite un habitué du ministère de l'Intérieur : ”dans une large mesure, Beauvau est sous la férule des syndicats.” Le mag rappelle la chute de Castaner en 2020, ”après avoir déclaré qu'en cas de ”soupçons de racisme avéré,” un policier devait être sanctionné.” Alors, une co-gestion à Matignon ? Le patron d'unité SGP Police-FO le conteste, même si 70% des policiers sont syndiqués, de quoi établir un rapport de forces favorable aux agents. Un ancien major explique que ”l'adhésion aux syndicats se fait par corporatisme, pour des avantages personnels.” Mais ces représentants sont coupés de leur base, comme en témoigne la diminution du nombre des délégués syndicaux, ”qui partageaient le pain noir avec les collègues sur le terrain.” Un syndicalisme impuissant à comprendre, mais aussi à contenir les forces de l’ordre : ”les syndicats d'aujourd'hui, même s'ils ne l'avoueront pas, n'ont pas d'emprise sur les troupes. Ils sont dépassés par leur base.” Pire, ”depuis les années 2000, il y a eu une dérive du syndicalisme policier, qui a vu disparaître les gardes-fous républicains dans ces structures.” L’ex-flic accuse : les lanceurs d’alerte ”passent en Conseil de discipline avant même toute décision judiciaire. Et personne ne s'insurge !”

Sur l'existence des violences policières, il dénonce ”l'actuelle doctrine du maintien de l'ordre fondée sur l'emploi de munitions de guerre, de LBD et des Brav-M.” C’est elle qui a fait basculer la population dans ”une terrible défiance contre les forces de l’ordre.”

”La presse asphyxiée,” titre l’Obs, et il ne parle pas du JDDmais des pressions politiques sur les journaux d'opposition en Algérie. Le quotidien El Watan, voit ses comptes bloqués. ”Depuis la fin du mouvement de contestation, le Hirak, qui mobilisa toutes les strates de la société, il y a 4 ans, et provoqua la chute de Bouteflika, son successeur multiplie les atteintes aux libertés. Les poursuites judiciaires, sous des prétextes infondés, s'enchaînent contre les journalistes” : 5 ans ferme pour celui qui a écrit sur l'attitude du haut commandement de l'armée face à un éventuel 2e mandat de Tebboune et qui a contesté que 20 milliards de dollars aient été récupérés auprès des oligarques de Bouteflika… La presse algérienne jouait le rôle d'animateur des débats politiques, mais ”elle ploie sous les difficultés économiques, la faiblesse des revenus publicitaires, la flambée du prix du papier et la désaffection des lecteurs.” L'Etat contrôle la répartition de la publicité institutionnelle et des entreprises publiques, un gros marché, et reste propriétaire des imprimeries. ”Les autorités verrouillent tous les espaces de liberté car elles se sentent menacées.” Alors les sujets changent et un journaliste le confesse : ”on se focalise sur l'actualité internationale et les faits divers, moins clivants que la politique.”

L'union de la gauche...  Mais sans LFI?

On apprend dans le Point que pour les sénatoriales de septembre, ”les socialistes, les communistes et les écologistes feront liste commune d'un nombre de départements. Sans LFI. Les Européennes du printemps 2024 prennent le même chemin.” L'hebdo cite un stratège du PS pour qui ”c'est la première fois qu'il se passe un truc intelligent depuis longtemps. La gauche a pris conscience que, si elle veut gagner, elle doit être unie et que, si elle veut gouverner, c'est sans la junte qui entoure Mélenchon à LFI.” Il va même plus loin : ”il faut se démerder pour les enfermer dans leur logique protestataire et tribunitienne, car ils sont un repoussoir. Il faut faire péter LFI !”

Mais le magazine s’interroge : ”semer la discorde pour mieux se libérer d'une union qui l'entrave en vue d'une hypothétique 4e candidature à la présidentielle” serait une stratégie très mélenchoniste. Un autre PS décrypte : ”il veut son indépendance pour pouvoir repartir au galop. Je ne suis pas sûr qu'il y retourne, mais il ne veut s'interdire aucune possibilité.” La politique, ou l'art du billard à 12 bandes… Il faut dire que ”la victoire inespérée du PSOE ibérique a gonflé en France les voiles des tenants d'une gauche raisonnable qui rêve d'une alliance revisitée, sans dominant ni dominé,” explique l’hebdo, et qu’”au fond, le schisme arrangerait tout le monde."

2 à 3000 miliciens de Wagner en Biélorussie : pourquoi c'est inquiétant 

La présence des troupes de Wagner, en Biélorussie inquiète Marianne, qui interviewe le Général Sakhashchik, Ministre de la défense du gouvernement en exil formé par l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa. Que ce soit pour former une garde rapprochée autour de Loukachenko, pour créer une force d'intervention conjointe des deux pays pour attaquer l’Ukraine, ou ”plus grave, s'infiltrer en Pologne ou en Lituanie pour mener des actions terroristes”, ce n’est pas rassurant. D’autant que ”Poutine pourrait envisager le scénario diabolique d'une frappe dont il pourrait dire qu'il n'y est pour rien. Rappelez-vous de sa fameuse déclaration : ”je ne connais pas Wagner.”

Jean-Charles Naouri fait l’innocent

Le patron de Casino se confie au Point alors qu'il cède son groupe à Krétinsky et à Marc Ladreit de Lacharrière, et se trouve des excuses. L'hebdo en fait un personnage de roman. Une intelligence hors normes, Normale Sup sciences, l'ENA, Harvard, le plus jeune directeur de cabinet d'un ministre des Finances est devenu à la banque Rothschild le ”Mozart de la finance.”

Il investit dans l'enseigne Rallye, puis reprend Casino, en en faisant une successstory : ”tout le monde reconnaît que Casino a été précurseur sur un grand nombre de tendances de la distribution,” affirme-t-il. Néanmoins, ”en 10 ans, le groupe est passé d'une capitalisation boursière de 9,5 milliards d'euros à 270  millions,” raconte l’hebdo, avec une dette de 4,6 milliards. Le PDG accuse Carson Block,1 short seller américain descend en flèche en 2015 la gestion de Casino, en particulier son endettement : le titre s'effondre de 11,5% le jour de la publication de son rapport, et 17 fonds s'allient pour miser sur la chute de Casino.

Les taux d'emprunt augmentent, le groupe cède des filiales, augmente ses prix, perd des parts de marché… 

Naouri dénonce donc : ”il devrait exister des législations nationales protectrices des entreprises françaises leur permettant de se défendre contre de telles attaques, en obligeant notamment les fonds à répondre à des questions légitimes.” Le chef d'entreprise y voit la marque de 2 ennemis : un homme d'affaires brésilien partenaire de Casino, Diniz, dans l'entreprise duquel Casino avait investi 2 milliards, ”avec la possibilité d'en prendre le contrôle par la suite. Sauf que le rusé Diniz a tenté d'échapper au pacte... Naouri n'a pas laissé faire.” Mais aussi Carrefour, qui aurait fait une offre à Naouri, ce que Naouri récuse. Et l'hebdo de rappeler que Diniz est au capital de Carrefour, de même que la famille Moulin-Houzé avec laquelle il s'était bagarré pour racheter Monoprix.

L’homme d'affaires est fier de l’accord trouvé pour sauver le groupe avec des repreneurs qui ”ne vendront pas le groupe Casino à la découpe.” L'hebdo finit son portrait en rapportant toutes les rumeurs dont bruisse Paris: ”il manierait les procédures judiciaires comme personne,” mais aussi ”il se susurre qu'il placerait sur écoute ses adversaires, les ferait suivre par d'obscures officines…” Le patron lui-même rapporte ”une rumeur selon laquelle j'avais menacé de mort une analyste financière de Kepler-Cheuvreux.” 

On apprend ce 3 août au soir que le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire pour viol et violences conjugales visant Jean-Charles Naouri, après le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile de son épouse. 

Faut-il réfléchir à deux fois avant de tuer un moustique ? L’Obs nous invite à regarder d'un peu plus près les insectes qui nous entourent, et ne pas en faire uniquement des ennemis : "ils constituent aujourd'hui 75% du règne animal et pèsent la moitié de la biomasse sur terre.” Après tout, c'est grâce à eux que les plantes se reproduisent, qu’elles deviennent des protéines, et que les sols les accueillent… On croirait lire La Hulotte, ce journal naturaliste créé en 1972 par un instituteur ardennais. Alors pourquoi en a-t-on aussi peur ? L'insecte, c'est celui qui fait irruption de manière incontrôlable dans notre environnement, nous déstabilise et selon un philosophe des sciences, ”marque les insectes comme l'Autre de l’humanité."

Aedes albopictus, c'est le nom latin du moustique-tigre, qui a été repéré dans 71 départements, et qui est le vecteur de la dengue, du zika ou du chikungunya. Il inquiète les autorités sanitaires : les 66 cas de dengue autochtones en 2022 montrent que les moustiques présents sur le territoire peuvent faire démarrer une nouvelle épidémie. L’ARS Occitanie lance des procédures de démoustication, mais, plus inquiétant encore, sur l’île de la Réunion, ces petites bêtes résistent aux biocides utilisés contre lui…

Le retour de Jean-Jacques Goldman à la Une du Point nousfait revenir deux générations en arrière, et croire qu'on a acheté OK magazine. Pas d'actualité pour le chanteur hélas, mais Goldman d'Ivan Jablonka s'annonce comme un best-seller de la rentrée. Il nous fait revivre notre histoire collective, ”un temps où la gauche croyait encore au progrès, à l'émancipation et à l'universalité de ses valeurs,” raconte l’hebdo. Des Restos du cœur à Touche pas à mon pote, ”avec ses paroles candides qui racontent la condition minoritaire et la rage de s'en sortir, Goldman le fédérateur parvient à unir, le temps d'une chanson, une société divisée.” Car les années Goldman, ce sont celles qui voient éclore ”une querelle, encore ouverte, entre ”multiculturalistes” et ”universalistes”. Pour les premiers, la défense de la religion, brandie comme une identité, devrait l'emporter sur la laïcité, principe qui fonde pourtant la République.”

Pour le journaliste Laurent-David Samama, ”Goldman incarne une volonté de vivre ensemble qui n'a plus cours, un désir de fraternité, de collectif. A l’époque, on pensait encore qu'on pouvait dépasser son identité, le communautarisme n'avait pas produit ses effets.” La nostalgie Goldman, c’est celle de la confiance qu'on peut et qu’on va s'en sortir, celle de l'idéal du vivre-ensemble.

C'est l'empathie qui fait la force de Goldman pour Peggy Sastre, toujours dans le Point : ”pas l'illusion d'un accès, d'une identification magique aux émotions, aux passions des tiers mais la mise en perspective, l'effort de décentrement sur lequel repose toute socialité. Et, partant, de rapports individuels dépassant la seule recherche de raisons pour se foutre sur la gueule.”

La niche fiscale des armateurs ne risque pas grand'chose.

Si vous rêvez d'être imposé à 2%, il vous faut devenir armateur. Leur imposition forfaitaire, nous apprend Marianne, adoptée par la plupart des états membres de l'UE, ”a conduit à un énorme manque à gagner pour les finances publiques françaises : 3,8 milliards d'euros en 2022 selon Bercy.” Sa raison d’être : la concurrence fiscale internationale, alors que les pavillons de complaisance du Panama, du Liberia ou des îles Marshall, sont la norme. Lors du débat sur les superprofits, le français CMA CGM, numéro 3 mondial, a joué au bon élève et accepté de geler ses tarifs pour la France et l'outre-mer, investi 1,5 milliards d'euros pour verdir sa flotte, et redistribué 726 millions d’euros à ses salariés.Il peut continuer à recruter dans les pays en développement et utiliser des paviollons de complaisance pour échapper aux règles plus strictes de sécurité. Mieux, les armateurs échapperont à la taxe mondiale sur les bénéfices à 15%, grâce à un puissant lobbying, alors que ”l'idée d'une telle taxe était justement d'avoir un plancher pour éviter le dumping fiscal.,” rappelle un expert de l’OCDE…

Plus besoin de police, on a les caissières ! On apprend dans le Point que les caissières du Monoprix fréquenté par Élisabeth Borne ont garanti à ses officiers de sécurité qu’elles veilleraient elles-mêmes à sa tranquillité et qu'elles se chargeraient des importuns : ils restent donc sagement à l’entrée du magasin. Une idée pour prévenir les émeutes ?

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